Enseignant.e.s chercheur.se.s

Professeur-e-s honoraires

Bronislaw Baczko

Né à Varsovie le 13 juin 1924, Bronislaw Baczko a fait une thèse sur la Société démocratique polonaise – diaspora polonaise dispersée en Europe après la révolte libérale de 1830 – soutenue en 1953, Enseignant à l’université de Varsovie l’histoire de la philosophie, il y est nommé professeur en 1966. En 1964, il publie sa monographie Rousseau. Solitude et communauté (traduit en français en 1974). Se rapprochant de Genève via l’œuvre de Rousseau, Baczko y est nommé en 1974 comme professeur ordinaire au Département d’histoire générale. Il y occupera la double chaire d’histoire des mentalités et d’histoire de l’histoire ; il prend sa retraite en 1989. Il a publié plusieurs ouvrages fondamentaux Lumières de l’Utopie (Payot, 1978), Une éducation pour la démocratie (Garnier, 1982), Les imaginaires sociaux. Mémoires et espoirs collectifs (Payot, 1984), puis Comment sortir de la Terreur. Thermidor et la révolution (Gallimard, 1989) où il montre comment une révolution qui ne peut tenir ses promesses reconnaît la faillite de l’espoir social et politique qu’elle avait suscité. En 1997, Job, mon ami. Promesse du bonheur et fatalité du mal (Gallimard) revient sur les Lumières pensées comme le moment où se nouent inexorablement le droit au bonheur de l’humanité et la fatalité du mal que surmonte parfois la Cité juste en Utopie. Publié sous la forme d’un énorme livre de poche, Les Politiques de la Révolution française (Gallimard, folio histoire, 2008) éclaire le paradoxe de la culture politique révolutionnaire qui veut maîtriser le temps de l’histoire alors qu’elle se trouve dépassée par un présentisme politique qui brise la vie collective et les destins individuels entre passions et espoirs révolutionnaires.

Philip Benedict

Professeur ordinaire à l'Institut d'Histoire de la Réformation et au Département d'histoire générale depuis 2005. Diplômé des universités de Cornell (B.A. 1970) et Princeton (Ph.D. 1975), il a poursuivi la plus grande partie de sa carrière aux Etats-Unis, notamment à Brown University, où il a enseigné de 1978 à 2004. Il a été membre de l'Institute for Advanced Study (Princeton), visiting fellow à All Souls College (Oxford), chercheur invité au National Humanities Center (Caroline du Nord) et au Center for the Advanced Study in the Visual Arts (Washington), boursier Guggenheim, et professeur ou directeur d'études invité à l'EHESS (Paris), l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, 5e Section (Paris), et l'université de Lyon II. Ses principaux livres sont Rouen during the Wars of Religion (Cambridge University Press, 1981); Cities and Social Change in Early Modern France (Unwin Hyman et Routledge, 1989 et 1992); The Faith and Fortunes of France's Huguenots, 1600-1685 (Ashgate, 2001); et Christ's Churches Purely Reformed: A Social History of Calvinism (Yale University Press, 2002, couronné des prix du Renaissance Society of America et de l'American Society for Church History). Ses recherches actuelles portent principalement sur les années décisives de la réforme française et les origines des guerres de religion, 1555-1563.

Wladimir Berelowitch

Né le 23 octobre 1946, de nationalité française. Maître de conférences (1990-1998), puis directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris (1998-2000), il a été professeur ordinaire aux Départements de Langues et littératures méditerranéennes, slaves et orientales et d'Histoire générale de 2000 à 2011. Domaine de spécialité : la Russie impériale (XVIIIe-XIXe siècles), l’histoire socio-culturelle. Principales publications : La soviétisation de l'école russe, 1917-1931, Lausanne, L'Age d'Homme, 1990; Histoire de Saint-Pétersbourg (en collaboration avec Olga Medvedkova), Paris, Fayard, 1996.

