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La découverte de planètes en orbite autour d'autres étoiles — les exoplanètes — est l'une des découvertes majeures de l'astronomie des dernières décennies. La découverte de la première d’entre elle, en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil appelée 51 Pegasi, a été récompensée par l’attribution du prix Nobel de physique 2019 à deux chercheurs de l’équipe: Michel Mayor et Didier Queloz. Les principaux intérêts dans ce domaine de recherche résident à présent dans la détection et la caractérisation de planètes semblables à la Terre, pour contraindre les conditions physiques et atmosphériques à la surface de la planète et pour rechercher d'éventuels traces de vie dans leurs atmosphères. 

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Aujourd'hui, plus de 5'000 exoplanètes ont été détectées autour d'étoiles semblables au Soleil, des naines rouges petites et froides aux étoiles bleues, plus grosses et plus chaudes que le Soleil. La plupart des exoplanètes connues aujourd’hui n'ont pas d'équivalent dans notre Système solaire: il s'agit de planètes pesant plusieurs fois la masse de la Terre mais plus petites et plus chaudes que nos géantes de glace Uranus et Neptune. Ces "super-terres" ou "mini-neptunes", dont la nature exacte fait l'objet de nombreuses spéculations, enrichissent la galerie des planètes connues, des géantes gazeuses aux planètes rocheuses. Au fil des découvertes de nouvelles exoplanètes et de leurs surprenantes propriétés, les travaux de l'équipe Exoplanètes visent à affiner notre compréhension de la formation planétaire, des mécanismes qui régissent leurs mouvements orbitaux, de leur structure interne et des leurs propriétés atmosphériques, notamment les climats qui règnent. 

M-R diagram (L. Parc).pngLes activités de recherche sur les exoplanètes au Département d’astronomie de l’Université de Genève couvrent la détection et la caractérisation des planètes et des systèmes planétaires. Ces activités sont principalement basées sur une approche observationnelle poussant au développement d’une instrumentation de pointe associée à des programmes d’observations dédiés et soutenu par des développements théoriques concernant la dynamique orbitale et les sciences du climat. Les données obtenues sont mises à la disposition de la communauté scientifique à travers le Data Analysis Center for Exoplanets. Ces activités sont en lien étroits avec l’approche interdisciplinaire développée au sein du Centre pour la Vie dans l’Univers de la Faculté des sciences de l’Université de Genève. Elles s’inscrivent pleinement au sein du Pôle de recherche national PlanetS du Fonds National pour la Recherche Scientifique.