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La dette, ennemie ou … amie de la croissance ?

Qu’elle émane des Etats, des ménages ou des entreprises, la dette est généralement perçue comme le mal dont il faut combattre les excès. Au final pourtant, la dette compte moins que la faculté des endettés de pouvoir en financer les coûts. Il en ira ainsi de la facture de la pandémie.

Le point de vue de Michel Girardin, chargé de cours à la GSEM : qu’elle émane de l’Etat, des ménages et des entreprises, la dette ne devient problématique que lorsque la charge d’intérêt se révèle excessive. La dette peut donc se révéler utile et être l’amie de la croissance, pour autant que le service de la dette soit maîtrisé. Ainsi, il est préférable d’être dans une situation à la japonaise où l’endettement atteint 200% du PIB avec un taux d’intérêt à 1%, que d’avoir une dette de 100% du PIB mais un intérêt à 4%. Dans le premier cas de figure, votre service de la dette représente 2% du PIB, alors que dans le deuxième, il atteint le double.

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