Philosophie et christianisme chez Maurice Blondel, Simone Weil et Hannah Arendt
ENSEIGNEMENT DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE SEMESTRE DE PRINTEMPS 2022
Philosophie et christianisme chez Maurice Blondel, Simone Weil et Hannah Arendt
Par le professeur Emmanuel Gabellieri Université catholique de Lyon
-
2 journées d’enseignement
Mercredi 30 mars et mercredi 13 avril, Uni Bastions B012| 9h15-17h -
Conférences publiques
Uni Bastions B111| 18h15
• Mardi 29 mars « Simone Weil et l’avenir du christianisme. »
• Mardi 12 avril « Sens de l’action et sens de la vie chez Maurice Blondel et Hannah Arendt. »
Les nombreux parallèles existant quant à la réarticulation systématique entre philosophie et christianisme opérée, d’un côté par M. Blondel (1861-1949), de l’autre par S. Weil (1909-43) n’ont pas été objet des études qu’ils méritent, tant les contrastes apparents entre itinéraires et œuvres n’invitent pas à des rapprochements. Pourtant on ne peut manquer d’être frappé par le même désir de sortir de l’opposition moderne entre « être » et « phénomène » ; de repenser le rapport entre « nature » et « grâce » en donnant un statut philosophique au concept de « surnaturel » ; de rompre avec l’opposition séculaire entre « action » et « contemplation » ; et ultimement d’élaborer une « christologie philosophique ». Le rapport d’H. Arendt (1906-1975) au christianisme s’inscrit davantage dans le cadre de la sécularisation moderne. Mais si la thèse de jeunesse sur saint Augustin conduit à opposer « amor mundi » et « amor Dei », l’anthropologie politique de la maturité voit dans la « natalité », la « promesse » ou le « pardon », des catégories évangéliques de pensée, précieuses pour une philosophie de l’alliance entre les hommes. Considérer les divergences et recoupements avec M. Blondel et S. Weil conduira à tenter un bilan prospectif du rapport entre philosophie et christianisme au XXème siècle et au début du troisième millénaire.
Pour tout renseignement: