Vaccination Covid-19
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L’arrivée des vaccins anti-Covid et leur mise à disposition de la population dans le monde entier engendrent de grands espoirs: la perspective de sortir de la pandémie et de retrouver ce qui nous manque, comme retourner aux cours en présentiel, rencontrer ses ami-es, aller au restaurant ou au cinéma, voyager ou encore renouer avec des gestes aussi simples qu’une accolade.
Mais la mise à disposition des vaccins, dans un temps record et dans un cadre aussi large et aussi médiatisé, soulève aussi de nombreuses questions : dois-je me faire vacciner ? Quels sont les risques ? Quels sont les vaccins utilisés ? Sont-ils efficaces ? Combien de temps l’immunité durera-t-elle ? L'exigence d'un certificat de vaccination pour voyager ou pour mes loisirs me permet-il vraiment le libre choix ? Et tant d’autres questions, toutes légitimes, que vous vous posez sans doute.
L’Université invite cinq de ses expert-es à participer à un moment d’échange avec les membres de sa communauté sur le thème de la vaccination contre le Covid-19.
Les nombreuses questions des internautes ont été regroupées en catégories pour lesquelles vous trouverez des réponses ci-dessous. Vous trouverez également sur cette page des liens utiles pour approfondir vos connaissances sur les sujets traités. Bonne lecture!
Quels sont les vaccins actuellement autorisés en Suisse? De quoi se composent les vaccins à ARN messager et comment fonctionnent-t-ils? Quelle différence avec les autres types de vaccins? Y a-t-il un risque de modification de l’ADN des personnes vaccinées? Pourquoi recommande-t-on une seule dose de vaccin aux personnes ayant eu le Covid-19? Y a-t-il une différence entre l’immunité induite par la vaccination et celle par la maladie? Les vaccins peuvent-ils aider les personnes souffrant de covid-long à récupérer plus rapidement?
Les deux vaccins actuellement autorisés et utilisés en Suisse sont des vaccin à ARN messager (ARNm) developpés par les entreprises Pfizer/BioNTech et Moderna.
L’ARNm est une petite portion de code génétique qui instruit nos cellules à fabriquer les protéines en forme de clou qui entourent le coronavirus, appelées spicules (ou spike en anglais). Ces protéines sont repérées par le système immunitaire qui produit alors des anticorps et des globules blancs spécialisés capables de reconnaître rapidement et éliminer le coronavirus en cas d’infection ultérieure.
Pour être assimilés par nos cellules, les ARN messagers de ces vaccins sont enfermés dans de minuscules gouttes de graisse pour être injectées dans le corps. Ils ne contiennet pas d’adjuvant (aluminium ou autre). L’ARNm vaccinal est synthétisé de sorte qu’il ne survive pas plus de 2 jours dans nos cellules.
Les ARN messagers de ces vaccins ne peuvent pas modifier notre code génétique. Ce dernier est protégé dans le noyau de nos cellules, dans leque l’ARNm ne peut pas entrer. Les ARNm sont conçus pour rester dans cytoplasme (la partie qui entoure le noyau) de la cellule.
Les personnes ayant contracté la maladie sont protégées pour une période d’au moins six mois. Afin de garantir une immunité durable et plus soutenue, on recommande néanmoins aux personnes ayant eu le COVID-19 de se faire vacciner avec une dose dès six mois après l’infection, au lieu des deux doses recommandées pour les personnes n’ayant pas d’immunité acquise par le contact avec le virus.
Pour les personnes en bonne santé ayant eu la première dose de vaccin puis ont développé le Covid-19 par la suite, on recommande d’attendre 6 mois avant de faire la deuxième dose.
Par ailleurs, plusieurs personnes souffrant de COVID long rapportent une amélioration soudaine des symptômes après la vaccination. A ce jour, aucun lien de causalité n’a encore pu être scientifiquement établi.
Pour plus d’information sur les vaccins anti-Covid
Pour plus d’information sur les différents types de vaccins et leur mode de fonctionnement.
- Quels sont les vaccins valables en Suisse pour le moment ?
- Pourquoi les vaccins russes et chinois sont-ils exclus du "catalogue" accessible aux européens?
- L'utilisation de vaccins type ARN (fragments génétiques, éphémères nous dit-on) ne serait-elle pas en contradiction avec l'interdiction des aliments OGM ?
- Les vaccins contiennent-ils des nanoparticules ou de la nanotechnologie se présentant sous une forme quelconque ?
- Pouvez-vous détailler les ingrédients qui se trouve dans les vaccins ?
