Plaçons l’humain au cœur de la digitalisation du secteur bancaire et financier
La transformation numérique force à l’évolution des métiers existants et en stimule la création de nouveaux, remettant ainsi profondément en question la stabilité de l’emploi dans le secteur bancaire et financier. Dans cette dynamique, les professions classiques de banquiers/ières, financiers/ières et juristes au sein de banques et assurances sont toutes particulièrement visées. Nul besoin de préciser que le contexte sanitaire actuel en est un formidable accélérateur : alors que le télétravail paraissait difficilement praticable dans une branche où la sécurité des données est primordiale, le « à distance / en ligne » est du jour au lendemain devenu le nouveau vocable, et une réalité dont nous ne nous passerons désormais plus.
Comment dès lors retrouver une stabilité dans un monde soudainement bouleversé ? Est-ce là une quête illusoire ? Doit-on opter pour la posture du roseau, à savoir être souple sans jamais céder pour être libre au gré du vent ?
Saisir les opportunités
Afin de vivre au mieux le changement, et de l’embrasser comme une opportunité plutôt que de le rejeter telle une menace, nous vous proposons d’acquérir des bases solides en droit de la finance digitale, quand bien même les mutations y sont incessantes et l’adaptation le consacré leitmotiv.
Tantôt perçues comme vectrices de stabilité tant professionnelle que personnelle, les voies classiques des métiers du secteur bancaire et financier subissent de profondes mutations. Or, ces mutations sont autant d’opportunités à saisir :
- Au lieu de s’imaginer que le/la banquier/ère ou financier/ère deviendra « virtuel-le », saisissons l’opportunité de diversifier la force de travail au travers de nouvelles fonctions capables de mener de front des projets numériques, de dégager du temps préalablement utilisé pour des tâches opérationnelles répétitives, de repenser notre relation aux client-es en lui redonnant du sens et une humanité.
- Plutôt que de redouter que les plateformes numériques outrepassent les intermédiaires financiers traditionnels, préparons les collaborateurs/trices à de nouveaux modèles d’affaires, à de nouveaux outils et aux nouveaux défis liés à leurs algorithmes et/ou intelligence artificielle.
- Lorsque succursales et de guichets virtuels auront pris le pas et rendu certaines professions obsolètes, soyons prêt-es à répondre là où un robot ne le pourra pas : dans le dialogue et l’échange. Et ce avec toute la flexibilité nécessaire rendue possible grâce à de nouveaux modes d’organisation du travail.
- Enfin, ne sous-estimons pas les nombreux enjeux dont il faudra nous saisir. Pour n’en citer qu’un, la protection des données, en constante évolution face aux rapides changements technologiques, nécessitera une mise à jour en continu des savoir-faire et us et coutumes culturels.
Ces bouleversements, qui sont autant de chances de nous réinventer ainsi que nos métiers, soulèvent de multiples questions juridiques. Nous n’en connaissons pas encore toutes les finalités. Vous pouvez participer aux échanges avec les prescripteurs des nouvelles solutions qui seront implémentées et en appréhender les différentes interprétations possibles, que vous soyez juristes, banquiers/ères, informaticien-nes, ou analystes financiers, leurs implications touchant tous les métiers du secteur.
Placer l'humain au centre de la transformation numérique
L’équipe du Certificat de formation continue (CAS) en Digital Finance Law vous propose d’aborder ces questions par le biais d’interactions avec des professeur-es ainsi que des praticien-nes confronté-es à ces questions tous les jours, qu’ils et elles proviennent du milieu bancaire et financier, soient avocat-es ou travaillent au sein de l’autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA).
Chaque sujet est abordé par une base théorique et illustré par des cas pratiques concrets. Accueillez vous aussi ces nouvelles donnes par une attitude résiliente, optimiste et permettant à l’innovation de replacer l’humain au cœur de la transformation numérique ! En découlent de multiples questions juridiques transversales et de nombreuses conséquences juridiques encore méconnues. Avec le CAS en Digital Finance Law, nous traitons de ces questions technologiques en gardant l’être humain au centre de nos préoccupations. Bâtir des ponts entre technologie, finance et droit est notre axe principal. Cela nécessite aussi un dialogue entre les juristes et informaticien-nes. En somme, nous faisons le choix de l’optimisme, afin d’affronter la réalité d’un secteur en pleine mutation. Non seulement l’humain devrait rester au cœur des avancées numériques, mais celles-ci devraient lui permettre de revenir à son aspect essentiel et distinctif : une aptitude sociale étonnante.