Colloque 2007

Quel avenir électrique pour la Suisse?

Problématique

Les grands débats sur l’avenir énergétique de la Suisse sont de retour. L’actualité des premières semaines de l’année le confirme. Se pose notamment le problème de la sécurité des approvisionnements électriques dans le moyen et long terme, en raison de l’augmentation de la consommation et de la fin de vie des centrales nucléaires actuellement en service. L’opposition entre les partisans de la construction d’un nouveau réacteur nucléaire et ceux de la réalisation de centrales à gaz ne représente que la pointe de l’iceberg de la problématique.

Ces discussions doivent en effet être interprétées à la lumière des succès et des échecs de la politique énergétique suisse, notamment du programme Energie 2000 (1991-2000) et SuisseEnergie (depuis 2001). En outre, il faut tenir compte du fait que l’ouverture des marchés de l’électricité à la concurrence est en train de changer la donne. La loi fédérale sur l’approvisionnement électrique devrait être approuvée au mois de mars ; il en va de même de la révision de la loi sur l’énergie.

Il faut reconnaître que la Suisse, comme les autres pays de l’Union Européenne, reste excessivement vulnérable du point de l’approvisionnement énergétique. Les implications pour la politique environnementale d’une part, qui vise notamment à réduire les émissions de CO2 de 10% en moyenne, et pour la politique économique d’autre part, qui mise sur la croissance économique pour assurer le plein emploi et les acquis sociaux, obligent les décideurs à assumer leurs responsabilités.

La Journée du CUEPE 2007 vous propose de faire le point sur l’avenir électrique de la Suisse avec un programme qui porte d’une part sur les scénarios énergétiques et électriques de moyen et de long terme, et d’autre part sur les options envisageables du côté de l’offre et de la demande pour remplacer les centrales nucléaires actuellement en service.

La présence d’orateurs qui occupent des positions de premier plan dans l’administration fédérale, des entreprises électriques, des bureaux d’ingénieur et dans différentes organisations consentira de vérifier si un «compromis helvétique» est envisageable dans ce domaine. La table ronde permettra aux participants de donner leur contribution à la discussion.