Cahiers de la SSED

135. Paradigme de l’énaction et conception de formation hybride

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Un cas de conception et d’analyse d’un dispositif de formation pour enseignants à la pratique professionnelle incluant un environnement numérique

La recherche présentée dans cet ouvrage s’intègre dans le champ de l’analyse de l’activité. Elle porte sur l’activité collective de futurs maîtres de pratique engagés dans la formation professionnelle d’apprentis en Suisse. Cette étude s’apparente à un projet de recherche technologique s’inscrivant dans une orientation scientifique qui considère les processus de formation comme étant itératifs et évolutifs. Les formateurs impliqués dans cette étude participent à un module de formation dont l’objectif est de les confronter à la notion « d’interdisciplinarité » au travers d’un dispositif de formation hybride ou blended learning créé pour l’occasion à l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP).

Ces futurs formateurs passent de compétences techniques spécifiques à leur métier (maçonnerie, mécanique, etc.) à des compétences intégrant l’utilisation de nouveaux outils (projecteur vidéo, outils de bureautique, etc.) et de nouvelles pratiques (animation, gestion, etc.). Notre projet vise à mettre en évidence ces nouvelles pratiques et à comprendre comment elles émergent d’un tel dispositif.

Cette étude relève pour nous d’un triple objectif qui inclut a) l’élaboration d’un dispositif de formation hybride reposant sur un environnement technologique d’apprentissage collaboratif, b) l’expérimentation d’un tel dispositif dans une situation réelle et c) l’analyse scientifique de l’activité collective des étudiants engagés dans ce processus. Plus globalement, nous souhaitons ouvrir la discussion autour des trois thématiques que sont : a) la construction d’expériences pour les apprenants, b) la conception de formations et c) le développement d’environnements numériques de formation.

Nicolas Rebord est maître d’enseignement à l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle de Lausanne (IFFP). Il s’intéresse aux thématiques des courants de pensée éducatifs, de l’épistémologie et des technologies éducatives. Son travail s’appuie sur le champ de l’analyse de l’activité, plus spécifiquement celui de l’énaction.


Publié avec le soutien de l'IFFP.

24 juin 2014
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