Le Temps

Développer ses «soft skills», apprendre l’inné

Comment se former à être créatif, curieux ou à bien communiquer alors que ces facultés semblent être une question de personnalité ?

Les soft skills font la différence lors des entretiens d’embauche. Dans un monde du travail où les interactions sont toujours plus fréquentes, les soft skills sont essentielles. Des robots pourront nous remplacer pour les hard skills, pour les soft skills, jamais ! Vous avez forcément déjà entendu une de ces trois phrases.

Pour les managers, la maîtrise de ces facultés est en effet essentielle. L'EMBA (Executive Master in Business Administration) de la GSEM l'a compris. Cette formation continue à temps partiel sur deux ans, axée sur la gestion et destinée aux cadres, propose tout aussi bien des cours de finance et d'économie que de leadership et de communication. Plus on avance dans sa carrière, plus on réalise l'importance de savoir travailler avec les autres, note Judith Schrempf-Stirling, professeure à la GSEM et directrice de l'EMBA. Mais cet apprentissage, pense la directrice, doit se faire essentiellement par la pratique. C'est comme le tennis, il faut connaître les règles, mais surtout s'exercer pour progresser. Les participants à l'EMBA doivent ainsi en permanence travailler en groupe, résoudre des problèmes en lien avec des cas réels en entreprise, faire face à la pression du temps et présenter leurs résultats devant la classe. Autant de compétences douces mobilisées et entraînées.

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