- Pourquoi parle-t-on de vaccin pour des dispositifs qui utilisent du virus actif ?
- Pourquoi avoir inventé un "vaccin" nous forçant à sécréter la protéine spike alors que des études récentes démontrent sa dangerosité au niveau vasculaire ?
- Je pense qu´une vaccination a comme effet de réduire les capacités de notre système immunitaire à long terme. Qu´avez-vous à dire à ce propos ?
- Certes le vaccin ne révèle pas des maladies auto-immunes mais je crois qu'il provoque souvent le covid. Dans ce cas, à quoi ça sert de se faire vacciner ?
- Ces vaccins contiennent-ils des nanoparticules qui permettront de mieux nous manipuler et à long terme nous faire perdre notre libre-arbitre, notre humanité ?
- La deuxième dose du vaccin Moderna doit-elle absolument se faire 28 jours (et pas plus ni moins) après la première dose ?
- La vaccination affaiblit-elle notre système immunitaire ?
- Est-ce qu'un vaccin à ARN Messager peut modifier mon ADN ?
- Si l'on a déjà eu la Covid-19, il est recommandé de nous faire vacciner 6 mois après notre maladie, avec une seule dose, pourquoi ?
- Si l'ARNm rencontre une transcriptase inverse endogène, y a-t-il un risque qu'il intègre notre génome ? Si oui, qu'en est-il de la transmission à la descendance ?
- La réaction à la 2ème dose est plus forte qu'à la 1ère. Une personne qui a une forte réaction à la 1ère, aura-t-elle une réaction encore plus forte à la 2ème ?
- 6 mois après un Covid, 1 dose suffit. Or sur le papier, la vaccination reste incomplète. Un certificat de vaccination complète est-il délivré dans ce cas ?
- Covid plus une dose semble suffisant mais qu'en est-il d'une dose plus Covid ?
- En cas de nécessité d'un rappel de vaccin, faudra-t-il se faire vacciner avec le même vaccin que pour les deux premières doses ?
- Quand on parle de 95% d'efficacité des vaccins à ARN, est -ce que cela veut dire qu'il reste tout de même 5% de possibilité de contracter une forme sévère ?
- Est-il toujours obligatoire de signer une décharge vis-à-vis du fabricant du vaccin avant de se faire injecter le vaccin ?
- Quel est le délai minimum pour le vaccin après avoir eu le virus? Une dose? Est- il possible actuellement de doser gratuitement les anticorps avant de se faire vacciner?
- 1ère dose de vaccin 24.03.2021, testée positive 10.04.2021. Suis-je considérée comme "vaccinée"? Et/ou quel délai pour la 2e injection ?
- Si j’ai eu le Covid et que j’ai des anticorps, dois-je me faire vacciner?
- Sera-t-il possible de choisir la marque de vaccin que l'on veut se faire administrer ? Déjà maintenant, ou plus tard, lorsque le marché aura être suffisant ?
- Pourquoi tout miser sur une injection de matériel génétique qui vous rend, d'une certaine façon inhumain, et ceci de manière irréversible ?
- A quoi sert-il de porter le masque pour les gens guéris ou vaccinés, si de toute façon on ne transmet plus la maladie ?
- Des personnes souffrant de syndrome de Covid long, ou encore d'anosmie du au Covid, peuvent-elles espérer récupérer grâce aux vaccins?
Quel sont les effets secondaires à long terme et les risques suite à la vaccination? Y a-t-il eu des décès suite à la vaccination contre le Covid-19?
Le seul risque grave connu, pour les vaccins administrés en Suisse, est celui d’une réaction allergique, surtout chez les personnes qui ont déjà fait une réaction allergique grave à un vaccin ou à l'un de ses composants. On sait heureusement très bien soigner ces allergies.
D’autres risques encore inconnus ne sont pas exclus. Cependant, s’ils n’ont pas encore été obeservés c’est qu’ils sont très rares. En effet, des millions de personnes dans le monde ont déjà été vaccinées et les données de vaccination sont observées et répertoriées. Ces risques restent très faibles par rapport aux risques que le COVID-19 fait courir aux personnes de plus de 65 ans et aux personnes fragilisées par certaines maladies. Ces risques sont aussi plus faibles que ceux de symptômes prolongés parfois observés après un COVID-19.
- Ces vaccins peuvent-ils déclencher des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque (au long terme)?
- Après les découvertes que la protéine de pointe provoque une thrombose en interagissant avec l'endothélium, devrions-nous être découragés de prendre le vaccin?
