Un sentiment généralisé de crise
La notion de crise est susceptible d’interprétations variées et parfois contradictoires. On a pu parler de théologie de la crise, de crise des valeurs, de crise économique et financière doublée d’une crise sociale, morale et peut-être même métaphysique. «Faire face à la crise», le colloque annuel de l’Association de théologiens pour l’étude de la morale, organisé du 28 au 31 août par l'Institut Romand de Systématique et d'Ethique, entend porter sur cette notion un regard éthique et théologique.
Les Eglises chrétiennes ne sont pas épargnées par le sentiment et l’expérience de la crise, comme le montrent en particulier le débat sur la laïcité, les discussions autour du relativisme éthique ou encore les incertitudes croissantes au sujet du rôle du magistère. La caractérisation, la périodisation et le diagnostic de crises particulières entretiennent des liens significatifs avec l’interprétation théologique des signes des temps ou d’un kairos déterminé. En même temps, la crise prend des aspects personnels ou vocationnels.
Comité scientifique, organisation et accueil : Dimitri Andronicos (UNIGE), Marjolaine Blanc (UNIL), Alberto Bondolfi (UNIGE), Françoise Busset (UNIL), François Dermange (UNIGE), Nadia Yala Kisukidi (UNIGE), Annick Müller (Corcelles), Denis Müller (UNIGE et UNIL), Noémie Steffen (UNIGE), Ghislain Waterlot (UNIGE).
«Faire face à la crise»
Uni Bastions, salle B111
Du 28 au 31 août
2012