Le Brésil à la relance

samuel-costa-melo-RJz9Xmro1Fc-unsplash.jpgPhoto via Unsplash

Le journal Le Courrier a consacré un article à la COP30 qui se tient actuellement au Brésil, en tentant de répondre à plusieurs questions en lien avec l’événement : La COP30 part-elle sur de mauvaises bases ? Les pays seront-ils à la hauteur ? Quel est l’impact des crises ? Quel leadership sans les États-Unis ? Le Courrier a interviewé des spécialistes pour obtenir des réponses à ces questions, notamment Géraldine Pflieger, professeure en politiques urbaines à l’Université de Genève et représentante de la science au sein de la délégation suisse.

Au niveau de l’impact des crises dans nos démocraties, en Amérique du Nord comme en Europe, Géraldine Pflieger relève que "la COP va en être la caisse de résonance à l’échelle planétaire et elle sera aussi pétrie par les tensions géopolitiques liées aux grands conflits qui ont des ramifications sur le plan énergétique. Au vu du climat complexe et dur qui prévaut à l’intérieur des pays industrialisés et des grands émetteurs historiques, il faut avoir des attentes raisonnables. Mais on peut espérer une forme de réengagement des États."

En ce qui concerne le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris décidé par Donald Trump, et la question d’un éventuel leadership sans les États-Unis, Géraldine Pflieger fait remarquer que "l’Union Européenne est le groupe de pays qui a le plus infléchi ses émissions de gaz à effet de serre à une échelle continentale. On serait en droit d’attendre que l’axe UE-Chine puisse porter les dynamiques multilatérales cette année au côté des autres pays." Ce front commun permettrait d’éviter l’échec collectif.

Pour en savoir plus, vous pouvez lire l’article paru le 10 novembre 2025 dans Le Courrier (accès pour les personnes abonnées).

17 novembre 2025
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