Le Temps

L'économie veut une nouvelle loi «le plus rapidement possible»

Avec le rejet de la loi sur le CO2, entreprises et particuliers échappent dans l'immédiat à des taxes supplémentaires.

« Le principe de pollueur-payeur jouit d'un consensus extraordinaire entre économistes, car il permet de réparer le système actuel des prix », analyse Julien Daubanes, professeur à la GSEM. Actuellement, ceux-ci ne tiennent pas compte du coût social des émissions générées par la production de biens et services.

Si elle avait été acceptée, cette loi aurait constitué un pas de plus dans la bonne direction, en contribuant à aligner les intérêts financiers du privé sur ceux des générations futures, regrette le professeur. En d'autres termes, il est pour l'heure moins coûteux de polluer que de prendre des mesures pour diminuer ses émissions de CO2 et les taxes prévues par le texte balayé en votation dimanche auraient permis de rectifier ce point.

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