Comment somnifères et tranquillisants mènent à l’addiction
Somnifères et tranquillisants peuvent entraîner un comportement addictif compulsif. Comme le montre une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) on pourrait en principe éviter ce type d’effet secondaire à l’avenir. Les résultats de cette étude, menée par l’équipe du professeur Christian Lüscher à l’Université de Genève, font l’objet d’une publication dans la revue Nature. Les scientifiques ont réussi à démontrer comment les somnifères et tranquillisant ont des effets similaires aux autres drogues comme l’héroïne ou le hachich.
Le laboratoire du professeur Lüscher ne se limite pas à étudier la vulnérabilité individuelle à l’égard de substances pharmacologiques mais s’intéresse également aux addictions à l’égard du tabac, de l’alcool, des jeux du hasard et de la cocaïne. Signalons par ailleurs et à ce titre qu’un chercheur de cette même équipe, Manuel Mameli, a reçu la semaine dernière le prix spécial Pfizer 2010 pour ses travaux menés sur l’addiction à la cocaïne.
10 février 20102010