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Départs à la retraite du 1er juin 2021 au 1er mai 2022

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Patrick Ammann effectue ses études de médecine à Fribourg et Genève. Après un diplôme fédéral de médecin obtenu en 1981, il poursuit sa formation clinique en médecine interne et une spécialisation en maladies osseuses à Fribourg et Berne. Il rejoint le service des maladies osseuses des HUG en 1989, où il occupe diverses fonctions au cours de sa carrière, notamment à l’hôpital des Trois-Chêne où il est responsable du programme d’ortho-gériatrie MUSCLOS, une unité de réhabilitation destinée aux personnes âgées présentant une ostéoporose fracturaire.

Responsable d’un groupe d’investigations précliniques de l’ostéoporose et du métabolisme osseux, ses recherches portent sur le développement du squelette, les propriétés mécaniques des os et la physiopathologie de l’ostéoporose. Il a particulièrement étudié l’ostéoporose de la mandibule, l’osséointégration d’implants et les implications de la qualité intrinsèque du tissu osseux dans la compréhension de la fragilité osseuse. Nommé professeur associé au Département de médecine interne générale, réhabilitation et gériatrie en 2013, puis affilié au Département de médecine, il prend sa retraite en septembre 2021.

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Jean-Michel Aubry effectue ses études de médecine à l’UNIGE, au St George’s Hospital de Londres et en Australie ; il obtient son diplôme de médecin en 1988, puis un doctorat en 1993. Il est également titulaire d’un titre de spécialiste en psychiatrie et psychothérapie. Après un séjour post-doctoral de deux ans au Salk Institute for Biological Studies de San Diego, il rejoint le département de psychiatrie des HUG où il se consacre au traitement des troubles de l’humeur, et plus particulièrement des troubles bipolaires. Il met ainsi en place un programme pluridisciplinaire de soins devenu un centre d’expertise national et de renommée internationale, et est également co-responsable d’un réseau clinique trans-départemental consacré aux troubles psychiatriques et à la périnatalité.
Au cours de sa très riche carrière, il occupe de nombreuses fonctions cliniques et académiques, dont celle de médecin-chef du service des spécialités psychiatriques depuis 2012 et médecin responsable de l’unité des troubles de l’humeur de 2012 à 2016. Il a dirigé le département hospitalier de psychiatrie de 2015 à 2020 et le Département académique de psychiatrie de 2017 à 2021. Privat-docent de la Faculté de médecine en 2002, il est nommé professeur ordinaire en 2012. Sur le plan de la recherche, il a travaillé sur la neurobiologie des troubles de l’humeur, les facteurs de vulnérabilités et les biomarqueurs associés aux troubles bipolaires, ainsi que sur la prévention, l’épidémiologie et les bases génétiques de ces troubles. Depuis 2010, il fait partie du Pôle de recherche national (NCCR) Synapsy, qui regroupe des spécialistes de la psychiatrie et des neurosciences afin de faire avancer la recherche dans le domaine des neurosciences psychiatriques. Lauréat de nombreux prix, le professeur Aubry est également membre des plus importantes sociétés savantes de sa spécialité. Il est membre du comité de la Société suisse des troubles bipolaires et membre à vie de l’International Society for Bipolar Disporders. De 2018 à 2020, il a été président de la Société suisse de psychiatrie biologique. Il est nommé professeur honoraire en janvier 2022.

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Anne Baroffio effectue ses études à Lausanne, où elle obtient un Doctorat en biologie en 1985. Un stage post-doctoral de 3 ans à l’institut d’embryologie du CNRS de Nogent-sur-Marne l’amène à travailler sur les cellules souches précurseuses du système nerveux périphérique. En 1988, elle arrive à la Faculté de médecine de l’UNIGE en tant que maître-assistante, où elle poursuit ses recherches sur les cellules souche du muscle squelettique.

La création en 1994 de l’Unité de développement et de recherche en éducation médicale (UDREM) l’amène progressivement à modifier sa trajectoire, en participant à la réforme de l’enseignement de la médecine. Nommée chargée d’enseignement, puis maître d’enseignement et de recherche en 2009, elle est promue à la fonction de professeure associée en 2016. Anne Baroffio a assumé diverses missions au sein de l’UDREM, dont la direction du programme de formation pédagogique des enseignant-es et celle du CAS de Formateur/trice en sciences de la santé. Elle a mené plusieurs projets de recherche dont un suivi des étudiant-es en médecine tout au long de leur cursus. Très investie dans les instances facultaires, elle a siégé dans diverses commissions dont celle de l’enseignement et a été présidente du Conseil participatif. Elle a également contribué aux projets de coopération internationale de la Faculté de médecine dans le domaine de l’enseignement de la médecine et le développement de curricula, au Kirghizstan notamment. Elle prend sa retraite en septembre 2021.