Lucie Bolens

Née à Constantine, le 7 mai 1933, originaire de Bursins et de Colombier/Vaud. Etudes supérieures à Paris-Sorbonne, jusqu'au doctorat ès sciences économiques, Paris I, 1972; licence en histoire, français et philosophie, Genève, 1975. Professeur extraordinaire à la Faculté des Lettres de Genève de 1975 à 1978, puis professeur ordinaire de 1978 à 1995; professeur honoraire depuis 1995. Membre de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève, de la société suisse des sciences humaines; de l'Association mondiale de prospective sociale; de nombreuses autres sociétés en Suisse, en Espagne et en France. Principaux domaines d'enseignement, de recherche et de publications : histoire de l'agronomie et de l'agriculture; histoire de l'alimentation; histoire de la pharmacopée; contacts culturels en histoire; histoire de la Bible; histoire des femmes; aires culturelles : Andalousie, Espagne, Méditerranée, Angleterre, façade atlantique.

Christoph Conrad

Né à Bonn en 1956, il obtient un doctorat en histoire contemporaine à l’Université Libre de Berlin en 1992, où il est successivement maître-assistant puis, de 1997 à 2000, administrateur responsable du Centre d’histoire comparée de l’Europe. Il rejoint l’Université de Genève en 2002 en tant que professeur ordinaire au Département d’histoire générale de la Faculté des Lettres. Il est aussi chercheur invité à l’Université de Harvard (1994-1995, 1998, 2009 et 2017), au Netherlands Institute for Advanced Studies (2001-2002), au Wissenschaftszentrum Berlin (2003 et 2005), à l’Institut des Sciences de l’Homme de Vienne (IWM, 2007), à l’Institut d’études avancées de l’Université de Fribourg en Brisgau (FRIAS, 2008-2009), à l’Institut historique allemand de Paris (2012) et au centre de recherche "re:work" de l'Université Humboldt de Berlin (2014-2015). A plusieurs reprises, Christoph Conrad est également professeur invité dans des institutions parisiennes telles que l’École des hautes études en sciences sociales, l’École normale supérieure, l'École pratique des hautes études ou Sciences Po.

Ses domaines de recherche sont l’histoire et la théorie de l'historiographie, l’histoire comparée des États-providence et le vieillissement global. De 2003 à 2008, il co-dirige le programme international de recherche « Les Représentations du Passé: l'écriture des histoires nationales en Europe », financé par la Fondation européenne des sciences. Il fait par ailleurs partie du comité éditorial des revues Geschichte und Gesellschaft et Le Mouvement Social. Il est membre élu du « Arbeitskreis für moderne Sozialgeschichte » et, depuis 2018, du Conseil scientifique de l’Institut historique allemand à Paris. Christoph Conrad prend sa retraite de l’Université de Genève en août 2022.

Robert Delort

Né le 21 septembre 1932, originaire de France. Elève de l'Ecole Normale Supérieure (1953-1957), membre de l'Ecole Française de Rome (1960-1962), diplômé (thèse) de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1960), licencié ès Lettres (1953), licencié en histoire et géographie (1955), licencié ès sciences (1980), agrégé d'histoire (1957), docteur ès Lettres (1975). A enseigné à la Sorbonne (1963-1968), à l'ENS (1968-1986), à l'Université Paris-VIII (1968-1986) comme professeur des Universités. Professeur ordinaire d'histoire du Moyen Âge à Genève (1986-1997), puis professeur honoraire. Membre de l'Institut d'Etudes Slaves (depuis 1963). Président du programme scientifique “Histoire de l'Environnement” au CNRS-PIREN (1986-1991). Principaux domaines d'enseignement, de recherche et de publications : histoire générale de l'Occident médiéval, histoire des maladies, histoire des animaux, de l'environnement, de la vie quotidienne, du costume, des mouvements de change et du commerce : Mondes russe, scandinave, germanique, Méditerranée occidentale, Venise.