- Les personnes ayant eu un AVC peuvent-elles se faire vacciner ? Si oui quels sont les bénéfices-risques ?
- Nous ne connaissons pas les effets secondaires à long terme des protéines (anticorps) qui auront été créées, comment être sûr que c'est fiable à long terme?
- Un expert a déclaré qu'avant la crise, aucun vaccin contre le coronavirus n'existe car il pourrait provoquer une maladie auto-immune. Y a-t-il du vrai là-dedans ?
- Pourquoi ne pas rendre public certains effets secondaires graves rapportés ? Y aurait-il un tri pour éviter d'alarmer les gens avec des vérités qui fâchent ?
- Quel retour a-t-on aujourd'hui sur les effets secondaires graves survenant plusieurs mois après la vaccination ? Bizarrement, on ne trouve ces données nulle part.
- Est-il vrai d'affirmer que ces vaccins expérimentaux (swissmedic) ont des effets secondaires jamais vu auparavant et avec une telle ampleur?
- Faut-il craindre un plus grand nombre de morts cet automne, parmi les personnes vaccinées?
- Pourquoi ne pas informer de manière journalière et transparente des morts suite aux vaccins, comme cela a été fait avec les morts du Covid en 2020?
- Comment pouvez-vous être sûr que les effets secondaires ne seront pas pires que les victimes du Covid ?
- Quelles sont les conséquences sur la santé de cette vaccination sur le long terme ?
- Pouvez-vous dire combien de personnes en suisse ont des effets indésirables causés par les vaccinations ? Pourquoi faites-vous une campagne vaccinale?
- Vous dites que s’il y avait des effets secondaires nous les aurions vu. Est-il possible que des effets à long termes apparaissent plus tard ?
- Comment être sûr que ces vaccins ne présentent pas de danger (surtout à long terme) alors qu'ils sont en fait encore en cours d'étude (phase 3) ?
- Ces vaccins de sous-unité ne risquent-ils pas déclencher des réponses erronées du système immunitaires et faire apparaître d'autres variants du Covid?
- Est-ce qu'il y a un risque d'ADE (antibody dependent enhancement, aggravation au lieu de protection contre Covid) se manifestant disons dans 1-2 années?
- Comment être sûr que le vaccin ne puisse pas engendrer une réaction dysimmunitaire similaire à celle suspectée lors de covid, notamment au niveau neurologique?
- Que sait-on à ce jour sur les graves effets secondaires des différents vaccins ? Sait-on pourquoi quelques personnes sont décédées suite au vaccin ?
- Il y a quelques cas de thrombocytopénie auto-immune rapportés avec les vaccins ARN messager. Quel est le danger général d'autoimmunité à apparition plus tardive ?
- Que pouvez-vous dire aux septiques qui ont peur des effets secondaires du vaccin ?
- Nous ne connaissons pas les effets secondaires à long terme, comment faire confiance à ses vaccins?
- N’est-il pas trop risqué de faire vacciner les gens alors qu’on ne connaît même pas les effets à long terme ?
- Pour les personnes ayant une mauvaise circulation sanguine, est-ce que le vaccin augmenterait le risque d'avoir une thrombose ?
- Pourriez-vous mentionnez svp le nombre de morts et d’effets secondaires liés aux vaccins?
- La Base de données européenne des rapports des effets indésirables rapporte près de 190'000 effets sérieux et près de 7000 morts. Pouvez-vous nous en parler?
- Comment faire la balance entre de potentiels effets secondaires à long-terme et les bénéfices de la vaccination pour des personnes qui ne sont pas à risque ?
- Pour jeunes universitaires en bonne santé, comment justifier le besoin de vaccination contre une grippe qui n'affecte que les plus démunis +80/IMD/Comorbidités?
- Quel intérêt pour une personne lambda qui a très peu de chance de contracter une forme grave de la maladie ?
- Dans 5 pays où on a vacciné en masse, les courbes de décès se sont envolées. Dès le début des vax. Regardez le Népal ou les Seychelles. Comment l'expliquer ?
- Il y a-t-il un risque chez les jeunes de se faire vacciner avec un vaccin ARN messager ?
- Sait-on pourquoi le vaccin Moderna a davantage d’effets secondaires (frissons, maux de tête, essoufflement, zona,...) que le Pfizer?
- Les jeunes populations ont-elles plus d'effets secondaire après les doses de vaccins, si oui pourquoi ?