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Guido Ferretti obtient un diplôme de médecin à Milan en 1981, puis une spécialisation en médecine du sport en 1984. Arrivé à Genève en 1985, il devient assistant au Département de physiologie, devenu depuis le Département des neurosciences fondamentales, puis maître-assistant en 1988. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1997, il exerce en parallèle, depuis 2001, la charge de professeur de physiologie à l’Université de Brescia. Il est nommé professeur associé au Département de neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine en 2014, puis affilié au Département d’anesthésiologie, pharmacologie, soins intensifs et urgences depuis 2015.

Les recherches de Guido Ferretti, soutenues par le FNS depuis 1997, se sont concentrées sur les réponses et les régulations cardio-respiratoires à l’effort, puis sur l’étude des régulations nerveuses du système cardiovasculaire. Depuis 1995, il collabore avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et a, dans ce cadre, participé à plusieurs programmes internationaux de recherche dans le domaine du spatial. Également très engagé dans la formation, Guido Ferretti assure de nombreux enseignements aux niveaux pré-gradué (respiration et physiologie pulmonaire, notamment), et post-gradué. Il prend sa retraite en septembre 2021.

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Alain Golay effectue ses études à Lausanne où il obtient un diplôme de médecin et un doctorat. Il est également titulaire d’une Maîtrise universitaire de pédagogie dans les sciences de la santé et d’un titre de spécialiste en médecine interne et en endocrinologie-diabétologie. Après plusieurs années à l’Université Stanford, où il mène des recherches en diabétologie, il rejoint en 1989 le service d’enseignement thérapeutique pour maladies chroniques des HUG, devenu depuis le service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique du patient. Il prend la tête de son service, par ailleurs centre collaborateur de l’OMS, en 2003, et est aussi directeur du centre d’éducation thérapeutique du patient depuis 2019.

Le professeur Golay s’est d’abord intéressé aux mécanismes physiopathologiques impliqués dans l’obésité et l’insulino-résistance, puis a élargi son champ d’étude à la psychologie des personnes souffrant de maladies métaboliques, et notamment aux troubles du comportement alimentaire. Il prône ainsi une vision holistique et humaniste de la prise en charge des patient-es qui combine une connaissance des mécanismes biologiques à celle des malades en tant que partenaires de soins. Il a mis en évidence le rôle essentiel de l’éducation à long terme des patient-es et de leur prise d’autonomie dans la gestion quotidienne de leur maladie.

Au cours de sa carrière, Alain Golay est le lauréat de nombreuses distinctions, dont le European Health Education Prize, ou encore le Prix de recherche de la Société suisse de médecine. Ayant fondé et présidé l’Association suisse pour l’étude du métabolisme et de l’obésité, il a également été, pendant plusieurs années, président de l’European Society of Patient Education ainsi que du European Group of Insulin Resistance. Nommé privat-docent de la Faculté de médecine en 1994, puis professeur adjoint au Département de santé et médecine communautaires en 2003, il est promu à la fonction de professeur ordinaire en 2011. Il est aussi membre du Centre facultaire du diabète depuis sa création en 2016. Il est nommé professeur honoraire en octobre 2021.

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Gabriel Gold étudie la médecine à la Pitié-Salpêtrière et à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris. Il poursuit ensuite sa formation post-graduée en médecine interne et en gériatrie d’abord en France, puis aux Etats-Unis. Il intègre en 1986 le Département de gériatrie du Mount Sinai Medical Center à New-York comme professeur assistant. Après 12 ans passés aux Etats-Unis, il arrive à Genève en 1995 et intègre le service de gériatrie des Trois-Chêne aux HUG. De 2005 à 2012, il occupe la fonction de médecin-chef du service de médecine interne et réhabilitation de l’Hôpital des Trois-Chêne, puis, dès 2012, celle de médecin-chef du service de gériatrie. Il est également, depuis 2008, responsable du Centre de médecine de l’âge avancé des HUG où il a développé un itinéraire clinique de dépistage et de prise en charge précoce des démences.

