Coopération interuniversitaire entre le Département F.-A. Forel des sciences de l’environnement et de l’eau et les universités du Sud

Echantillonnage de lixiviat et d’eau de rivière au pied de la décharge sauvage de Celembao (Kinshasa)

Que de bonheur d’enseigner à autant d’étudiants engagés, friands de connaissances et de savoir-faire en matière environnementale! En deux étapes d’une semaine chacune, John Poté, Walter Wildi et Amandine Laffite ont fait succéder des cours ex-cathédra, exercices en groupes, levés de terrain et collecte d’eau, analyse en laboratoire et présentation des résultats obtenus. L’organisation des enseignements était assurée par les professeurs Josué Mubedi, Crispin Mulaji et Pius Mpiana.

L’expérience d’enseignement s’avère particulièrement fructueuse quand un cours théorique est ensuite validé par le constat de terrain et la preuve physico-chimique et bactériologique en laboratoire. Au bout de deux semaines, le diagnostique est limpide: gérer l’environnement d’grande ville africaine de façon saine et rassurante pour toute sa population signifie d’abord gérer le flux des déchets, puis développer, entretenir et surveiller un réseau d’eau potable.

La collaboration d’enseignement et de recherche menée dans le cadre d’un accord officiel entre les trois universités et financée par le Fonds national s’avère fructueuse. Enseignement et recherches en sciences de l’environnement ont pris leur envol: A l’Université de Genève comme dans les Universités de Kinshasa, des équipes compétentes sont en place et collaborent dans un enthousiasme sans faille, comme en témoignent par ailleurs les nombreuses publications. L’action est assurée, en ce qui concerne le financement, jusqu’en 2018. En prolongation et au-delà de l’action purement académique, un projet de développement, à travers une action d’assainissement, est actuellement envisagée avec le soutien de l’Ambassade de Suisse à Kinshasa.

« Ambiance d’étude d’une décharge » dans un quartier de Kinshasa