Ma thèse en 180 secondes
Léonie Pellissier, 2ème prix du jury
Faculté des sciences
(c) C. Da Silva
Étude compréhensive de champignons endophytes isolés des feuilles d'un palmier de la forêt Amazonienne: un modèle pour déchiffrer les interactions plante-microbe et explorer leur diversité chimique et potentiel bio-actif
Passionnée de longue date par l'utilisation des plantes en tant que remèdes, Léonie a poursuivi des études de pharmacie pour devenir herboriste. De plus en plus intriguée par le potentiel médicamenteux des plantes, elle a ensuite entrepris un Master sur les molécules naturelles et cibles thérapeutiques au Museum National d'Histoire Naturelle de Paris. Ce master l'a menée en Ecosse où elle a pu faire ses premiers pas dans la recherche et l'extraction de molécules bioactives à partir d'organismes marins tels que des éponges. Sa passion pour les substances naturelles à potentiel thérapeutique se poursuit aujourd’hui dans le cadre de son doctorat. Précisément, elle consacre son énergie à l’étude des champignons microscopiques vivant en symbiose avec un palmier de la forêt amazonienne. Cette relation écologique si singulière s’avère être une incroyable fabrique de molécules. A terme, son projet a pour objectif d’évaluer l’activité antimicrobienne et anticancéreuse de ces composés ainsi que de comprendre leur rôle dans la symbiose de ces organismes. Pendant son temps libre, Léonie s'est passionnée pour le trapèze (art du cirque). Elle retrouve dans ce sport une forme d’expression artistique lui apprenant la maîtrise de soi, de l'espace et la conscience du vide en liant concentration, danse et improvisation. Si elle n'était pas chercheuse, Léonie aurait voulu être conservatrice et illustratrice de plantes au sein d'un jardin botanique, pour lier la science à l'art et œuvrer dans le respect de la biodiversité.
Portrait de Léonie Pellissier
Prestation de Léonie Pellissier au concours Ma thèse en 180 secondes UNIGE 2021