Adalberto Giovannini

Professeur ordinaire de 1976 à 2005. Il a obtenu le titre de docteur ès lettres de l'Université de Fribourg en 1965. Il a ensuite été boursier de la Alexander von Humboldt - Stiftung de 1965 à 1967, puis assistant au Seminar für Alte Geschichte de l'Université de Heidelberg de 1967 à 1971. Il a été nommé professeur assistant à l'Université de Genève en 1971 et a été hôte de l'Institute for Advanced Study de Princeton en 1974/75. Ses domaines de recherche sont les institutions et l'économie de la Grèce et de Rome. Il a publié en 2007 un manuel sur les relations entre États dans le monde grec et il travaille actuellement à une histoire de la constitution romaine, des origines à la mort d’Auguste.

Aline helg

Professeure ordinaire depuis 2003, elle a obtenu un doctorat ès lettres à l'Université de Genève en 1983. Elle a été professeure au Département d’Histoire de l’Université du Texas à Austin de 1989 à 2003, après avoir enseigné au Département de Sciences Politiques de l’Université des Andes à Bogotá, à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education et à l’Institut Universitaire d’Etudes du Développement de l'Université de Genève. Elle a obtenu des bourses de recherche du Fonds National pour la Recherche Scientifique et du Ministère Suisse des Affaires Etrangères en Suisse, et aux Etats-Unis du National Humanities Center, de l’Université du Texas, du National Endowment for the Humanities, de l’American Philosophical Society et des fondations Ford, Mellon et Rockefeller. Elle a organisé des colloques internationaux et dirigé un programme d’échange académique entre l’Université du Texas et l’Université de la Havane à Cuba, financé par la Fondation MacArthur.

Ses domaines de recherche sont les Amériques et le monde atlantique de l’ère des révolutions à nos jours, la diaspora africaine, l’ethnicité, le racisme et les droits civiques comparés. Elle a publié Civiliser le peuple et former les élites. L'éducation en Colombie, 1918-1957 (Paris, 1984 et Bogotá, 1987 et 2001). Son deuxième ouvrage, Our Rightful Share. The Afro-Cuban Struggle for Equality, 1886-1912 (Chapel Hill, 1995 et La Havane, 2000) a été le lauréat du prix de l’American Historical Association, de l’Association des Historiens des Caraïbes et de l’Association des Etudes des Caraïbes. Son troisième ouvrage, Liberty and Equality in Caribbean Colombia, 1770-1835, publié à Chapel Hill en 2004, a gagné un prix de l’American Historical Association, et est également sorti en traduction espagnole. Elle a publié des articles dans les revues Comparative Studies in Society and History, Journal of Latin American Studies, Colonial Latin American Historical Review, Ethnohistory, Revista de Indias, Slavery & Abolition, Revista de Sociologia e Política, América Negra, Cuadernos de Historia Contemporánea, Revista Iberoamericana et Revista de Sociologia e Politica ainsi que dans plusieurs ouvrages collectifs. Elle a édité, avec Claude Auroi, Latin America 1810-2010: Dreams and Legacies (Londres, 2012). Son dernier ouvrage, Plus jamais esclaves ! De l’insoumission à la révolte, le grand récit d’une émancipation (1492-1838), a été publié en 2016 par les Éditions La Découverte à Paris. Il est également paru en anglais sous le titre Slave No More: Self-Liberation before Abolitionism in the Americas (transl. Lara Vergnaud, Chapel Hill, 2019), et en espagnol sous le titre ¡Nunca más esclavos! Una historia comparada de los esclavos que se liberaron en las Américas  (transl. Julia García Aranzazu, Bogotá, 2018). Elle travaille actuellement sur le catholicisme populaire en Amérique latine, notamment les mouvements millénaristes de la fin du 19e siècle et la Pastorale afro-américaine lancée en 1980.  

franco morenzoni

Après sa scolarité au Tessin, Franco Morenzoni a poursuivi ses études à l’Université de Genève où, en 1989, il a obtenu un doctorat en histoire médiévale. Il a été successivement assistant, maître assistant puis maître d’enseignement et de recherche jusqu’à sa nomination en tant que professeur ordinaire au Département d’histoire générale en 1998. Depuis 2019, il est Professeur honoraire.

