Le travail contribue à alléger les charges financières de l’institution, à améliorer le quotidien des détenus, mais il est aussi considéré comme un moyen de redressement : il rythme la journée, discipline les esprits, combat l’oisiveté et les vices. Il faut donc inculquer l’amour du travail aux détenus.
Dans certains cas, la prison représente aussi un moment de formation, d’apprentissage d’un métier dans l’idée de pouvoir l’exercer une fois la liberté retrouvée. Ainsi, beaucoup de correspondances entre les détenus et le Directeur concernent des demandes d’emploi ou de changement de place de travail dans la prison.
En Suisse, aujourd’hui encore, les détenus sont contraints de travailler.
Dr. Charles Coindet (membre de plusieurs sociétés savantes et médecin de la Maison des aliénés du canton de Genève), Mémoire sur l’hygiène des condamnés détenus dans la Prison pénitentiaire de Genève (1838).
Un détenu demande au Directeur de la prison d’apprendre le métier de cordonnier.
[Archives d’État de Genève, Prisons Cf 15]
Un détenu demande au Directeur de la prison d’apprendre le métier de cordonnier.
[Archives d’État de Genève, Prisons Cf 15]
J. V. Hurblin (président de la Société suisse des prisons), La Société suisse des prisons. Coup d’oeil sur son activité pendant les 25 premières années de son existence (1893).
J. V. Hurblin (président de la Société suisse des prisons), La Société suisse des prisons. Coup d’oeil sur son activité pendant les 25 premières années de son existence (1893).
Dr. Charles Coindet (membre de plusieurs sociétés savantes et médecin de la Maison des aliénés du canton de Genève), Mémoire sur l’hygiène des condamnés détenus dans la Prison pénitentiaire de Genève (1838).
Un détenu demande au Directeur de lui accorder de dépenser 5 francs supplémentaires par mois.
[Archives d’État de Genève, Prisons Cf 131]
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