violence

La violence, sous ses formes multiples, constitue une atteinte à la personnalité

Les violences verbale et non verbale

Ces types de violence se traduisent par des mots ou des attitudes qui visent à intimider, humilier ou contrôler une personne ou un groupe. Elles peuvent être annonciatrices de violence physique. Les violences verbale et non verbale peuvent être difficiles à reconnaître, car elle peuvent se manifester sous la forme de silences ou d’exclusion de la personne, de propos dégradants et humiliants sous couvert de l’humour ou encore par des insultes et des hurlements.

La violence écrite

Sur papier, par emails, via les réseaux sociaux, etc., la violence écrite, même anonyme, n’est pas tolérée par l’institution, comme notamment en cas de commentaires injurieux dans l’évaluation des enseignements ou la critique de personne sur les réseaux.

La violence physique 

La violence physique se traduit par un acte physique sur autrui et qui a pour conséquence la douleur et/ou une blessure. Outre d’imposer une souffrance physique, l’intention de l’auteur-e peut aussi être de réduire la maîtrise de soi de l’autre. La violence physique peut également être indirecte, comme des coups dans les murs ou le mobilier, des jets d’objets proche de la victime.

Reconnaître et signaler toute menace ou atteinte à l’intégrité dirigée contre les membres de la communauté universitaire permet de créer un environnement de travail et d'apprentissage positif, respectueux et sécurisé pour toutes et tous.

 

  • Violence verbale: insultes, propos insultants, cris et/ou dénigrements
  • Menace ou violence écrite: messages, commentaires, courriers, courriels injurieux
  • Violence non verbale: ignorer volontairement une personne
  • Violence physique sur autrui: bousculades, coups, gifles, attouchements
  • Violence autoportée: tentatives de suicide, suicide

Témoignages

Récits reconstruits à partir de faits réels traités par l'UNIGE.

ÉTUDIANT-E

Un-e étudiant-e en maîtrise se plaint à la direction de sa formation d’être victime de discrimination et de diffamation de la part de ses collègues étudiant-es avec qui il/elle effectue un travail de groupe, et qui lui reprochent d’être agressif/ve et injurieux/euse envers eux/elles. À la suite de la décision de l’enseignant-e de la sortir du groupe pour apaiser les tensions, l’étudiant-e prend contact avec le Service Santé des Étudiant-es, la Cellule Confiance et le bureau du secrétaire général pour exprimer son sentiment d’injustice face à cette situation. Une médiation est proposée pour trouver une sortie de crise entre l’étudiant-e et l’enseignant-e. Néanmoins, l’examen de cette situation révèle que cet-te étudiant-e montre un comportement très agressif vis-à-vis de ses pairs et du corps enseignant, raison pour laquelle l’intervention vise à rétablir le cadre auprès de cet-te étudiant-e et à sécuriser les personnes impliquées dans cette situation.