Biodiversité : les espèces introduites sont plus utiles qu'on le dit

Une équipe de l'UNIGE et de l'Université Brown plaide en faveur d'une réévaluation des espèces non indigènes malmenées. Dans une étude parue dans Trends in Ecology & Evolution et intitulée "Valuing the contributions of non-native species to people and nature", des chercheurs proposent de ne pas prendre en compte uniquement l'impact négatif des espèces non indigènes.

Interviewé par le journal Le Matin, Martin Schlaepfer, co-auteur de l'étude, explique que "la relation que les gens entretiennent avec la nature, sa valeur intrinsèque, les services écosystémiques, l'approvisionnement en ressources sont autant d'éléments que nous apprécions chez les espèces indigènes. Il existe également des moyens de voir que les espèces non indigènes contribuent à ces avantages".

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l'article paru le 12 octobre dans Le Matin. Vous pouvez également écouter une interview de Martin Schlaepfer diffusée le 7 novembre dans l'émission radiophonique "CQFD" de la Radio Télévision Suisse, évoquant les bénéfices des espèces non indigènes.