L’anatomie d’un serpent cosmique trahit la structure des galaxies lointaines
COMMUNIQUE DE PRESSE UniGE (13 novembre 2017)
On connait de façon assez précise les mécanismes qui président à la formation des étoiles, de la matière interstellaire jusqu’aux nuages qui se distribuent dans l’espace et s’y contractent avant de donner naissance aux étoiles dans des amas. Mais l’observation des galaxies les plus lointaines a remis en cause ce modèle, la taille et la masse des amas qu’on y observe excédant largement celles de l’univers proche. Des équipes des universités de Genève (UNIGE) pour l’observation et de Zurich (UZH) pour les simulations se sont attaquées à cette divergence qui semble remettre en cause nos connaissances de la formation stellaire lorsqu’on plonge loin dans le temps et dans l’espace. Elles ont trouvé les premières réponses grâce à l’observation d’un serpent cosmique. Leur recherche est à lire dans la revue Nature Astronomy.
Le serpent cosmique (en agrandi à gauche) est l’image d’une galaxie lointaine, déformée par le champ gravitationnel de l’amas MACSJ1206.2-084747 (MACS 1206 en court). |
- Texte du communiqué de presse UniGE
- Publication principale (open access), article dans Nature Astronomy (publié 13 novembre 2017, shared link)
- Liens vers les communiqués de presse:
- Université de Genève
- Université de Zurich
- CNRS/CRAL, Lyon, France
Quelques échos dans la presse et sur divers sites web:
Concact à l’UniGE: Antonio CAVA, Daniel SCHAERER
13 nov. 2017