Semaine des droits humains

Speed debating

Discussions

Mercredi 23 novembre, 18h

Uni Mail | M1130 et M1193

 

 

Les libertés d'expressions face aux enjeux mondiaux
Les associations estudiantines AESPRI (Association des Étudiants en Sciences Politiques et Relations Internationales) et Foraus organisent à nouveau cette année l’événement Speed debating. Cet événement cherche à se démarquer des conférences habituelles en favorisant l’échange et le débat en petit comité avec les intervenant-es.

Deux groupes traitant de deux thématiques en lien avec les libertés d’expressions sont proposées. 30 à 40 places sont disponibles par thématique.  Pour assurer ce format, l’événement est sur inscription. Les personnes inscrites sont réparties en quatre groupes de dix et passent 20 minutes avec chacun-e des quatre intervenant-es. À la fin des 20 minutes, les groupes changent de table et discutent avec un-e autre intervenant-e.  Chaque intervenant-e commence par faire une courte présentation, suivie d’une discussion avec le public, facilitée par un-e modérateur-rice.

Les deux sessions de spped-debating se dérouleront en même temps. Elle seront suivies d'un moment d'échange informel durant lequel les deux groupes seront réunis.

Les intervenantes et intervenant aux deux sessions

Speed debating A : la liberté d’expression dans les réseaux sociaux et médias

Katarina Gvozdic est Maître Assistante dans l'équipe « Instruction, Développement, Éducation, Apprentissage »  à la Faculté de psychologie et science de l’éducation (FPSE) et chargée de cours à l’Université de Genève. Titulaire d’un doctorat en psychologie cognitive, sa thèse traite des représentations des enseignant·e·s et des élèves en résolution de problèmes arithmétiques à énoncés verbaux à l’école primaire. Elle travaille actuellement sur le développement conceptuel et ses recherches articulent les questions d’apprentissage et de développement dans une perspective d’intervention scolaire. 

Nathalie Mallet-Poujol, docteure en droit, est directrice de recherche au CNRS, après avoir exercé la profession d’avocate au barreau de Paris. Elle travaille au sein du CEPEL-UMR 5112, Université de Montpellier. Ses travaux portent principalement sur le droit de la presse et la protection des données personnelles. Elle étudie notamment les mutations juridiques suscitées par internet, comme la question de la liberté d’expression sur internet, la lutte contre les fake news ou le droit à l’oubli numérique.

Denis Masmejan est le Secrétaire Général de la section suisse de Reporters sans frontières. Il a suivi une formation juridique dont il ressort docteur en droit et est chargé de cours en droit des médias à l’Université de Neuchâtel. Il a précédemment travaillé en tant que journaliste pour le Nouveau Quotidien et le Temps chez qui il s’intéressait principalement aux questions politiques et constitutionnelles suisses. Il partage ses compétences en tant que membre du Conseil de la presse, instance déontologique des journalistes suisses.

Karen Pelletier est assistante de recherche et d'enseignement, et doctorante en études des médias et de la communication à l'Université de Genève. Après un Bachelor en sociologie, elle obtient en 2017 un Master en journalisme et communication, orientation sciences de la communication et des médias à l’Université de Genève. Elle se spécialise par la suite dans la communication digitale et complète son cursus par le Diplôme d’études avancées (DAS) en communication digitale, expertise web et réseaux sociaux. Aujourd'hui, elle poursuit son parcours académique par une thèse de doctorat dans laquelle elle s'intéresse aux liens entre santé sur les médias sociaux.

Inscriptions Speed debating A
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Speed debating B : la liberté d’expression des femmes dans le monde 

Virginie Cavalli est juriste à Unisanté. Elle est également conseillère communale pour le parti des Vert'libéraux à Lausanne et Vice-Présidente du parti à l’échelle du Grand Lausanne. Elle est engagée politiquement sur de nombreux sujets dont la transition énergétique, l’aménagement du territoire, la santé sexuelle et les relations Suisse-UE ou encore le service citoyen. Elle articule ses préférences politiques autour de ses mandats politiques et de son appartenance au Think Thank Foraus et du mouvement d’Operation Libero. 

D’origine marocaine, Badia El Garbi-El Koutit est fondatrice et directrice exécutive de l’Association pour la Promotion des Droits Humains (APDH). Sans but lucratif, apolitique et areligieuse, celle-ci a pour objectif prioritaire de promouvoir les droits humains sur le terrain et, notamment, de sensibiliser au quotidien les populations les plus vulnérables de Genève à leurs droits fondamentaux. Spécialiste de la migration, Badia El Koutit a également fait des études de lettres à la Sorbonne et suivi différentes formations à la gestion non violente des conflits et technique d’écriture en communication. Elle est experte en médiation interculturelle en lien avec les populations du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Badia El Koutit a travaillé comme consultante dans plusieurs ONG et associations. Militante et engagée en faveur des femmes et des droits des étrangers en Suisse, Badia El Koutit s’est vu remettre en 2006 le prix « Femme exilée, femme engagée » par la ville de Genève.

Bahishta Nohtani est née à Nimroz au Sud de la Afghanistan. A l’âge de 22 ans, victime de violences et voyant sa vie menacée, elle a dû quitter le pays avec sa fille, aidée par son employeur. Elle est arrivée à Genève en 2009 et a obtenu un bachelor en médecine dentaire. Bahishta est également la fondatrice et présidente de Afghanistan Women’s Right Association (AWRA). Elle a également participé à la création de l’association Afghan Women Coalition for change (AWCC) en 2022. Ces deux organisations se battent en faveur des droits des femmes, des droits à l’éducation et à la liberté d’expression en Afghanistan.


Valérie Vuille est experte en égalité.  Elle s’est spécialisée dans les questions de genre dans la communication et les médias. Formée en lettres avec un focus littérature et cinéma et en études genre, elle sollicite au quotidien ses connaissances pour former, sensibiliser et proposer des alternatives inclusives aux médias d’aujourd’hui. Elle coordonne décadréE, un institut qui propose un espace de réflexion, de conseil et de formation pour l’égalité dans les médias et la recherche. Pour l’institut, Valérie Vuille est également formatrice en écriture inclusive et visuels inclusifs et coordonne les projets concernant les problématiques de violences sexistes.

Inscriptions Speed debating B

Date:
Mercredi 23 novembre | 18h

Lieu: 
Uni Mail | salles M1130, M1193


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