La loi sur les prisons de 1825 prévoit la possibilité d’enfermer des mineurs à la Maison de détention de l’Évêché à la demande de leurs parents ou tuteurs avec l’autorisation des Syndics.
En 1845, à l’initiative de sept citoyens, on crée l’Établissement éducatif et agricole de la Garance. Subventionné par la Société genevoise d’utilité publique, il reçoit en moyenne une vingtaine d’enfants dans le but de les rééduquer. À sa fermeture, en 1863, l’établissement est partagé en deux institutions : la colonie de Sérix, fondée par la Société d’utilité publique romande sur initiative de celle genevoise ; et le Comité de l’enfance abandonnée, qui place les enfants chez des cultivateurs du canton de Vaud. Les demandes de placement parviennent par les parents, les pasteurs et les diaconies, par le Département de justice et police ou par le Bureau central de bienfaisance.
En 1899, l’Hospice général s’occupe de 144 enfants placés dans les orphelinats ou en apprentissage et paie également la pension de 128 enfants genevois appartenant à des familles indigentes. Les orphelins en bas âge sont placés dans des familles à la campagne.
La loi sur les prisons de 1825 prévoit la possibilité d’enfermer des mineurs à la Maison de détention de l’Évêché à la demande de leurs parents ou tuteurs avec l’autorisation des Syndics.
En 1845, à l’initiative de sept citoyens, on crée l’Établissement éducatif et agricole de la Garance. Subventionné par la Société genevoise d’utilité publique, il reçoit en moyenne une vingtaine d’enfants dans le but de les rééduquer. À sa fermeture, en 1863, l’établissement est partagé en deux institutions : la colonie de Sérix, fondée par la Société d’utilité publique romande sur initiative de celle genevoise ; et le Comité de l’enfance abandonnée, qui place les enfants chez des cultivateurs du canton de Vaud. Les demandes de placement parviennent par les parents, les pasteurs et les diaconies, par le Département de justice et police ou par le Bureau central de bienfaisance.
En 1899, l’Hospice général s’occupe de 144 enfants placés dans les orphelinats ou en apprentissage et paie également la pension de 128 enfants genevois appartenant à des familles indigentes. Les orphelins en bas âge sont placés dans des familles à la campagne.
Une mère demande l’aide de la police pour faire obéir son enfant et le placer dans une famille.
[Archives d’État de Genève, Justice et Police Ga 268]
Une mère demande l’aide de la police pour faire obéir son enfant et le placer dans une famille.
[Archives d’État de Genève, Justice et Police Ga 268]
© Exposition Figures de l'ombre