Enseignant très investi tant dans la formation pré- que post-graduée, il est notamment responsable depuis 15 ans de l’Unité d’introduction à la démarche clinique. Ses activités de recherche portent sur la démence et les troubles cognitifs, et plus particulièrement sur les critères diagnostiques des démences et l’expression clinique des lésions vasculaires dans le vieillissement cérébral. Il a notamment mis en évidence le rôle clé des micro-infarctus dans les démences vasculaires et mixtes. Durant sa carrière, il s’est engagé pour les relations avec la Cité, notamment comme vice-président de la Commission cantonale d’éthique et de la recherche sur l’être humain. Par ailleurs très investi dans les sociétés savantes de sa spécialité, il coordonne notamment le Geneva Springfield Symposium on Advances in Alzheimer’s Therapy, qui réunit tous les deux ans plus de 1200 spécialistes mondiaux. Gabriel Gold est nommé professeur adjoint au Département de médecine interne générale, réhabilitation et gériatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2006, puis professeur ordinaire en 2012. Il est nommé professeur honoraire en octobre 2021.

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Christophe Iselin obtient un diplôme de médecin à Genève en 1984, puis un doctorat en 1989, et se spécialise en urologie. Il s’intéresse précocement à la laparoscopie, technique chirurgicale minimalement invasive, et l’utilise pour la première fois aux HUG en 1992. Parallèlement à ses activités cliniques, il développe un laboratoire de recherche en physiologie urétérale à la Faculté de médecine de l’UNIGE, où il travaille sur la relaxation de la musculature lisse urétérale induite par le monoxyde d’azote.

De 1996 à 1998, il se perfectionne en uro-oncologie chirurgicale, urologie reconstructive et urodynamique à Duke University, aux États-Unis. De retour aux HUG, il prend la fonction de médecin-chef du service d’urologie. Il met alors un accent particulier sur le développement de la chirurgie mini-invasive et robotique ainsi que sur la prise en charge globale du cancer de la prostate et l’urologie reconstructive, notamment le traitement chirurgical des sténoses de l’urèthre masculin.

Protagoniste enthousiaste de l’élaboration du Centre du cancer de la prostate des HUG, il en assume la direction dès sa fondation en 2014. Il a en outre été président de la Société suisse d’urologie de 2013 à 2014, période au cours de laquelle il a coordonné la synthèse du projet national de surveillance active du cancer localisé de la prostate. Son importante activité en laparoscopie robotique et en chirurgie reconstructive de l’urèthre masculin, ainsi que sa motivation pour l’enseignement chirurgical, l’a amené à former de nombreuses et nombreux médecins, qui ont significativement participé au développement de la chirurgie urologique romande. Nommé professeur associé au Département de chirurgie de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1998, il est promu à la fonction de professeur ordinaire en 2016. Il est nommé professeur honoraire en mai 2022.

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Bengt Kayser effectue ses études de médecine à l’Université d’Amsterdam. Passionné de montagne, il participe en 1985 à une expédition scientifique au Népal pour y mener des recherches sur la physiologie de l’altitude et des milieux extrêmes. Il exerce aussi comme médecin au poste d’aide de l’Himalayan Rescue Association au Népal, avant de rejoindre, en 1987, l’Unité de traitement de la douleur du Centre hollandais du cancer à Amsterdam. Un projet de recherche sur les effets de l’altitude sur la performance humaine l’amène en 1988 à la Faculté de médecine de l’UNIGE. En parallèle, il est désigné candidat astronaute pour l’Agence spatiale européenne (ESA).

Après un premier PhD obtenu en 1994 à l’Université Libre d’Amsterdam, il effectue un séjour post-doctoral de deux ans en physiologie respiratoire à l’Université McGill de Montréal et supervise en même temps un projet de recherche de l’ESA sur un vol de la navette Columbia de la NASA. De retour en Europe, il rejoint la Faculté de médecine de l’UNIGE où il travaille à l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement médical. En 2002, il est nommé professeur adjoint à la Faculté de médecine de Genève et prend la direction du nouvel Institut des sciences du mouvement et de la médecine du sport (ISMMS) avec notamment pour objectif la création d’un nouveau cursus Bachelor et Master en sciences du mouvement et du sport. Parallèlement, Bengt Kayser préside les travaux d’adaptation du curriculum de médecine genevois en lien avec le processus de Bologne.

