FAQ

Quelles sont les conditions requises pour enseigner à Genève ?

Consulter le site du Département de l'instruction publique, page Devenir enseignant.

Des bourses sont-elles accessibles aux étudiant-es en formation des enseignant-es ?

Oui. Consulter la page dédiée aux ressources financières de l'Université de Genève. Par décision du Grand Conseil, les bourses sont désormais accessibles aux étudiant-es en formation pour l'enseignement secondaire même s'ils ou elles sont déjà titulaires d'une première maîtrise.

Comment et à quelles conditions effectuer des remplacements dans l'enseignement public genevois ?

Exercer la fonction de remplaçant ou de remplaçante dans l'enseignement public est un travail en partie compatible avec les études.

"Dans les écoles publiques genevoises, des missions ponctuelles sont confiées au personnel remplaçant pour pallier aux absences du personnel enseignant ou éducatif. La durée des missions confiées peut aller de quelques heures à plusieurs mois. Les personnes sont souvent contactées le matin même du jour où elles doivent remplacer. Elles doivent donc habiter dans le canton de Genève ou à proximité immédiate du canton. Cette proximité est indispensable pour répondre aux besoins des établissements scolaires." [Communication du Département de l'instruction publique].

Les modalités de travail et d'inscription diffèrent suivant qu'elles concernent l'enseignement primaire, secondaire ou spécialisé. Voir la page d'information du DIP.

 

Comment les formations organisent-elles l'alternance entre les cours et les stages ?

Les formations pour l'enseignement primaire, secondaire et spécialisé sont basées sur le principe d'une articulation continue entre théorie et pratique. Elles se déroulent pour cela en alternance étroite entre les expériences de stage et les cours donnés à l'Université.

L’article 154 de la Loi genevoise sur l’instruction publique établit le partage des responsabilités entre le Département de l'instruction publique (DIP) et l’Université (UNIGE) à propos des modalités de cette alternance. Il stipule en particulier que le Département identifie les places de stage et les « met à disposition » de l'Université. Cette clause est reprise dans l'article 3.1 de la Convention DIP-UNIGE, selon lequel le Département « met à disposition de l’Université des collaboratrices et des collaborateurs et des services afin de participer à la formation des enseignant-es » et « identifie et met à disposition les places de stage nécessaires à la formation ».

Conformément au Règlement intercantonal concernant la reconnaissance des diplômes d'enseignement, « les praticiennes et praticiens formateurs [doivent être] titulaires d’un diplôme d’enseignement du degré scolaire visé doublé de plusieurs années d’expérience de l’enseignement et posséd[er] une formation continue en adéquation ».  Dans ce cadre, le DIP identifie donc les enseignant-es d’accueil (ou formateurs/trices de terrain) qu'il juge aptes à exercer cette fonction, puis il transmet leurs noms aux instances compétentes de l'Université pour que chaque étudiant-e dispose de l'ensemble des places de stages nécessaires à sa formation.

Que fait la formation des enseignant-es pour l'éducation numérique ?

Les formations pour l'enseignement primaire, secondaire et spécialisé font toutes usage des outils numériques dans le cadre du Plan d'action pour la stratégie numérique de l'Université et des Activités de la Chambre des hautes écoles pédagogiques sur le thème de la digitalisation. Les dispositifs et les activités formatrices combinent les ressources digitales et analogiques pour en tirer le meilleur parti possible, soit en alternant les modalités, soit de manière hybride. Des modules de formation sont par ailleurs et spécifiquement dévolus à l'usage des technologies dans l'enseignement, en alternance entre le travail des étudiant-es dans les écoles et à l'Université. Pour l'enseignement primaire : Education numérique : enseignement et apprentissage (BSEP) et Education numérique : usages pédagogiques, médias et science informatique (CCEP). Pour l'enseignement secondaire : Usage et approche critique des MITIC. En formation continue : DAS Education numérique (en préparation).

Comment le harcèlement scolaire est-il abordé en formation ?

En formation pour l'enseignement primaire, la thématique du harcèlement est abordée :

  • dans le cadre d’un cours optionnel de première année,
  • dans le cadre du premier module obligatoire des approches transversales,
  • dans un séminaire optionnel d’éthique,
  • dans les travaux d’intégration de fin d’études et des mémoires.

Y sont abordés la définition des diverses formes de violence, le climat scolaire, le harcèlement scolaire, la dynamique de groupe, d’un point de vue théorique et à partir de l’analyse de situations rapportées par les étudiant-es-stagiaires.

En formation pour l'enseignement secondaire, cette thématique est abordée, dans le cadre des enseignements transversaux :

  • toutes et tous les  futur-es enseignant-es sont sensibilisé·es à cette thématique en 1ère année.
  • en deuxième année, chaque étudiant·e assiste à une plénière d’une heure trente et participe à un séminaire (en petit groupe, aussi de 1h30).
Comment la qualité des programmes et des cours est-elle évaluée à l'Institut ?

Les programmes et cours de l'Institut sont soumis aux règles et procédures d'évaluation institutionnelle de l'Université de Genève en formation de base et formation continue.

Le site dédié présente l'ensemble du dispositif, et les mesures spécifiques touchant l'IUFE.

Où trouver les données statistiques relatives à la formation des enseignant-es ?

L'Institut romand de recherche et de documentation pédagogique (IRDP) assure le monitorage de l'espace romand de la formation. Une section de ce monitorage porte sur la formation des futur-es enseignant-es.

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Les questions fréquemment et spécifiquement posées à propos de la formation en enseignement