Ma thèse en 180 secondes

Membres du jury

Prof. Jan Blanc
Historien et doyen de la Faculté des Lettres - UNIGE

J.Blanc.pngProfesseur d’histoire de l’art des temps modernes (XVe-XVIIIe s.) à l’Université de Genève, il travaille surtout sur les rapports entre les théories et les pratiques artistiques en France, dans les Pays-Bas et en Grande-Bretagne, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Il accorde également une grande importance à la vulgarisation scientifique, qui consiste non pas à simplifier les résultats de la recherche, qui doit parvenir à montrer que, derrière la simplicité apparente des choses, des phénomènes et des événements, se cache une complexité qui justifie la réflexion, mais à dire simplement et clairement cette complexité. C’est dire, donc, qu’il est ravi de pouvoir comprendre, en 180 secondes, comment cette complexité sera exposée par de jeunes chercheuses et chercheurs de l’Université de Genève.

 

 

Olivier Dessibourg
Journaliste scientifique et directeur de la communication scientifique à la Fondation GESDA

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Physicien et enseignant de formation, Olivier Dessibourg est devenu journaliste scientifique en 2000, travaillant pour plusieurs médias comme Le Temps (où il a établi en 2009 et dirigé la rubrique Sciences), Le Monde ou NewScientist. En 2019, il a co-fondé le média en ligne dédié à la science et la santé Heidi.news. Président de l’Association suisse du journalisme scientifique (2012-2019), il a dirigé le comité d’organisation de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques, à Lausanne en 2019. Auteur de livres, conférencier, enseignant en journalisme et en média training, il est aujourd’hui directeur de la communication scientifique de la Fondation GESDA (Geneva Science and Diplomacy Anticipator) à Genève.

 

 

 

Prof. Silke Grabherr
Médecin légiste et directrice du Centre universitaire romand de médecine légale

S.Grabher.pngMédecin légiste de formation, la Prof. Silke Grabherr est à la tête du Centre universitaire romand de médecine légale qui s’est imposé comme leader mondial dans son domaine. Elle est professeure à la Faculté de biologie et médecine de Lausanne, et à la Faculté de médecine de l’Université de Genève.
Silke Grabherr s’est fait connaitre en Suisse et au niveau international notamment grâce à une méthode d’investigation qu’elle a imaginée lorsqu’elle était étudiante: l'angiographie post-mortem en phase multiple. Cette technique, développée en Suisse romande, est cruciale en médecine légale et est utilisée dans le monde entier. Elle permet de recréer une circulation artificielle post-mortem afin d’analyser les vaisseaux sanguins d’une victime.
La professeure Grabherr a également édité l’Atlas de l’angiographie post-mortem, comme éditeur principal. Elle est vice-présidente de la Société allemande de médecine légale et cheffe des groupes de travail sur l’imagerie forensique de la Société allemande et de la Société suisse de médecine légale. Dans son activité de médecin légiste, elle est sollicitée comme experte dans de multiples affaires juridiques nationales et internationales. Elle a également créé des collaborations avec différentes ONG, dont le CICR.

 

Denis Maillefer
Metteur en scène et codirecteur de La Comédie de Genève

Denis_Maillefer_NielsAckermann.pngMetteur en scène suisse, pédagogue et actuellement codirecteur de la Comédie de Genève, Denis Maillefer débute en 1987 avec Fool for love de Sam Shepard à la « Dolce Vita », salle de concert mythique de Lausanne. Depuis, il a mis en scène une trentaine de spectacles de théâtre, mais aussi d’opéras. Il privilégie un théâtre de l’intime, avec un penchant pour la biographie scénarisée, la fausse biographie, une sorte d’autofiction trafiquée. Ce qui ne l’empêche pas de monter aussi des textes dramatiques. Parmi ses spectacles emblématiques, on trouve : «  Je vous ai apporté un disque »  (2004), une performance qui a tourné dans toute la Suisse et a voyagé jusqu’à Moscou ; « In love with Federer » (2013). Denis Maillefer écrit, réalise et joue, avec Bastien Semenzato, son amour pour le joueur de tennis suisse ; et « Mourir, dormir, rêver peut-être » (2017), théâtre documentaire sur le travail des employés des pompes funèbres.

 

©NielsAckermann

Stefano Pollastri
Lauréat 2021 - Finale UNIGE

S.Pollastri.pngPassionné de science et de musique, Stefano est face à un choix cornélien à la fin de sa scolarité entre les deux carrières. Il décide d’étudier l’ingénierie mécanique à Rome, sa ville natale sans oublier pour autant sa passion pour la musique. C’est sa fascination pour la physique et l’ingéniosité humaine qui l’avait séduite et particulièrement la dynamique des fluides. Professeur de natation, il applique ses connaissances de la dynamique des fluides aux nageurs. Il réalise sa thèse de master en Suède dans laquelle il utilise la dynamique des fluides pour capturer la force de la nature, en particulier le vent. Il s’envole ensuite à Genève dès qu’il apprend qu’une volcanologue de renommée souhaite collaborer avec des ingénieurs. Il réalise alors sa thèse de doctorat sur l’étude des volcans, dont il présentera la substance en 3 minutes lors du concours Ma thèse en 180 secondes UNIGE en 2021 qui lui a value le premier prix du jury.
Après avoir finalisé la publication des résultats de sa thèse de doctorat, il retourne à l’enseignement en travaillant comme professeur de mathématiques dans les montagnes suisses. Parallèlement, il renoue avec sa passion pour la production musicale, qu'il utilise aussi pour communiquer des concepts scientifiques.