Le chat noir. Entre chasses aux sorcières, bohème fin-de-siècle et marketing de luxe

Marie Barras

A CAT LOST - FIVE DOLLARS REWARD for his restoration to Mark Twain, No. 21 Fifth avenue. Large and intensely black; thick, velvety fur; has a faint fringe of white hair across his chest; not easy to find in ordinary light.

Kansas City Star, 5 avril 1905.

CHAT PERDU - CINQ DOLLARS DE RÉCOMPENSE pour sa restitution à Mark Twain, No. 21 Fifth avenue. Grand et d'un noir intense ; fourrure épaisse et veloutée ; a une légère frange de poils blancs sur la poitrine ; difficile à trouver à la lumière ordinaire.

"Difficile à trouver à la lumière ordinaire."

Voilà qui pourrait qualifier notre recherche dans le corpus de Visual Contagions : grâce à l'éclairage des algorithmes, des similarités, des correspondances, des circulations sont mises en lumière. Les outils numériques nous permettent de voir autrement, parfois avec une étrange poésie. Il faut s'armer d'une lampe de poche numérique pour trouver son chemin dans l'atlas de Visual Contagions, tout en s'autorisant à naviguer parfois à l'aveugle, permettant ainsi des découvertes par sérendipité.

À l'approche d'Halloween, il s'agissait donc d'interroger les symboles de cette fête à l'iconographie et aux codes telleemnt visuels, et plus particulièrement son spectral bestiaire. Torche à la main, nous sommes donc parties dans les méandres d'Explore pour tenter de retrouver la trace de lugubres et inquiétantes créatures, en espérant que le halo numérique éclairerait nos découvertes...

 

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Lettrine tirée de la revue The Black Cat, juin 1896, vol. 1, n°9

Le bestiaire de la sorcellerie vu par l'oeil numérique

 

 

Où rien n'est aussi simple qu'il n'y paraissait... 

Nous l’avons vu ensemble dans les épisodes précédents, l’outil Explore développé par le projet Visual Contagions permet de rechercher une image et de découvrir sa circulation à travers notre corpus.

 

En ce mois d'octobre halloweenesque et hanté par des créatures aussi énigmatiques que monstrueuses, nous nous sommes donc demandé : comment le bestiaire de la sorcellerie a-t-il circulé dans la presse ? Qui, du crapaud, du chat noir ou de la chauve-souris, a laissé sa trace spectrale dans les journaux de la fin de siècle ? 

La démarche paraissait simple, pour des résultats immédiats :

  1. Chercher une image d’une chauve-souris dans un moteur de recherche,
  2. La charger dans Explore,
  3. Puis attendre la réponse… 

Mais la machine est parfois comme un chat : elle nous ramène sa proie, cadeau merveilleux à ses yeux, mais nous voyons une souris morte peu ragoûtante dans notre intérieur si feng shui !

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Image tirée de la revue The Black Cat, octobre 1900, vol. 5, n°61.

Premier essai

En quête d’images de chauve-souris

L’algorithme ramène des images d'ornements art déco, des costumes masculins ou encore une chaussure à talon digne de Batman.

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Deuxième essai

Cherchons des crapauds

Cette fois-ci, la machine ne comprend décidément pas grand-chose, mis à part, peut-être, la texture de sa peau.

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Troisième essai

Un chat noir

L'oeil numérique ne voit que sa silhouette.

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Le chat noir, quasi absent de notre corpus ? Nous voyons à ce problème écho très contemporain : les chats noirs sont statistiquement moins adoptés, notamment à cause de résidus de superstition...

Mais au XXIe siècle, la circulation de l'image du chat noir fait face encore à de nouveaux obstacles, nés de notre époque et de son obsession des selfies[1]. Trop dense, trop noire, la fourrure du chat noir absorbe en effet la lumière. Elle représente un défi pour les appareils photos ! Les yeux fermés et avec un faible éclairage, le félin sera capturé sur la pellicule numérique comme une silhouette noire… Et la machine suivra les mêmes réflexes que notre algorithme.

