2013

Une étude précise l'apport du secteur international sur la région genevoise

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Un franc sur cinq gagnés par le canton de Genève est fourni par les multinationales et les organisations internationales. C’est l’une des conclusions d’une étude commandée par la Fondation pour Genève afin d’évaluer l’impact sur Genève et la région lémanique du secteur international.

Nul ne peut ignorer le poids de ce secteur sur la vie économique, sociale et culturelle de Genève. Au cours de cette décennie, Genève a toutefois été traversée par de délicats problèmes de logement, de mobilité et de sécurité. Le climat s'est progressivement tendu. Une situation particulièrement préoccupante à l'heure où la concurrence entre « villes mondiales» est sans merci.

Cette situation a incité la Fondation pour Genève à disposer d’un outil susceptible de fournir à tout décideur politique et privé un état des lieux clair et précis. Pour cela, elle s’est adressée aux quatre principaux centres universitaires de la région: les Universités de Genève et de Lausanne, représentées respectivement par son vice-recteur, le professeur Yves Flückiger, et la directrice adjointe du CREA, le professeur Délia Nilles, l'EPFL avec le professeur Jacques Levy et l'Institut de hautes études internationales et du développement avec le professeur Cédric Dupont.

Si l’étude met en évidence l’impact positif du secteur international en termes de valeur ajoutée, elle démonte aussi certaines idées préconçues, en montrant, par exemple, que les sociétés multinationales n’emploient pas plus de personnes étrangères que les entreprises genevoises (43.6% des employés sont Suisses chez les premières contre 42,1% chez les secondes).

Télécharger l’étude
Fondation pour Genève

25 mars 2013
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