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Genève se confronte au casse-tête de l'application du salaire minimum

L'introduction du salaire minimum à Genève suscite de fortes tensions. Si le salaire d'entrée est plus élevé, les employeurs seraient peut-être tentés de prendre quelqu'un de plus qualifié, évalue Giovanni Ferro-Luzzi, professeur à la GSEM. Il souligne également qu’il sera difficile de voir un rééquilibrage des salaires au sein des entreprises en raison de la crise sanitaire. Dans tous les cas, le professeur rappelle que la mise en pratique du salaire minimum à Genève doit être étudiée : ce n'est que dans un an ou deux ans qu'on pourra effectuer une analyse coût/bénéfice.

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