2006

Le mot du nouveau recteur

Le mandat du Rectorat nommé par le Conseil d'Etat pour la période 2006-2007 débute aujourd'hui.
Avec mes collègues vice-recteurs et doyens délégués, nous abordons ce nouveau défi avec sérénité et humilité.
Sérénité parce que nous savons pouvoir nous appuyer, pour accomplir efficacement notre tâche, sur la très grande qualité de la recherche et de l'enseignement pratiqués dans notre université. Le classement mondial des hautes écoles publié par le magazine américain Newsweek, où l'Université de Genève figure à la première place des universités généralistes du continent européen, est encore venu récemment le confirmer.

Humilité parce que les circonstances qui ont présidé à notre nomination nous obligent à redoubler d'efforts pour assurer les citoyennes et les citoyens que chaque franc alloué à notre institution est un bon investissement. Il en découle une responsabilité qui n'échappera à aucun ni aucune d'entre nous.

Le mandat qui nous a été confié est clairement limité dans le temps: dix mois tout juste. Dix mois, c'est à la fois court et long. Suffisamment court pour éviter que nous nous fixions des objectifs irréalistes. Le travail effectué par le Rectorat précédent servira de base à notre action. Durant cette période, nous ne lancerons pas de nouveau projet important.

Mais, dix mois, c'est aussi suffisamment long pour réaliser la tâche que nous a confiée le Conseil d'Etat: assurer la continuité des projets engagés, veiller à une gestion efficace de l'institution, restaurer la confiance entre l'Université et la Cité.

Nous ne détaillerons pas ici plus avant ces différents points, nous aurons en effet largement l'occasion d'y revenir, le 11 septembre prochain, lors de la présentation officielle du nouveau Rectorat aux collaborateurs et à la presse.

Permettez-moi cependant d'insister sur un aspect qui me tient à cœur. Je suis heureux de pouvoir d'ores et déjà m'appuyer sur une équipe du Rectorat complémentaire et très expérimentée. J’entends mettre à profit ces qualités pour renforcer la cohésion au sein de notre direction.

A ce titre, le nouveau Rectorat institue une formule inédite, puisqu'il intègre deux doyens délégués. J'y vois une manière d'associer l'ensemble de la communauté universitaire à notre démarche. Nous le savons tous, l'essentiel du travail fourni à l’Université s'effectue dans les facultés. Ces deux doyens délégués seront idéalement placés pour relayer les décisions du Rectorat, tout en se faisant l'écho des réactions des chercheurs et des enseignants auprès de la direction.

Les très bons rapports que chacun d'entre nous entretient avec le Conseil de l'Université participeront de même à cette bonne circulation de l'information au sein de l'institution et, au-delà, vers la cité.

Un dernier mot. Je compte sur l'engagement et le sens des responsabilités des membres de la communauté universitaire, qu'ils soient du corps académique ou du corps administratif pour atteindre les buts que nous nous sommes fixés. J'aurai besoin du soutien de chacune et de chacun dans mon travail quotidien. De mon côté, je m'engage à être à l'écoute des collaborateurs et à assurer la pérennité du travail que nous accomplissons.

Jacques Weber, recteur

1 septembre 2006
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