 

Bagheera

Être un chat noir à Halloween... est-ce vraiment une si bonne idée ?

 

La question de l’adoption de chats noirs devient encore plus délicate autour d’Halloween, certains refuges préférant repousser l’adoption à plus tard, de peur qu’ils ne soient abandonnés en même temps que les citrouilles décoratives, reléguées dans un carton à la cave[2].

La PETA met même en garde les propriétaires de chats noirs, ces derniers étant plus souvent les victimes de mauvaises faces à cette période[3].

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Image tirée de la revue The Black Cat, octobre 1895, vol. 1, n°1.

 

Mais d’où vient le lien entre le chat noir et l’iconographie d’Halloween ? 

Qu'en est-il des images extraites du corpus Visual Contagions (XIXe-XXe siècle) ?

Du familier démoniaque . . . 

Les premières mentions du chat en contexte hérétique remontent au XIIe siècle pour se développer surtout au XVsiècle : créature diabolique, le chat noir préside alors les sabbats des sorcières[4]. Le 13 juin 1233, la célèbre bulle papale Vox in Rama[5] décrit l’apparition d’un grand chat noir en haut d’une statue, avatar du diable lui-même.

Deux siècles plus tard, les traités de démonologie décrivent les métamorphoses des sorcières en chat, tandis que le familiar[6] devient un élément récurrent des procès de sorcellerie en Grande-Bretagne. Le familiar (ou familier) est un petit démon prenant la forme d’un animal et obéissant à une sorcière. En 1608, William Perkins stipule dans son traité que le familier d’une sorcière est une souris, un chat ou autre créature[7].

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Théophile Alexandre Steinlen, Métamorphose, lithographie, v. 1907.

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Arthur Rackham, By day she made herself into a cat, 1920.

 

De plus, durant la période où les procès de sorcellerie étaient les plus fréquents (XVIe-XVIIe siècles), la Grande-Bretagne est à la pointe d’un changement qui gagnera bientôt le reste du continent : les animaux de compagnie s’installent dans les foyers anglais, incarnant un modèle idéal pour la création et la consolidation de la figure du familier[8] aux côtés de sa sorcière. 

 

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Peut-être le chat noir le plus célèbre de la pop culture : Salem Saberhagen, compagnon de la sorcière Sabrina dans Sabrina the Teenage Witch, 1996-2003.

. . . Au compagnon audacieux des artistes

 

Au XIXe siècle, les exécutions pour sorcellerie sont terminées depuis longtemps en Europe[9] et le chat noir entre dans la littérature : de créature satanique, auréolée de superstition populaire, il devient petit à petit le « complice affectueux et insolent des écrivains »[10]. Il est aussi présent dans de nombreuses oeuvres d'art, sa fourrure noire présentant un beau potentiel graphique : en quelques traits d'encre noire, deux taches claires pour les yeux et voilà un chat noir !

Les textes du début du siècle continuent d’accuser le chat noir de tous les défauts, tout en le considérant comme un attribut lié à la sorcellerie. Pourtant, en 1843, la publication de The Black Cat par Edgar Allan Poe décrit le petit félin comme une victime innocente de la cruauté humaine.

Poe rejoint ainsi l’impulsion qui motivait l’inclusion des chats dans le Protection of Animals Act de 1835 – il s’agissait alors de les protéger contre la pratique consistant à les écorcher vifs pour récupérer leurs fourrures et en faire des tapis[11]… En France[12], il faudra attendre 1850 pour une pénalisation des mauvais traitements infligés en public aux animaux domestiques, puis un élargissement au privé en 1959. En Suisse, la première disposition constitutionnelle date de 1973[13].

 

La fin du XIXe siècle voit ainsi la naissance d’un nouveau regard posé sur le chat noir : de créature de malheur, il devient un compagnon affectueux, un brin cynique, tout en conservant une aura mystérieuse et magique.

