En 1977, les Nations unies officialisent le 8 mars en tant que Journée internationale pour les droits des femmes, invitant tous les pays et la société civile à se sensibiliser à toute forme de discrimination.
Le Service égalité & diversité de l’université s’associe depuis de nombreuses années à cette Journée internationale en organisant des événements ou en relayant les activités de la communauté universitaire.
Le Service égalité & diversité sera présent au cœur du hall d’Uni Mail en compagnie de nombreuses associations.
Au programme: stands d'informations, quizz, diffusions de vidéos et de nombreuses activités.
En présence des associations et Services suivants:
ADEFEP (Association des Etudiant.e.x.s en Formation Enseignement Primaire) ; ADEPSY (Association des étudiant·e·x·s en psychologie) ; AED (Association des Etudiant.e.s en Droit de l’Université de Genève); AEP (Association des Etudiants en Physique); AES (Association des étudiant-e-x-s en sociologie); AGFDU (Association Genevoise des femmes diplômées des université); Amnesty UNIGE; ASEMA (Association des étudiant.e.x.s de l'Université de Genève pour l'étude du marxisme ); EDD (Etudiant-e-s pour le Développement Durable); STIG (Association des Etudiants Tessinois de l’Université de Genève); Agenda 21 - Ville de Genève; Bibliothèques de l'UNIGE et Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités (CMCSS).
Une conférence suivie d’une table ronde avec (sous réserve) :
Alexander Barclay, délégué au numérique du canton de Genève
Lynn Bertholet, présidente Association Épicène
Marjorie de Chastonay, députée au Grand Conseil
Isabelle Collet, professeure, spécialiste genre et numérique
Laura Keller, citoyenne
Bertrand Kiefer, théologien et éthicien
Laura Tocmacov, directrice impactIA Foundation
Jolan Venchiarutti, citoyen
Blerina Zoto, présidente du CLAFG (Centre de Liaison des Associations Féminines Genevoises)
Animée par Romaine Jean.
La Commission de l’égalité de la Faculté de traduction et d’interprétation vous invite au MIDI ÉGALITÉ DE LA FTI le jeudi 7 mars 2024 de 12h15 à 14h | Uni Mail, salle M2160
Présentation de mémoires de Master portant sur les questions de genre, d’égalité ou de diversité par Eva Remondeulaz, Myr Bloch, Florine Voisard et Julie Perrissin-Fabert.
Exposé suivi d’une discussion collégiale.
Conférences et table-ronde
A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les HUG et la Commission de l’Egalité de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, ainsi que le Groupe «médecine, genre & équité» de la Faculté de médecine, vous invitent à une soirée autour du consentement dans les soins, permettant la discussion autour de ces questions. Cette soirée s’adresse aux étudiant-es en médecine ainsi qu’aux médecins en formation, mais est ouverte également au grand public intéressé par la thématique de cette année.
Programme
17h30-19h00
Conférences suivie d'une table-ronde modérée par Dre Sara ARSEVER, Médecin-adjointe, Unité de santé sexuelle et planning familial, HUG & Membre du groupe "médecine, genre et équité" de la Faculté de médecine UNIGE
Conférences
« Introduction aux notions de consentement et de violences dans les soins » Dre Lorena Mackinnon Lacasa, médecin interne, HUG & Membre du Groupe médecine, genre et équité de la Faculté de médecine UNIGE
« Il est du devoir du patient de consentir à son médecin » - une petite histoire des paternalismes médicaux et des figures du consentement du 19e siècle à nos jours Dre Aude Fauvel, Institut des humanités en médecine, CHUV-UNIL
« Présentation d’un atelier de réflexion autour du consentement et de la relation soignant.e.x/soigné.e.x» Lucie Milani et Léa Gonik, L’Achillée - Association de soins féministe et autogérée
Sans inscription.
L'événement ne sera pas enregistré.
Organisation
HUG & Commission de l'Égalité de la Faculté de médecine de l'UNIGE
Avec le soutien du Service égalité & diversité UNIGE
Comité d’organisation:
Groupe "médecine, genre & équité" - Faculté de médecine UNIGE
Elena Tessitore (UNIGE/HUG), Sara Arsever (HUG), Lorena Mackinnon Lacasa (HUG)
contact: facmed@unige.ch
À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Commission égalité de la Faculté des sciences de la société invite Eléonore Lépinard à présenter son ouvrage Féminisme publié aux éditions Anamosa (collection « Le mot est faible »), en librairie le 29 février 2024. L’événement se tiendra le vendredi 8 mars à 12h15 en salle MR070.
Présentation de l’ouvrage:
Féminisme. Un mot explosif, qui serait pour certain·es, à chaque époque, porteur d’excès, d’une demande d’égalité risquant de renverser l’ordre établi, d’un désir d’imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau langage. Un mot brûlant aussi, dont l’incandescence est aujourd’hui ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension planétaire. Un mot porteur de contradictions également, car la tentation est toujours grande d’imposer une définition commune et légitime du féminisme pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce projet politique, et le risque tout aussi grand que cette définition se révèle excluante. Les rassemblements de toutes, #NousToutes, contrastent ainsi avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par les exclu·e·x·s d’un discours qui se veut universaliste mais qui ne manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour d’un « bon » féminisme, accessible à certaines et pas à d’autres...
Face à tout cela et à ces avalanches de tendances ou de versions (féminisme radical, business feminism, féminisme matérialiste, afro- féminisme, transféminisme, féminisme queer, écoféminisme...), on peut se demander si le mot peut désigner un projet commun dont les contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble s’énoncer au nom d’un sujet qui a l’apparence de l’évidence, les femmes, peut-il s’avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu’aux limites de ses possibilités et de son histoire puisque, dans certains contextes, il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui l’ont tant combattu, les idéologies de droite voire d’extrême droite ? Y a- t-il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à l’éclatement et à la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ?
L’autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont essentiels au féminisme, au sens où le féminisme porte une exigence toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques d’émancipation. Pour autant, accepter l’importance de ces conflits n’est pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là.
Éléonore Lépinard est sociologue, professeure en études de genre à l’Université de Lausanne. Ses travaux portent sur les mouvements et les théories féministes, l’intersectionnalité, le genre et le droit. Elle est notamment l’autrice de : Pour l’intersectionnalité (avec Sarah Mazouz, Anamosa, 2021), Les Théories en études de genre (avec Marylène Lieber, « Repères », La Découverte, 2020) et de Feminist Trouble, intersectionality Politics in Post-secular Times (Oxford, 2020). Elle a également codirigé plusieurs ouvrages : Genre et islamophobie (ENS éditions, 2021, avec O. Sarrasin et L. Gianettoni), Intersectionality in Feminist and Queer Movements (Routledge, 2020, avec E. Evans), L’Intersectionnalité. Enjeux théoriques et politiques (avec F. Fassa et M. Roca i Escoda, La Dispute, 2016).
La Librairie du Boulevard, partenaire de l’événement, proposera des ouvrages à la vente.
Organisation
Commission égalité de la Faculté des sciences de la société
Venez vous faire prendre en photo et ajouter votre portrait sur la façade d'Uni Mail et vous associer aux messages de paix portés en cette journée internationale des droits des femmes.
Discours de Markus Mäder, Secrétaire d'État à la politique de sécurité suisse, suivi d’une table ronde sur le rôle des femmes dans les processus de paix et de sécurité.
Événement organisé par le Département des Opérations de maintien de la Paix de l'ONU, à ONU Femmes, au Canton de Genève et à la Confédération suisse et l’Université de Genève.