Microphotographies de coupes transversales réalisées dans des pétioles de diverses plantes :
haricot, ortie, tabac,figuier, céleri, vigne, xanthosoma, citronnier

Chez les dicotylédones la feuille s’insère le plus souvent sur la tige au niveau d’un nœud par l’intermédiaire d’un pétiole, plus ou moins long, qui rattache donc le limbe à la tige. Le pétiole joue deux rôles essentiels : un rôle mécanique (résistance au vent) et un rôle d’orientation du limbe par rapport à la lumière. Certaines feuilles ne présentent cependant pas de pétiole : elles sont dites sessiles. Chez les monocotylédones le pétiole est rarement présent.
La section d’un pétiole est en souvent circulaire ou semi – circulaire mais il y a une grande variabilité de sa forme et aussi de son anatomie. Sa section peut être aussi aplatie ou triangulaire. Les pétioles de certaines plantes comme la rhubarbe et le céleri sont utilisés à des fins alimentaires.
Dans un pétiole on trouve les mêmes tissus que dans la tige. Le pétiole est limité par un épiderme pourvu d’une cuticule et souvent de poils et de stomates. Sous l'épiderme on peut trouver du parenchyme, des couches de tissu de soutien, le plus souvent du collenchyme et des faisceaux conducteurs. Du parenchyme occupe aussi le centre du pétiole. Les faisceaux conducteurs montrent une grande variété d'arrangements. Ils sont souvent de taille inégale et se prolongent dans la nervure principale du limbe et dans l’entrenœud. Le xylème est orienté vers le centre de l'organe et le phloème vers l'intérieur comme dans la tige. Ils sont le plus souvent disposés sur un seul cercle parfois sur deux cercles.

Toutes les coupes présentées sur ce site ont été réalisées, colorées et photographiées à l'unité d'histologie et de cytologie végétale. La coupe de pétiole de Figuier commun (2) ci dessous est une coupe de la collection de Georges Roux.

Haricot

Figuier commun (1)

 Vigne