- Pourquoi parler de rapport bénéfice risque + pour les étudiants alors que dans l'UE, on n'a jamais eu autant d'effets indésirables graves (ADR.report 15.05) ?
- Quel calcul risque a été fait pour vacciner les jeunes sachant qu'ils ne sont pas à risque pour le Covid-19. Le risque reste plus élevé que celui de la maladie ?
- Les réactions cytokiniques post vaccination ARN face à la présence de virus corona devraient être envisagées mais sont toujours passées sous silence, pourquoi ?
- 11000 morts des vaccins Covid en Europe et plus de 400000 effets secondaires répertoriés. Pourquoi se précipiter pour une maladie avec -de 0,05% de mortalité ?
Quelles sont habituellement les différentes phases de test des vaccins? Combien de temps durent-elles? Pourquoi et comment les tests ont été réalisés aussi vite pour les vaccins anti-covid? Pourquoi le vaccin anti-covid a-t-il été développé aussi rapidement, alors que les vaccins contre d’autres maladies mortelles (VIH, paludisme, etc.) n’existent toujours pas, malgré des décennies de recherche?
Jusqu’ici, il fallait compter au moins 4 à 5 ans pour développer un vaccin. Cependant, l’urgence mondiale engendrée par la pandémie de COVID-19 a permis une accélération des moyens mis en œuvre, et donc des résultats.
Les phases cliniques (Phases 1, 2 et 3) ont respecté le cadre méthodologique et analytique réservé pour toute étude sur un vaccin.
Ce sont les phases logistiques qui ont été écourtées et qui ont permis de développer des vaccins en moins d’une année. Les États on participé au financement du développement des vaccins en achetant des doses sans même savoir si la recherche allait aboutir. Les agences d’homologation ont suivis le développement des études en temps réel (Rollout submission), et les infrastructures nécessaires à la productions des vaccins ont été initiées avant même la fin des études cliniques. Tout cela a permis de gagner du temps pour mettre sur le marché les vaccins plus rapidement que ce qui se fait en pèriode hors pandémie.
Pour plus d'information sur les étapes de validation des candidats vaccins
- Quelle est la durée moyenne des tests de phase III pour les nouveaux vaccins, hors vaccins covid?
- Quelle est la durée moyenne des tests de phase III pour les nouveaux vaccins, hors vaccins covid?
- Pourquoi aller aussi vite ? En ne donnant pas le temps à la science de faire une analyse sérieuse des effets secondaires ? Notre santé à tous est en jeu !
- Comment se fait-il que l’on ait sorti un vaccin en 6 mois alors que le VIH n’a toujours pas de vaccin ? Pourquoi gavi alliance a-t-elle l’immunité diplomatique ?
- Sur quoi baser la confiance en "vaccins" d'essai clinique cuisinés en quelques mois au lieu des plusieurs années et en phase de tests. Et le code de Nuremberg?
- Comment se fait-il que ces vaccins aient été trouvés si rapidement et que l’on a tjrs rien trouvé pour le paludisme, sida etc. ?
- À quelle étape (phase3 ou 4) de la vaccination en sommes-nous ?
- Pourquoi le vaccin anti-covid a été fabriqué aussi rapidement alors d'autres maladies comme le SIDA n'ont toujours pas de vaccin ?
- Les essais cliniques pour les vaccins durent habituellement des années. Ici, l'urgence change la donne. Ce délai est-il réellement utile ou prend-on un risque ?
- Les grandes entreprises pharmaceutiques n'avaient-elles pas l'argent pour développer avant des vaccins ARN?
Y a-t-il des traitements préventifs ou curatifs qui diminuent la virulence du Covid 19 ou qui évitent de tomber malade? Si oui lesquels? Pourquoi avoir négligé la recherche sur les traitements pour se concentrer uniquement sur les vaccins?
Il y a eu beacoup d’investissements pour la recherche thérapeutique, mais les résultats ne sont pas probants, raison pour laquelle on en parle moins.
Il faut mentionner toutefois, la découverte de l’efficacité de deux médicaments déjà connus, la dexaméthasone et les anticoagulants pour les patients hospitalisés, ont permis de diminuer la mortalité de 15 à 20 %
D’autres thérapies pour des personnes particulièrement à risque, les anticorps monoclonaux, sont aussi considérés pour leur efficacité à prévenir des complications lors de l’infection.
- La vitamine D est utilisée en Ephad en pré-traitement lorsqu’un résident contracte une grippe, dans le but de minimiser les risques d’infection. Pourquoi pas ici ?
