Ma thèse en 180 secondes

Andrea Dias Bolivar

Faculté de droit - 3ème prix du jury 2022

 

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La légalité des mesures coercitives unilatérales en droit international
Étude sur la légalité des mesures coercitives unilatérales en droit international


Passionnée de longue date pour les droits de l’Homme et la justice sociale, Andrea a décidé de poursuivre des Études en Politique dans sa ville natale, Caracas. Après un Bachelor en Sciences politiques et relations internationales (Venezuela, 2012), Andrea est partie en France pour continuer ses études grâce à une bourse française nommée  « Victor Hugo » qui l’a menée à obtenir une Maitrise en Action Politique et Politiques publiques (Besançon, 2014). Elle a ensuite entrepris un Master en Droit International public à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I, 2015).
Son parcours académique lui a permis d’intégrer le Service diplomatique de son pays, où elle a servi en tant que Diplomate auprès de l’Organisation des Nations Unies a Genève entre 2015-2019.
Depuis lors, elle s’est spécialisée en droit international, en intégrant la promotion d’Alumni 2020 de l’Académie de droit international de La Haye. Actuellement, elle fait sa thèse sur «La légalité des mesures coercitives unilatérales» sous la direction du Professeur Makane Moise Mbengue. Plus précisément, elle étudie le phénomène de la coercition dans les relations internationales, en tentant de montrer la différence entre une sanction imposée par une organisation internationale ou régionale, et une « mesure coercitive unilatérale » imposée par un État à l’encontre d’un autre État sans autorisation. Son projet a pour objectif de démontrer l’illégalité de ces mesures coercitives, en exposant les injustices que cela peut créer sur la population des États-cibles et sur la réalisation du droit au développement.
Pendant son temps libre, Andrea fait du bénévolat avec des enfants réfugiés dans un foyer à Genève. Elle est par ailleurs passionnée par les animaux, la danse salsa et les patins à roulette. Elle rêve de pouvoir créer une Association pour aider les enfants en difficulté, victimes des mesures coercitives unilatérales. Si elle n'était pas chercheuse, Andrea aurait voulu travailler dans l’humanitaire.