Ma thèse en 180 secondes

Marion Marage

Faculté des lettres - 1er prix du jury 2022
 

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La complexité de la déesse Innana
La complexité de la déesse Innana d’après les textes littéraires en langue sumérienne


Marion est originaire de Normandie, et c’est pour poursuivre sa passion pour l’histoire mésopotamienne qu’elle est actuellement à Genève. Elle a eu la chance d’obtenir un poste en tant qu’assistante en études mésopotamiennes, ce qui lui permet d’enseigner, de partager sa passion pour cette discipline, et de fournir un travail de recherche philologique dans le cadre de sa thèse. Elle essaye, à travers l’étude des textes littéraires cunéiformes de mieux comprendre une déesse du panthéon Mésopotamien : Innana.
 Sa passion pour les systèmes d’écritures l’a mené vers l’étude du cunéiforme. Son intérêt pour l’écriture a commencé alors qu’elle était enfant, après la lecture d’un roman racontant l’histoire d’une petite fille originaire d’Haïti, obligée de quitter les siens et de devenir esclave à cause de la misère. Sa quête de liberté passe par l’apprentissage de l’écriture : quel bonheur de pouvoir déchiffrer les mystérieux signes qui composent notre écriture !
 Pour lier sa passion pour l’histoire et les systèmes d’écritures Marion a suivi le cursus des Sciences Historiques à Strasbourg, où lors d’un cours sur la transmission des mythes à travers l’histoire elle a découvert la Mésopotamie et l’écriture cunéiforme. De là, elle a choisi de faire un Master en Histoire des Religions consacré aux déesses dans le panthéon Mésopotamien. La suite logique a été de poursuivre ses recherches en thèse.
Curieuse et enjouée, si Marion n’avait pas été chercheuse, elle aurait très probablement travaillé dans le monde de la culture et plus précisément de la Pop Culture. Ainsi, un de ses autres rêves serait d’ouvrir un salon de thé proposant un coin librairie, mais également un espace communautaire autour de jeux de sociétés.