 

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Image tirée de la revue The Black Cat, octobre 1896, vol. 1, n°13.

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Aubrey Vincent Beardsley, The Black Cat, for Edgar Allan Poe’s “Tales of Mystery and the Imagination,” Chicago, 1895-96, plume, pinceau et encre de Chine sur graphite, 1894.

Icône de la presse

 

De Paris . . .

Par ailleurs, deux nouvelles revues sont publiées à cette époque, qui font du chat noir leur mascotte : Le Chat Noir à Paris (1882-1895) et The Black Cat à Boston (1895-1922). Dans le corpus Visual Contagions, c'est surtout dans ces deux imprimés que circule le motif du chat noir, avec quelques images tirées de publicités et parue dans d'autres périodiques.

La revue Le Chat Noir est fondée en 1882 par Rodolphe Salis, une année après l’ouverture du cabaret éponyme à Montmartre – le nom aurait été choisi après l’apparition d’un chat noir durant les travaux[14]. Le lieu devient le repaire de la bohème parisienne, mais aussi, rapidement, celui des milieux mondains. L’affiche Tournée du Chat Noir dessinée par Théophile-Alexandre Steinlen en 1896 demeure aujourd’hui l’une des images les plus répandues pour incarner le Paris prisé par les touristes. Elle est reproduite sur de nombreux supports.

 

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Théophile Alexandre Steinlen, Tournée du Chat Noir de Rodolphe Salis, lithographie, 1896.

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Gravure en une de la revue Le Chat Noir.

 

La revue illustrée, quant à elle, paraît une fois par semaine. Elle assure la promotion du cabaret tout en réunissant des textes et des illustrations réalisés par de célèbres habitués : Rollinat, Verlaine, Richepin, Moréas, Mallarmé, Banville à l’écriture ou Willette, Steinlen, Caran d’Ache au dessin[15].

Le journal est instantanément reconnaissable : une grande feuille pliée en deux et surtout, en première page, une illustration dans un demi-cercle représentant un chat noir, la queue dressée devant deux moulins montmartrois.

. . . À Boston

The Black Cat de Boston, publié à partir de 1895, est une allusion directe au chat noir d'Edgar Allan Poe, autant qu'à celui de la bohème parisienne, à l'heure où la modernité artistique et littéraire s'est largement internationalisée. La revue bostonienne décline le motif du chat noir tout au long de ses pages. Souvent sous la forme d’une tête de chat, de petites illustrations rythment la publication, de la couverture à la lettrine au début des textes.

La même illustration est parfois reprise dans plusieurs numéros. Publié entre 1895 et 1922, le magazine se spécialise dans la publication de courtes histoires à caractère étrange et original.

 

Un clin d’oeil au passé magique et bohème du symbole du chat noir ?

 

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Lettrines tirées de The Black Cat, mois d'octobre 1895-1900

. . . et Barcelone

En 1897, est ouvert à Barcelone le cabaret Els Quatre Gats, qui s'inspire lui aussi du Chat Noir parisien. Fréquenté par Pablo Picasso notamment, et avec lui par les artistes modernes catalans et espagnols de passage à Barcelone, le cabaret publie lui aussi sa revue, chaque semaine. L'hebdomadaire illustré Quatre Gats est paru une qunizaine de fois entre février et .

Le chat noir est finalement devenu une icône de la modernité.

Égérie du luxe au XXe siècle

Est-ce lié à la consécration de la génération de la fin-de-siècle ? À son association étroite avec le thème de la modernité ?

Dans les années 1950-60, le chat noir gagne les pages des magazines de mode et la publicité.

 

Dans Vogue en 1955, il remplace le mannequin, les pattes enfilées dans des chaussures à talons. Cette image sera ensuite choisie comme exemple dans Art Directors Annual of Advertising Arts paru à New York en 1957.

 

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Photographie de mode parue dans Vogue en décembre 1955 et reproduite dans Art Directors Annual of Advertising Ats (New York City), 1 janvier 1957.

