Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne
Nouvel essor pour l’Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne |
150 collaborateurs, 350 étudiants, plus de 80 doctorants, 6000 m2 de surfaces, cinq unités de recherche et d'enseignement, notamment en chimie thérapeutique, pharmacologie et pharmacogénomique, un partenariat avec la pharmacie hospitalière et communautaire, telles sont certaines des caractéristiques qui font de l'Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) un des plus grands centres d'étude et de recherche en sciences pharmaceutiques d'Europe.
Les Sections de pharmacie des Universités de Lausanne et de Genève viennent d'achever leur regroupement pour donner naissance à l'Ecole de Pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) située sur le site de l'UniGe, au bord de l'Arve. Afin de marquer son nouvel essor et de mieux se faire connaître, l'EPGL a organisé une journée scientifique le vendredi 4 mars 2005. Cet événement a été marqué par des conférences de haut niveau, telles que celle du prof. Kurt Hostettmann portant sur les plantes médicinales dans l'art et l'histoire ou celle de la Dr. Corinne Charles sur la pharmacie et les pharmaciens en Suisse romande aux XVe et XVIe siècles. Cette journée constituait aussi une rencontre nationale et internationale, organisée à l'UniGe, entre les différents acteurs du monde des sciences pharmaceutiques, que ce soit les industries, les officines, les hôpitaux ou les universités.
Un succès bi-cantonal
Cofinancée par les cantons de Vaud et de Genève et dotée d'un conseil de surveillance paritaire, l'EPGL compte environ une quinzaine de groupes de recherche. Citons parmi eux le groupe de pharmacochimie, dirigé par le prof. Pierre-Alain Carrupt, qui développe des méthodes expérimentales et théoriques originales capables de quantifier les interactions d'un médicament avec ses partenaires biologiques tels que cible thérapeutique ou membrane biologique. Destinées à accélérer la découverte de composés chimiques d'intérêt thérapeutique et à optimiser l'efficacité, la sélectivité et la sécurité des candidats médicaments retenus, ces recherches sont actuellement focalisées sur certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson.
En outre, le groupe de biochimie pharmaceutique du prof. Leonardo Scapozza est dédié au développement de nouvelles stratégies et principes actifs pour traiter le cancer et la malaria en s'appuyant sur une meilleure compréhension des interactions médicament-protéine cible. Quant à l'équipe de pharmacognosie et phytochimie dirigée par le prof. Kurt Hostettmann, son activité de recherche porte sur la découverte de nouveaux composés naturels à des fins thérapeutiques, issus de plantes, notamment pour lutter contre des maladies liées au vieillissement et des maladies parasitaires tropicales négligées. Le groupe effectue des recherches sur des plantes de provenance très diverse et bénéficie d'une infrastructure importante qui lui permet d'effectuer différents tests d'activités biologiques pour dépister de nouveaux principes dans les extraits végétaux bruts.
Enfin, signalons encore le groupe dirigé par le Dr. Olivier Jordan qui travaille sur le développement de biomatériaux à applications médicales. Ces matériaux biocompatibles injectables sont destinés au traitement de tumeurs ou de pathologies vasculaires.
4 mars 20052005