Révéler l’Égypte oubliée
Destiné à tout public, Révéler l’Égypte oubliée est écrit par des égyptologues suisses-romands et devrait permettre au lecteur d’en apprendre davantage sur des sujets qu'il connaît forcément un peu (qui n'a pas entendu parler des hiéroglyphes et de Toutânkhamon?), mais également sur la discipline égyptologique en général. Publié dans le cadre d’un programme de commémoration de ces anniversaires, il contient aussi une partie catalogue d’exposition où sont présentés des objets provenant de collections publiques et privées genevoises.
1822: travaillant depuis de longues années sur la célèbre Pierre de Rosette, Jean-François Champollion finit par percer le mystère des hiéroglyphes. Il court au bureau de son frère, ouvre violemment la porte, s’écrie «Je tiens l’affaire!» et s’effondre inanimé sur le sol. Une science nouvelle, l’égyptologie, est née et les pharaons se mettent à parler.
1922: fouillant la Vallée des Rois, Howard Carter met au jour une marche s’enfonçant dans le sol. L’escalier descend jusqu’à une porte scellée qui, après un couloir, aboutit à une seconde porte. Dans l’obscurité, l’archéologue y perce une petite brèche, passe une bougie et jette un regard. Derrière lui, Lord Carnarvon, impatient, lui demande: «Voyez-vous quelque chose?» Carter, médusé, lui répond simplement: «Oui, des merveilles!». Il vient de découvrir le tombeau intact du pharaon Toutânkhamon, rempli de fabuleux trésors.
2022: l’égyptologie moderne célèbre ces deux événements marquants, alors que les recherches continuent à faire progresser nos connaissances sur l’Égypte antique, par les études linguistiques et les fouilles archéologiques.