Communication clandestine en prison

L’isolement cellulaire et l’obligation au silence caractérisent le quotidien des détenus. Les seuls mots tolérés doivent concerner le travail en atelier et être rigoureusement prononcés à voix basse. S’organise ainsi une forme de communication clandestine qui se développe dans les marges des ouvrages de la bibliothèque, avec de petits billets, avec parfois un langage crypté. Le papier à disposition des détenus est contrôlé par la direction, ce qui limite énormément la production écrite en dehors de ce qui est autorisé.

Comme toute entorse au règlement, la communication clandestine donne lieu à des punitions.

Message clandestin écrit sur la page d’un livre puni de 2 jours de cachot et 10 jours de cellule.
[Archives d’État de Genève, Prisons Cf 77]