MA THESE EN 180 SECONDES 2023

Magali Bossi

Faculté des lettres, lauréate du 2ème Prix, finale UNIGE
 

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Haïku et pizza: une affaire de mondialisation
Haïku(s) français. Circulations, appropriations et reconfigurations d'une formule voyageuse (1905-1939)

Depuis l’enfance, Magali Bossi aime jouer avec les mots et écrire des histoires… c’est sans doute pour ça qu’elle a rejoint la Faculté des Lettres de l’UNIGE. Après un Bachelor en Français moderne et histoire générale, elle part à l’aventure au Japon. Pendant un mois, elle sillonne la région d’Osaka, avec des ami-es musicien-nes et son accordéon. Leur objectif? Nouer des liens grâce à la musique! De retour à Genève, la voici prête pour un nouveau défi: un Master en Langue et littérature françaises modernes. C’est là qu’elle rencontre le haïku – un petit poème d’origine japonaise, qui ne la quittera plus.

Après un Mémoire consacré aux haïkus de la Grande Guerre, elle obtient en 2017 une bourse de recherche de 48 mois, octroyée par le FNS. Sous la direction des profs. Jérôme David et Emmanuel Lozerand, c’est le début d’une odyssée afin d’explorer les premiers pas du haïku en France, au début du XXe siècle. Qui les a écrits? Pourquoi? Selon quelles modalités?

5 ans et 493 pages plus tard, Magali Bossi soutient sa thèse en février 2023. Elle aura analysé des centaines de poèmes et croisé des dizaines de haïjins (poètes et poétesses de haïkus), mais aussi développé des Ateliers Haïku à destination des classes du DIP. En chemin, elle n’aura oublié ni son accordéon, ni son amour des histoires – et poursuivi ses activités de musicienne, d’autrice et de journaliste culturelle. De quoi écrire un haïku, non?

Une vie, mille passions

S’amuser avec les mots

Le sourire aux lèvres.

 

 Portrait                                                                                                      Prestation