Pendant plus de trois décennies, il a mené avec enthousiasme et ouverture intellectuelle ses enseignements et recherches, avec une fécondité dont témoignent les dix-sept ouvrages et les plus de septante articles scientifiques dont il est l’auteur et l’éditeur. Son itinéraire intellectuel a été marqué par une curiosité et une perspicacité qui l’ont amené à ouvrir de nouveaux chantiers sans craindre de se heurter aux lacunes de l’historiographie, en passant des prédicateurs au monde des marchands traversant les Alpes. Ses domaines de recherche de prédilection portent sur l’histoire culturelle et religieuse, notamment l’histoire de la prédication, mais aussi l’histoire économique et sociale dans l’espace de l’actuelle Suisse occidentale.

Il a publié chez Brepols la Summa de arte praedicandi, les Sermones et la Summa de commendatione virtutum de Thomas de Chobham, les sermons de Guillaume d’Auvergne et le premier volume de l’Opera omnia d’Alexandre d’Ashby. Il est également l’auteur de monographies comme Des écoles aux paroisses. Thomas de Chobham et la promotion de la prédication au début du XIIIe siècle (1995), Le prédicateur et l’inquisiteur (2006), Marchands et marchandises au péage de Villeneuve de Chillon (2016). Avec Nicole Bériou (Université Lumière Lyon 2 et Institut universitaire de France), Franco Morenzoni dirige également la collection Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge chez Brepols.

Ladislas Mysyrowicz

Né à Luck/Pologne le 27 décembre 1936, originaire de Genève. Licence en histoire obtenue à l'Université de Genève en 1961; doctorat ès sciences politiques, Institut universitaire de hautes études internationales, Genève, 1973. Assistant de recherches à l'IUHEI, Fonds national de la recherche scientifique, 1967-1969; assistant au Département d'histoire générale, 1969; chargé de recherches, 1972; puis, dès 1974, professeur assistant; professeur extraordinaire de 1980 à 1983; professeur ordinaire de 1983 à 2001. Principaux domaines d'enseignement, de recherche et de publications: histoire contemporaine; la France entre les deux guerres mondiales; l'émigration slave en Suisse.

mICHEL PORRET

CFC de libraire en poche, Michel Porret obtient sa maturité classique au Collège du soir (1980). Après un détour en archéologie préhistorique, il entame à la Faculté des lettres (Département d’histoire générale) sa formation d’historien avec son maître Bronislaw Baczko dont il est l’assistant (1987-1990) à la suite d’un an d’études à la Scuola Normale de Pise. Boursier FNS, il rédige à Princeton University son doctorat soutenu en 1992 puis couronné en 1995 du prix Montesquieu (Académie de Bordeaux). En 2003, il est promu professeur ordinaire à l’ISTGE et multiplie les collaborations médiatiques pour la cité, notamment en animant durant 3 ans La page d’histoire hebdomadaire sur la RSR.

Guidant plus de 100 mémoires et 13 thèses, basé sur un substantiel travail d’archives avec ses étudiant-e-s, son enseignement noue des recherches en histoire sociale, intellectuelle et culturelle que certifient plus de 300 publications : chasse aux sorcières, Lumières, criminalité, droit de punir, Beccaria, Rousseau, censure, médecine légale, utopie, bande dessinée.