- Pourquoi la recherche de traitements (y compris prophylactiques) semble avoir été négligée ? N'est-ce pas la meilleure stratégie sur le long terme ?
- Pourquoi avoir interdit des médicaments qui marchaient très bien pour favoriser les vaccins ?
- Je n´ai jamais pris d´antibiotiques, je me soigne naturellement (médecine anthroposophe) et fait confiance à mon système immunitaire. Qu´avez-vous à me dire ?
Les vaccins nous permettraient-ils de sortir de la pandémie et comment? Est-ce la seule voie? Évitent-ils la propagation du virus? Comment vérifier leur efficacité? Combien de temps dure l’immunité? Pourquoi ne pas faire des tests anti-corps et ne vacciner que les personnes qui ne sont pas immunisées? Qu’est-ce que l’immunité collective et quand serait-elle atteinte pour cette pandémie? Faut-il vacciner les jeunes et les enfants qui ont beaucoup moins de risques de développer une forme grave de la maladie?
La vaccination permet d’atteindre l’immunité collective. Si un pourcentage élevé de la population est vaccinée (généralement évalué entre 70% et 95%), les personnes non vaccinées peuvent également bénéficier d'une protection. La raison en est simple: avec un nombre aussi élevé de personnes vaccinées, l'agent infectieux ne dispose plus d'un réservoir suffisant pour se multiplier et se propager. Sa propagation est ainsi bloquée. Ce phénomène est appelé "immunité de groupe" ou immunité collective.
A ce stade de la campagne de vaccination, on ne peut encore se passer des gestes barrières que nous observons depuis 15 mois et qui ont surement contribué au contrôle de la courbe épidémique. Il faudra attendre l’atteinte de l’immunnité collective, à savoir un pourcentage élevé de personnes immunisées.
Néamoins, la sortie du « mode pandémique » sera surement plus rapide dans les pays où une personne sur trois en moyenne est vaccinée par rapport aux pays où seulement 1 personne sur 500 est vaccinée à cause de la densité de la population ou faute de moyens économiques.
Depuis le 28 mai l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) valide qu’outre un test PCR/antigénique positif, une sérologie SARS-CoV-2 positive permets 1 seule dose de vaccins aux patients éligibles. L’OFSP précise que cette démarche n’est pas recommandée car non économique. Par ailleurs l’injection de deux doses ne représente pas d’effets secondaires majorés. Raison pour laquelle une sérologie permetant d’évaluer l’existence d’anti-corps peut en effet permettre l’injection d’une seule dose de vaccin. Mais, celle-ci est à la charge du patient et non remboursée par les caisse maladie.
Dans les prochaines semaines Swissmedic donnera l’homologation et les recommandations vaccinales pour les 12 -15 ans. Les avantages ne sont pas tant ceux d’éviter la mortalité, qui est très basse dans cette catégorie, mais d’éviter le developpement d’un Covid dit long, qui touche 10% à 30% voire plus, des adolescents ayant eu la maladie. Par ailleurs, maintenant que nous savons que les personnes vaccinées contribuent à diminuer la transmission du virus, étendre la vaccination à des groupes d’âge plus jeunes permet de contribuer à l’immunité collective.
- Peut-on transmettre le virus si l'on est vacciné et/ou guéri depuis moins de 6 mois?
- Pourquoi ne pas faire des tests sérologiques à large échelle, et ne vacciner les gens que lorsqu'ils/elles n'ont plus d'anticorps ?
- Comment peut-on appeler un traitement ARNm expérimental: un vaccin; si celui-ci n’empêche pas de développer la maladie, de la transmettre , ni d'en mourir ?
- Après une vaccination-covid-19 complète, est-ce qu’il y a un contrôle d'immunité par des anticorps spécifiques possible à Genève? Si oui, qui le fait ?
- Une fois vacciné.e, peut-on être vecteur sain du virus ?
- Quel est le pourcentage de protection de chacun des vaccins actuels ? Quels sont les symptômes lors d'une protection partielle ?
- Devra-t-on se faire vacciner chaque année ?
- Faudra-t-il se faire vacciner chaque année?
- Comment expliquez-vous les cas de covid post vaccination ?
10. Pourquoi ne précise-t-on pas que les 95% d'efficacité ne concernent que les personnes ne souffrant d'aucune maladie chronique ?
11. Pourquoi avoir peur des non vaccinés si le vaccin protège les vaccinés ? Bizarre, pour la grippe on ne fait pas autant de foin !
