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Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)a b

Monsieur,

Votre petite note sur mon livre illustre une fois de plus la mauvaise foi de Commune. Si vous aviez lu ce livre vous sauriez : 1° que je combats violemment la politique de l’Église (chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (Pour vos « curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car vous ne tromperez personne sur mon compte et ridiculiserez la cause que vous croyez défendre. D’accord avec les Izvestia et votre ambassadeur de la rue de Grenelle, j’ai bien l’honneur de vous souhaiter deux ans de caserne.

P.-S. « Nos camarades marxistes ou fascistes » : je parlais à un congrès d’étudiants et voyais dans la salle des délégués marxistes et hitlériens qui étaient nos camarades au sens le plus courant du terme.