 

Trois ans plus tard, nous retrouvons le chat noir fièrement assis à côté de quatre montres Benrus. Sous la photographie, un slogan : « You’ll swear your Benrus has nine lives, too ! » (« Vous jurerez que votre Benrus a aussi neuf vies ! »). La stratégie marketing assimile la légende des neuf vies du chat avec la durabilité et la longévité du garde-temps.

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Publicité pour Benrus parue dans Ebony (Chicago), 1 novembre 1960.

 

En 1962, c’est Rolex qui crée une campagne jouant sur l’élégante silhouette d’un chat noir dessiné à l’encre, paré d’une cascade de bijoux.

Cette fois, le public visé par le slogan est clairement féminin :

« Femme, elle se moquait bien de l'heure - mais un jour... »

 

L'image est accompagnée d’un court texte poétique, racontant l’histoire d’une femme qui « allait dans sa vie sans se soucier de l’heure » jusqu’au jour où un homme lui offre une montre ornée de diamants :

« Et elle aima... sa Rolex. »

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Le chat noir est ici clairement assimilé au stéréotype d'une femme insouciante, superficielle, un peu insolente et surtout vénale, qui ne s’intéresse à rien tant que ce n’est pas un objet de luxe. De nombreux exemples tirés de la publicité viendront renforcer ces aspects sensuels, provocateurs et mystérieux de la symbolique du chat noir, de Lanvin à Boucheron en passant par Givenchy ou Cartier.

Dans l'ombre menaçante des sorcières ou devant les flashs des photographes ?

Le chat noir occupe une place ambiguë au sein de notre culture actuelle – symbole de sensualité et de liberté, il incarne encore un passé sanglant lié à la sorcellerie, tout en ronronnant aux côtés de ses humains de compagnie.

 

Au XXe siècle, le poil hérissé, le chat noir sera même choisi par les anarchistes pour son indépendance et sa désobéissance face aux ordres - tout le contraire du chien fidèle et docile.

Hypersexualisée, vêtue d'un justaucorps moulant de cuir noir presque fétichiste, fouet à la main, la Catwoman de l'Univers DC concentre presque tous ces aspects.

Derrière le masque de Catwoman, il y a Selina Kyle, une femme issue des milieux de la prostitution. Séduisante, ambivalente, provocante, dangereuse, elle incarne face à Batman une femme fatale, entre ennemie et amante.

À Halloween, le costume du chat noir fait partie des classiques, plébiscité surtout par les femmes. Mais pour se déguiser en chat noir, il est difficile de se distancier radicalement de celui de l'héroïne des comics.

Le chat noir occupe ainsi une place complexe : depuis le temps des bûchers, il a su tirer son épingle du jeu en inspirant les esprits créatifs, s'imposer comme une référence à l'art et la littérature modernes comme aux moeurs libérées des bohèmes de la fin-de-siècle - jusqu'à devenir l'égérie des plus grandes marques de luxe dans leurs campagnes publicitaires mondialisées. Néanmoins, le chat noir emporte encore dans son sillage quelques souvenirs superstitieux, magiques et, surtout, insaisissables...

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Photographie de Lee Meriwether portant son costume de Catwoman dans Batman, 1966.

Source : Wikimedia Commons.



Notes

[1] « Black cats shunned at rescue shelter because they don't look good in selfies » in The Telegraph, 29.01.2018 [en ligne]. https://www.telegraph.co.uk/news/2018/01/29/black-cats-shunned-rescue-shelter-dont-look-good-selfies/

[2]  Rodriguez Rachel, « To be a black cat on Halloween » in CNN, 31.10.2014 [en ligne]. https://edition.cnn.com/2014/10/31/living/black-cats-irpt/index.html

[3] Palmer Ashley, « Keep Your Animals Safe and Happy This Halloween » in Peta, 16.10.2019 [en ligne]. https://www.peta.org/living/animal-companions/keep-animals-safe-happy-halloween/

[4] Tassone Claudia, « Le chat et la sorcière. Des premières attestations de l’adoration du chat-diable jusqu’au chat des procès de sorcellerie et des traités de démonologie », Reinardus, 2019, 31(1), pp. 182-200.