12. Il y a des personnes qui sont testées positive au Sars-Cov dans les maisons de retraites alors qu'elles ont été vaccinées il y a 2 mois à double dose. Efficace ?
13. Si on se fait vacciner du COVID-19, est-il toujours possible de tomber malade (d'une autre variante par exemple)?
14. Est-ce que le vaccin actuel protège les autres ? Ou est-ce qu’il me protège moi uniquement ?
15. Les personnes vaccinées peuvent-elles transmettre le virus ? La réponse est-elle la même pour tous les vaccins utilisés (Suisse et étranger ?)
16. Devrons-nous "réactiver" dans l'avenir le vaccin régulièrement, comme pour la grippe saisonnière ?
17. Combien de temps dure l’immunité après la deuxième dose ?
18. Pourquoi l'immunité induite par le vaccin serait-elle plus durable que celle induite par l'infection elle-même ?
19. La vaccination devra-t-elle être refaite tous les ans ?
20. Pourquoi dire qu'il faut se vacciner pour protéger les autres alors qu'on peut toujours être porteur du virus et le transmettre même en étant vacciné ?
21. Pourquoi n’avoir pas suivi la stratégie de la Suède qui après 1 année s’en sort beaucoup mieux que tous les autres pays européens ?
22. Pourquoi avoir misé sur une stratégie 100% vaccinale et sans aucun investissement dans les traitements précoces ? Protocole Zelenko US en place dès mars 2020...
23. La campagne de vaccination israélienne est considérée comme un succès avec - de 65% de vaccinés. Pourquoi l'immunité collective doit être + de 70% dans ce cas ?
24. Pourquoi vacciner la population alors que l’IHU de Marseille vient de publier que la protection contre la propagation du virus n’est pas acquise avec ces vaccins ?
25. Pourquoi vacciner les jeunes alors qu'ils ne risquent rien ? S'ils ont le covid, ils auront une forme légère et si on les soigne avec des traitements précoces ?
26. Au regard de toutes les incertitudes entourant les vaccins, et à titre purement égoïste, pourquoi un jeune en excellente santé devrait-il se faire vacciner ?
27. La population âgée étant déjà vaccinée, pourquoi vacciner la jeune génération ? Pourquoi ne pas agir avec plus de prudence ?
28. Pourquoi risquer de créer des pathologies indésirables dans la jeune génération ? Nous n'avons pas de recul sur ce vaccin. Quel est le bénéfice risque ?
29. Si l'on veut vacciner 70% de suisses et que 20% de la population est mineure, qui va-t-on vacciner si plus de 12.5% des adultes refusent le vaccin ?
30. Pourquoi les jeunes sont-ils si fortement encouragés à se faire vacciner alors que la balance bénéfice/risque n’est pour eux pas en faveur du vaccin ?
31. Pourquoi inciter autant la population (jeune et en bonne santé) à se faire vacciner pour cette maladie infectieuse et pas pour les autres?
32. Si le vaccin est efficace, pourquoi pousser à vacciner les personnes qui ne sont pas à risque ? Et si le vaccin n'est pas efficace, à quoi ça sert de vacciner ?
33. Quand tout le monde aura eu accès au vaccin et que le CF lèvera les restrictions, comment protéger ceux qui n'auront pas pu être vaccinés (enfants+contre-indic.)?
34. Si on n'obtient pas l'immunité collective grâce à la vaccination, quelles seraient les autres alternatives ? Avec quelles conséquences ?
35. Pourquoi un vaccin, alors qu'il existe des traitements efficaces comme l'ivermectine, ou l'hydroxichloroquine?
36. Pourquoi vacciner en masse pour une maladie qui tue si peu puisqu'elle n'a pas modifié l'espérance de vie en Europe ?
37. Pourquoi les autorités se sont concentrées uniquement sur une sortie de crise par la vaccination ?
38. Comment peut-on prendre le risque d'utiliser de tels dispositifs pour un virus qui n'a pas modifié l'espérance de vie de nos pays?
39. Pourquoi la balance bénéfice risque des personnes en bonne santé n’est pas prise en considération et que vous continuez de mettre la pression pour un vaccin?
40. Alors un "vaccin" expérimentale, comme seule solution, face à une maladie qui ne tue que 0.03% des cas positifs dans le monde. N'est-ce pas absurde?
41. Pourquoi pensez-vous que les personnes non vaccinées tomberont forcément malades? Si on prend soin de son système immunitaire, il n'y a pas de fatalité.
