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Un nouveau «quoi qu'il en coûte» de la BCE ?

Ce 26 juillet 2012, Mario Draghi sauve un euro attaqué de toute part. Le Président italien de la BCE lâche 3 mots, qui vont le faire entrer dans la légende: «whatever it takes!». Une formule choc pour signifier aux spéculateurs anti-euro que la banque centrale européenne est prête à tout pour préserver la monnaie européenne.

Dans cet article, Michel Girardin, chargé de cours à la GSEM, évoque les moyens et les méthodes pour défendre la monnaie européenne. Il rappelle également les critères de Maastricht, fixés à 3% de déficit et 60% de dette et qui représentent les fondements de la monnaie unique européenne. Il souligne à cet égard que l’Italie, par exemple, a aujourd’hui déjà atteint un déficit de plus de 13% de son produit intérieur brut et une dette qui dépasse les 150% du PIB. Selon lui, la BCE a aujourd’hui bien raison de poser des conditions pour ses achats intempestifs d’obligations: l’Italie devra engager des réformes, avec ou sans Mario Draghi à la tête du pays.

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