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Vera Michalski-Hoffmann a étudié à l’Institut universitaire des hautes études internationales à Genève. En 1987, elle cofonde, aux côtés de Jan Michalski, les Éditions Noir sur Blanc dont l’ambition est de créer des passerelles entre les cultures et les peuples d’Europe en publiant des auteurs et autrices en langues française et polonaise. En 2004, Vera Michalski-Hoffmann crée la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature à Montricher, au pied du Jura suisse, en hommage à son époux décédé deux ans plus tôt. Tout en perpétuant le souvenir de leur engagement commun pour l'écriture, la Fondation a pour mission de soutenir la création littéraire et d’encourager la pratique de la lecture à travers l’organisation d’expositions et d’événements culturels pour faire dialoguer artistes et écrivains/écrivaines, la mise à disposition du public d’une grande bibliothèque multilingue, l’attribution d’un prix annuel de littérature mondiale, l’octroi de soutiens financiers et l’accueil d’écrivains et écrivaines en résidence. Conçue comme une petite cité à l'abri d'une canopée au cœur de la nature, la Fondation offre un lieu de rencontres unique tourné vers le monde.

Le Département d’astronomie de l’Université de Genève, aussi connu sous le nom d’Observatoire de Genève, est l’un des acteurs majeurs du développement et de l’exploitation de spectrographes de haute précision pour la recherche en astrophysique, notamment dans le domaine des exoplanètes.
En 2017, le spectrographe astronomique le plus précis du monde, ESPRESSO, est sorti de la salle blanche de l’Observatoire avant d’être installé sur les VLT, les plus grands télescopes européens. En 2023, c’est NIRPS, un autre spectrographe de précision opérant cette fois-ci dans l’infrarouge, qui a été mis en service. À ses côtés se trouvait déjà HARPS, avec lequel l’Observatoire de Genève avait ouvert en 2003 la chasse aux «super-Terres», donnant l’exemple pour tous les spectrographes à venir.
L’excellence suisse dans ce domaine est le fruit d’une longue tradition de construction d’instruments de pointe, s’appuyant sur le développement constant de nouvelles technologies et ouvrant la voie à de nombreuses découvertes scientifiques autrement inaccessibles. Cette culture institutionnelle, ancrée dès les origines de l’Observatoire de Genève, s’est renforcée avec la construction des premiers spectrographes qui ont mené à la découverte, en 1995, de la première exoplanète par Michel Mayor et Didier Queloz, une avancée récompensée par le prix Nobel de physique en 2019.
Aujourd’hui, les scientifiques de l’Université de Genève travaillent déjà sur les prochaines générations d’instruments, à l’image de RISTRETTO, qui combinera spectroscopie à haute résolution et résolution angulaire suffisante pour observer la lumière réfléchie de Proxima b, l’exoplanète la plus proche de la Terre, ainsi qu’ANDES, le futur spectrographe du télescope géant de 39m de diamètre, capable d’observer les atmosphères de petites exoplanètes avec un niveau de détail inédit.

Dominique Soldati-Favre est professeure titulaire à la Faculté de médecine de l'Université de Genève, où elle dirige le Département de microbiologie et de médecine moléculaire. Son parcours académique a débuté par des études de biochimie, couronnées par un doctorat en biologie moléculaire obtenu à l'Université de Zurich en 1990. Elle a ensuite effectué une formation postdoctorale à l'Université de Stanford, avant d’occuper les fonctions de cheffe de groupe à Heidelberg et de maître de conférences à l'Imperial College de Londres.
Membre de l'Organisation européenne de biologie moléculaire (EMBO), elle a reçu le prix Alice et C.C. Wang en 2019 pour ses contributions majeures dans le domaine de la parasitologie. Elle a récemment été élue à l'Académie américaine des sciences. 
Ses recherches portent principalement sur l'élucidation de la biologie des parasites apicomplexes, avec un accent particulier sur les mécanismes moléculaires qui sous-tendent la motilité glissante et l'invasion des cellules hôtes. Outre ses travaux pionniers dans ces domaines, son équipe explore également les besoins et capacités métaboliques des apicomplexes, élargissant ainsi le champ de leurs investigations.

Quentin Béran est docteur en histoire de l’architecture. Après avoir entrepris des études d’histoire de l’art à l’Université de Genève, il y réalise une thèse de doctorat intitulée Vers une dissolution de l’espace circonscrit dans l’œuvre de Frank Lloyd Wright: le cas des maisons-ateliers, qui a récemment donné lieu à une publication chez MétisPresses. Durant son doctorat, il a également été invité comme chercheur à la Columbia University de New York. Dans ses recherches, il étoffe son analyse architecturale d’un discours sociologique, mettant systématiquement l’être humain au cœur de ses préoccupations. Il étudie ainsi l’architecture avec une approche phénoménologique dans la perspective de saisir les répercussions sensibles du bâti sur ses usagers et usagères. Il entreprend actuellement une recherche postdoctorale sur la question du logement social à Genève à l’entre-deux-guerres à travers la figure d’Arnold Hoechel, pionnier du mouvement de la cité-jardin en Suisse romande. 

Sportif d’élite, Roman Mityukov a obtenu un Bachelor en droit en 2024 à la Faculté de droit de l’UNIGE, où il poursuit actuellement ses études avec un Master en droit économique.

Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris 2024, il pratique la natation depuis son plus jeune âge. Sa discipline de prédilection est le dos, spécialisation où il excelle et décroche de nombreuses médailles. Il est multiple champion suisse et détient plusieurs records nationaux, notamment en 100m et 200m dos. Des médailles mondiales et européennes figurent également à son palmarès. En 2025, il confirme son statut au plus haut niveau en remportant l’or sur 50 m dos et l’argent sur 100 m nage libre aux Championnats suisses. Il s’est également classé 7ᵉ de la finale mondiale du 200 m dos à Singapour, ajoutant une nouvelle expérience internationale à son palmarès.