42. Peut-on arrêter de se priver de voir du monde et de faire des fêtes à partir du moment où on est vacciné ?
43. À quel moment pourra-t-on arrêter les mesures de protection (masque, distanciation, ...) ?
44. Quel est l’intérêt de la vaccination si on ne doit rien changer aux gestes barrières, port du masque ? si on doit tjrs faire des tests PCR avant de voyager etc?
45. Pour être SOLIDAIRE, vraiment, ne faudrait-il pas vacciner D'ABORD les personnes à risque de développer des formes graves, au niveau mondial ?
Qu’est-ce qu’un variant? Les vaccins autorisés en Suisse protègent-ils contre les nouveaux variants? La vaccination produit-elle des variants? Pourrait-on un jour sortir de la pandémie si le virus continu à muter? Les personnes vaccinées constituent-elles un risque pour les personnes non vaccinées?
Le Coronavirus SARS-CoV2, comme tous les virus, se multiplie dans l’organisme hôte qu’il infecte. Cette multiplication s’accompagne de quelques « modifications » du génome du virus, les mutations. La plupart des mutations sont silencieuses. Parfois, une mutation entraîne l’émergence d’une nouvelle souche du virus, légèrement différente, que l’on appelle un variant.
Les variants dits d’intérêt - ceux susceptibles d’échapper à l’immunité - préoccupent la communauté scientifique. En effet, des test en laboratoire démontrent qu’il faut jusqu’à 6 fois plus d’anticorps pour les neutraliser.
Mais les observations sur le terrain nous démontrent que l’efficacité des vaccins — et notamment celle des vaccins à ARNm — est excellente.
- Le vaccin créé les variants. Pourquoi avoir choisi cette stratégie ? Par ailleurs les virologues déconseillent fortement de vacciner en pleine pandémie.
- Quels sont les dangers pour les non-vaccinés de la sécrétion de la protéine Spike par les vaccinés ?
- Les vaccinés risquent de produire eux-mêmes les variants et donc de représenter un danger pour les non-vaccinés. Source dr. Délépine (reseauinternational.net) ?
- Quand allons-nous enfin produire un vaccin qui intègre les variants circulant dans TOUS les pays, même ceux du sud... ?
- On parle de plusieurs parties du génome, donc comment trouver un vaccin commun efficace sur tous les variants du virus?
- Nombre d'experts estiment que le SARS‑CoV‑2 va devenir endémique, comme les autres virus corona. L'"immunité collective" serait-elle donc illusoire?
- Est-ce qu’on peut considérer que les vaccins Pfizer et Moderna nous protègent aussi des variants sud-africain, brésilien et indien?
- Quelle influence peut avoir la vaccination de masse sur le développement de nouveaux variants encore plus résistants ?
- Les vaccins actuels sont-ils efficaces contre le variant indien
- Quel taux d'immunité collective faudrait-il pour diminuer considérablement la création de nouveaux variants ?
- Comment les variants seront-ils traités par les vaccins ? Faut-il s'attendre à de nouvelles pandémies, ou plutôt à un phénomène comme les épidémies de grippe ?
- Comment contrer l'effet exponentiel des mutations qui existent déjà partout dans le monde?
- Les vaccinés produisant les variants représentent un danger pour les non-vaccinés (dr Delépine: reseauinternational.net), vrai ou faux ?
- Si pas assez de gens se vaccinent : possible que le virus circule mieux parmi les non-vaccinés, proba++ mute, résiste aux vaccins, et que tout soit à refaire ?
- Le Professeur Montagnier, prix Nobel, vient d'expliquer que les variants étaient causés par les vaccins. Qu'en est-il selon vous?
- Comment expliquez-vous la propagande faite pour cette vaccination alors que ce virus est en mutation permanente, donc impossible à cibler efficacement ?
Quels sont les effets du vaccin sur la fertilité? Les femmes enceintes ou allaitantes peuvent-elles se faire vacciner?
Aucun effet négatif du vaccin anti Covid-+9 n’a été reporté sur la fertilité.
L’allaitement ne représente pas de contre-indication à la vaccination. La grossesse toutefois représente une contre-indication (faute de données suffisantes) mais peut être considérée individuellement si la patiente enceinte présente des facteurs de risque.
La Société Suisse de gynécologie et obstétrique (SSGO) recommande la vaccination aux femmes enceintes avec facteurs de risque dès le 2e trimestre.
- Aucune étude n'a été réalisée sur l'impact de ce vaccin sur la fertilité. Pourquoi alors le proposer à des jeunes qui voudront plus tard des enfants ?