Avec Bronislaw Baczko (1924-2016) récipiendaire du Prix Balzan 2011 et François Rosset, il publie en 2016 Le dictionnaire critique de l’utopie au temps des Lumières (1407 pages) que va prolonger Le pire des mondes. Dictionnaire critique de l’imaginaire dystopique.

Invité au Collège de France (2004), à l’ENS-Ulm (2009,) aux universités de Modène (2012) et d’Angers (2014), à la MSH-Paris (2017), à l’UQUAM (2018), il fonde l’équipe de recherche DAMOCLES, actuellement composée de 17 membres, qui vise à fédérer l’histoire sociale et institutionnelle de la justice et de la police.

Ayant organisé près de 30 congrès internationaux et journées d’études, siégeant de 2010 à 2015 au FNRS (Bruxelles), il obtient des fonds FNS, dont Sinergia (Fabrique des Savoirs, 2010-2013), PNR 76 (« Assistance et coercition », 2019-2021). Directeur des collections L’Équinoxe et Achevé d’imprimer (GEORG), créateur de Beccaria. Revue d’histoire du droit de punir (2015), commissaire de l’exposition Présumées coupables (Archives nationales, Paris, 2016-2017), animateur du blog La Ligne de mire/Le Temps, et recenseur sur En attendant Nadeau (https://www.en-attendant-nadeau.fr/author/michel-porret/), il préside dès 2015 les Rencontres internationales de Genève (septembre 2020: « Hommes-femmes : nouveaux rapports ? »).

André Reszler

Né le 1er juillet 1933 à Budapest, originaire de Suisse. Licence obtenue en 1958 et doctorat en 1966 à l'Institut universitaire de Hautes Etudes Internationale. Professeur à Indiana University, Bloomington, USA, de 1968 à 1975; professeur invité à l'Université de Montréal en 1969 à 1970, et à l'Institut universitaire d'études européennes de Genève de 1972 à 1975; professeur ordinaire dans ce même institut depuis 1975, ensuite au Département d'histoire de la Faculté des Lettres de Genève jusqu'en 1998; professeur honoraire depuis 1998. Rédacteur en chef de la revue Cadmos de 1977 à 1983, animateur de la Mitteleuropa Workshop (problématique de l'Europe centrale). Principaux domaines d'enseignement, de recherche et de publications : histoire intellectuelle de l'Europe au XIXe et XXe siècles, culture politique, identité culturelle de l'Europe.

François Walter

Né en 1950, François Walter a fait ses études à l'Université de Fribourg où il a obtenu le Doctorat ès lettres en 1981. Successivement chargé de cours à la Faculté des Sciences de l'Université de Fribourg puis maître-assistant à l'Institut de géographie de l'Université de Fribourg, il a été nommé professeur ordinaire à la Faculté des lettres de l'Université de Genève en 1986 où il exerce cette fonction jusqu’en 2012. Durant sa carrière, il a dirigé 8 thèses de doctorats et quelque 240 mémoires de master ; il a participé à plus de 50 jurys de thèse. Il a été professeur invité à l'Université de Fribourg (1987-1992), à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (1992), aux universités de Catane et de Bari, à l'Université Laval à Québec (2006) ainsi qu'à l'Université de Paris I Panthéon Sorbonne en 2008 et à l'UPMF de Grenoble 2 en 2011. Directeur d'études invité à l'Ecole des Hautes Études en Sciences sociales à Paris (1991, 1999 et 2006), il a également séjourné comme chercheur invité au Max Planck Institut für Geschichte de Göttingen (2000, 2004 et 2006) et comme fellow au Collegium Budapest (2002). Auteur de 16 livres et de plus de 180 articles scientifiques, éditeur et coauteur de 10 livres collectifs, il poursuit des recherches sur les villes, les rapports au territoire, l'histoire du paysage, l'histoire des risques et des catastrophes, la construction des historiographies nationales et la production des identités sociales. En 2010, François Walter a été reçu docteur honoris causa de l'Université Pierre-Mendès-France de Grenoble.