[5] Théry J. (dir.), APOSCRIPTA database – Lettres des papes, CIHAM/UMR 5648, éd. électronique TELMA (IRHT), Orléans, 2017 [en ligne], acte n. 26666 (aposcripta-666), http://telma-chartes.irht.cnrs.fr/aposcripta/notice/26666 (mise à jour : 17/02/2022). Voir aussi Engles Donald W., « Appendix III: Pope Gregory and the Vox in Rama » in Classical Cats: The Rise and Fall of the Sacred Cat, Routledge, 2001, p. 183.

[6] Si le chat en tant que familier apparaîtra plus tard, la première mention écrite d’une relation entre une sorcière et son familier date d’environ 1123 (William of Malmesbury, Stubbs William, Willelmi Malmesbiriensis Monachi De Gestis Regum Anglorum libri Quinque; Historiae Novellae Libri Tres. (Rerum Britannicarum medii aevi scriptores; no. 90), 1887, London: Nabu Press). Voir Parish Helen, « “Paltrie Vermin, Cats, Mise, Toads, and Weasils”: Witches, Familiars, and Human-Animal Interactions in the English Witch Trials » in Religions, 10, no. 2: 134, 2019 [en ligne]. https://doi.org/10.3390/rel10020134

[7] « mouse, catte, or some other visible creature », Perkins William, A Discourse of the Damned Art of Witchcraft, Cambridge: C. Legge, 1608, pp. 203 in Parish, op. cit. 

[8] Boria Sax (2009) « The Magic of Animals: English Witch Trials in the Perspective of Folklore » in Anthrozoös, 22:4, 2009, p. 327. https://doi.org/10.2752/089279309X12538695316068

[9] La sorcellerie est décriminalisée en France par l’édit de juillet 1682 et la dernière exécution pour sorcellerie en Europe est celle d’Anna Göldi en 1782 à Glaris en Suisse. En Angleterre, même si les persécutions disparaissent, il faut attendre 1951 pour que le Witchcraft Act soit abrogé, remplacé par le Fraudulent Mediums Act, encore en vigueur aujourd’hui.

[10] Bergès Louis, « L’ascension du modèle romantique du chat noir dans la poésie et la fiction française du XIXsiècle : de l’animal diabolique à l’ami des hommes » in L’animal : une source d’inspiration dans les arts, Paris : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2018 [en ligne], §2. https://doi.org/10.4000/books.cths.4236

[11] Kean Hilda, « From Skinned Cats to Angels in Fur: Feline Traces and the Start of the Cat-Human Relationship in Victorian England » in Cahiers victoriens et édouardiens, 88, Automne 2018 [en ligne], §3. https://doi.org/10.4000/cve.3994

[12] Pierre Éric, « Réformer les relations entre les hommes et les animaux : fonction et usages de la loi Grammont en France (1850-1914) » in Déviance et Société, 2007/1 (Vol. 31), p. 65-76 [en ligne]. https://doi.org/10.3917/ds.311.0065

[13] Avant cette date, la protection des animaux était du ressort des cantons, seuls Zurich, Fribourg, Vaud et Genève disposaient d’une loi. Message concernant la révision de la loi sur la protection des animaux, Fedlex, publié le 11.02.2003 (FF 2003 595) [en ligne]. https://fedlex.data.admin.ch/eli/fga/2003/118

[14] Laporte Sophie [éd.], Autour du Chat noir : arts et plaisirs à Montmartre, 1880-1910, Paris : Skira Flammarion, 2012.

[15] La publication du Chat Noir est relancée en 2018 sous la même forme : une grande feuille pliée en deux. Voir : https://www.journallechatnoir.com/l-épopée