2017

Deux doyens nommés en droit et en théologie

Deux nouveaux doyens entreront en fonction le 15 juillet prochain à l’Université de Genève, tous deux nommés par le recteur Yves Flückiger, sous proposition des conseils participatifs propres à chaque Faculté concernée. Le professeur Bénédict Foëx succèdera à la professeure Christine Chappuis à la tête de la Faculté de droit, pour une durée de quatre ans. Le professeur Ghislain Waterlot, quant à lui, a été nommé doyen de la Faculté de théologie, prenant la suite de Jean-Daniel Macchi.

b-foex.jpgBénédict Foëx a débuté sa carrière à la Faculté de droit de l’UNIGE. Après avoir obtenu sa licence et son doctorat, il prend la mer pendant une année avant d’effectuer son stage d’avocat. Très vite, il s’oriente vers les droits réels, enthousiasmé par l’enseignant de l’époque. «Le droit peut être comparé à un puzzle: au début, vous n’avez que quelques pièces et vous ne percevez pas l’image, mais plus vous avancez, plus les choses prennent forme et cela devient passionnant», image-t-il. Après avoir pratiqué le barreau pendant quelques années, il est nommé professeur ordinaire à l’UNIGE en 1995, tout en maintenant une activité de conseil auprès d’une étude. Spécialisé notamment dans le droit des sûretés, il a développé l’enseignement de cette branche, jusqu’alors peu présente dans les cursus académiques en Suisse.

«Nous avons la chance d’avoir une Faculté qui bouillonne d’idées et de projets, je vois en ce poste de doyen le moyen de soutenir ces initiatives, de favoriser leur réalisation», explique le professeur Bénédict Foëx. Grâce à la richesse de leurs profils, théoriciens, praticiens, pédagogues et chercheurs apportent tous leur pierre à l’édifice. Il s’agit de consolider ces excellents acquis et d’établir une cohésion entre les différents domaines développés à l’UNIGE. «Il me semble primordial de tenir compte des besoins de chacun, de soutenir de nouveaux projets innovants, tout en renforçant les enseignements de base, sans quoi rien ne serait possible», ajoute le nouveau doyen. Pour l’aider dans cette tâche, il est secondé par les vices-doyens Alexandre Flückiger (professeur de droit public) et Sylvain Marchand (professeur de droit des obligations), qui cumulent ainsi tous deux un deuxième mandat. Le décanat sera complété prochainement par un-e troisième vice-doyen-ne.

g-waterlot.jpgNé à Roubaix, Ghislain Waterlot a suivi des études de philosophie à l’Université de Lille où il a été assistant jusqu’en 1993. Maître de conférences à l’IUFM de Grenoble, il rejoint l’UNIGE en 2005 comme MER puis comme professeur de philosophie de la religion et d’éthique. D’abord spécialiste de philosophie morale et politique, il s’est tourné ensuite vers l’étude de la pensée religieuse de Jean-Jacques Rousseau et de Henri Bergson, sur lesquels il a écrit plusieurs ouvrages. Depuis 2007, il travaille également sur la question de l’expérience religieuse et mystique.

Le développement des MOOC’s (Massive Open Online Courses) et de l’enseignement à distance, ainsi que le renforcement des collaborations scientifiques internationales dans le domaine de la recherche, font partie des priorités du nouveau décanat. «La recherche est essentielle, elle contribue à accentuer le rayonnement de la Faculté de théologie dont l’objet est la connaissance des protestantismes, du christianisme et plus largement l’étude critique du fait religieux», explique Ghislain Waterlot qui détaille: «Nous souhaitons consolider les partenariats scientifiques existants avec la France ou la Corée du Sud par exemple, mais également en développer de nouveaux, notamment avec des institutions américaines.» Second axe de travail, le développement des projets de recherche FNS dont certains sont déjà en cours: par exemple une édition de textes de Jean Calvin ou une étude sur les dimensions sociale et politique de la spiritualité de Madame Guyon.

Au sein du décanat, le professeur Hans-Christoph Askani, vice-doyen de la Faculté depuis quatre ans et confirmé à ce poste, se concentrera plus particulièrement sur les relations avec le monde alémanique, et notamment les Facultés soeurs des universités de Zurich et Bâle. Les relations avec les Eglises et le monde oecuménique seront quant à elles, plus spécialement portées par la nouvelle vice-doyenne, Elisabeth Parmentier, professeure à l’UNIGE depuis 2015. L’ouverture en 2016 d’un enseignement de théologie catholique s’inscrit dans cette dynamique.

12 juillet 2017
  2017