- Les vaccins ont-ils un impact sur la syncytine, protéines de la fertilité et la grossesse ?
- Qu’en est-il du pourcentage du risque d’infertilité après le vaccin ?
- Y a-t-il un risque de faire le vaccin pendant l’allaitement?
- Est-ce que le vaccin à une influence sur une grossesse ?
- Quelles sont les recommandations concernant la vaccination et les femmes qui allaitent ?
- Quel est votre avis sur la vaccination des femmes enceintes ? Si vous le recommandez, à quel moment dans la grossesse?
- Quel est le facteur bénéfice/risque pour une femme enceinte/pour le futur enfant dans le cadre d'un vaccin ?
- Existe-t-il des études scientifiques sur le lien entre vaccins à ARNm et fertilité ? On entend beaucoup de rumeurs à ce sujet.
- Grossesse et vaccin : quel délai pour l'obtention de données robustes, et, éventuellement pour une ouverture de la vaccination lors de la grossesse ?
- Est-ce que c'est vrai que le vaccin est un risque pour les femmes qui souhaitent avoir un bébé ? (J'ai lu qu'il peut causer la stérilité dans certains cas).
- Quels sont les risques que peut engendrer le vaccin? Y a-t-il des risques sur la fertilité?
Nous vous recommandons toutefois, si vous avez des allergies et pour des questions très spécifiques posées, d’en parler avec votre médecin traitant.
- Est-ce que la réponse immunitaire (et donc l'efficacité du vaccin) est diminuée si on prend des anti-inflammatoires ?
- Qu’en sera-t-il des personnes qui veulent se faire vacciner mais ne peuvent pas, car le vaccin et leurs maladies/traitement/allergies ne leurs permettent pas ?
- Greffée depuis 36 ans, j'ai peur que mon greffon ne supporte pas le vaccin, je suis allergique à beaucoup de substances, j'ai aussi 3 autres maladies chroniques.
- Il a été dit que les gens ayant des allergies (alimentaires etc) ne supportent pas le vaccin. Ayant de graves allergies alimentaires, puis-je me faire vacciner ?
- J'ai le gène mutant leiden V, dois-je me faire vacciner ?
- Est-il possible de se faire vacciner avec une demi-dose seulement quand on est allergique et hyper-réactif aux médicaments en général ?
- J'ai une polykystose rénale et j'ai peur de me faire vacciner. Y-a-t-il eu des études sur les effets du vaccin sur ce type de maladie ?
- Comment savoir si je supporte le vaccin étant donné que je suis allergique à diverses molécules dont l‘irfen, la penicilline, les anti-hypertenseurs, etc. ?
Intervenant-es
Alessandro Diana est chargé d’enseignement à l’Institut universitaire de médecine de famille et de l’enfance à la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE) et médecin responsable du centre de pédiatrie de la Clinique des Grangettes. Depuis 2005, il fait partie d'Infovac, une plateforme nationale d'information et de consultation sur les vaccinations créée sous les auspices de la Société suisse de pédiatrie et de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il est infectiologue et spécialiste en vaccinologie. Plus d’informations
Samia Hurst-Majno est professeure ordinaire au Département de santé et médecine communautaire et directrice de l’Institut Ethique Histoire Humanités (iEH2) à la Faculté de médecine de l’Université de Genève (UNIGE), bioéthicienne, médecin et consultante du Conseil d’éthique clinique des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Elle est actuellement vice-présidente de la Swiss National COVID-19 Science Task Force, un groupe d’expert-es scientifiques qui conseille les autorités dans le cadre de la crise provoquée par le COVID-19.
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Laurent Kaiser est professeur ordinaire au Département de médecine à la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE), médecin-chef du service des maladies infectieuses des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), médecin responsable du laboratoire de virologie et directeur du Centre des maladies virales émergentes UNIGE-HUG. Il mène des travaux de recherche dans le domaine de la virologie clinique, en particulier les virus respiratoires. Il collabore sur le terrain pour gérer des épidémies telles qu'Ebola et COVID-19.
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Claire-Anne Siegrist est professeure ordinaire au Département de pédiatrie, gynécologie et obstétrique de la Faculté de Médecine de l'Université de Genève (UNIGE) et médecin adjointe agrégée en pédiatrie générale aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Elle dirige depuis 1996 le Centre de vaccinologie de la Faculté de Médecine et depuis 2013 le Centre de vaccinologie des HUG. Elle a mis en place InfoVac, une plateforme d'information et de consultation pour toutes les questions concernant la vaccination. Plus d’informations