Bengt Kayser est un spécialiste de la physiologie de l’exercice, des effets de l’altitude, de la physiologie respiratoire et des liens entre activité physique et santé, ainsi que du dopage. Promu à la fonction de professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2010, il suit en 2013 le transfert des activités de l’ISMMS au sein de l’Institut des sciences du sport (ISSUL) de l’UNIL dans le cadre d’une convention Vaud-Genève. Il est à cette occasion nommé professeur ordinaire à la Faculté de médecine et biologie de l’UNIL tout en conservant sa fonction académique à l’UNIGE. En 2018 il défend une deuxième thèse de PhD sur l’éthique du dopage à l’Université de Louvain. Il est nommé professeur honoraire en août 2021.

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Stavros Kiliaridis est titulaire d’un Diplôme en médecine dentaire de l’Université Aristote de Thessalonique (1979). Il obtient en 1986 un PhD à l’Université de Göteborg, où il effectue également une formation de spécialisation en orthodontie, et est nommé privat-docent en 1991. Pendant dix ans, il allie pratique privée et activité académique à l’Université de Göteborg. Arrivé à Genève en 1999, il est alors nommé professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l’UNIGE et chef de la Division d’orthodontie de la Section de médecine dentaire, devenue en 2014 la Clinique universitaire de médecine dentaire (CUMD). Il effectue par ailleurs, pendant l’année académique 2008-2009, un séjour en tant que professeur à l’Université d’Athènes.

Très actif dans l’enseignement de la médecine dentaire, il a beaucoup œuvré à la restructuration des formations tant, pré- que post-graduées. Il a notamment créé un nouveau MAS en médecine dentaire avec spécialisation en orthodontie, et a organisé des journées de formation pour les étudiant-es en formation post-graduée de toutes les universités suisses. Sur le plan de la recherche, il a mené de nombreux projets expérimentaux et cliniques, soutenus par plusieurs subsides du FNS, sur les facteurs influençant la croissance dento-faciale et l’éruption dentaire post-émergente. Par ailleurs, ses études relatives aux enfants avec problèmes neuromusculaires lui ont montré la nécessité d’une prise en charge adaptée de soins orthodontiques pour les enfants en situation de handicap dont les besoins particuliers sont encore trop souvent négligés. Il a ainsi pris l’initiative de lancer une Clinique spécifique dédiée à ces patient-es, la Clinique de soins orthodontiques pour les enfants en situation de handicap (SOESH).

Le professeur Kiliaridis est en outre un membre actif de l’Angle Society of Europe. Il a été coordinateur du Forum européen des enseignant-es en orthodontie et a également présidé le Réseau des programmes européens d’orthodontie basés sur Erasmus (NEBEOP). En 2015, il a reçu le Sheldon Friel Award de l’European Orthodontic Society. Il est nommé professeur honoraire en octobre 2021.

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Thomas Lecompte effectue sa formation en médecine interne et hématologie à Reims et à Paris (France). Nommé professeur en hématologie et transfusion au CHU de Nancy en 1993, il y prend la direction du service d’hématologie de laboratoire en 2001. Il fonde en parallèle une unité de recherche de l’INSERM, dans le domaine des pathologies de l’hémostase et des outils de laboratoire pour le phénotypage fonctionnel de la coagulation et des cellules du sang. Il a également été directeur scientifique de l’établissement lorrain de transfusion sanguine (propriétés fonctionnelles du plasma et des plaquettes après traitement d’inactivation des pathogènes infectieux) et a exercé diverses responsabilités dans la gouvernance de son hôpital et de l’université, ainsi qu’au sein de la Société française d’hématologie et du Groupe d’études sur l’hémostase et la thrombose.

Arrivé à Genève en 2011, il est nommé médecin-chef du service d’hématologie des HUG, service qu’il dirige jusqu’en 2016, et professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l’UNIGE. Spécialiste de l’hémostase, Thomas Lecompte a mené des projets de recherche translationnelle et clinique dans le domaine du diagnostic intégratif des désordres complexes du système hémostatique afin de prévenir l’apparition d’hémorragies ou de thromboses, et plus particulièrement dans le contexte des néoplasies hématologiques, des pathologies hépatiques et des traitements anti-thrombotiques. Il prend sa retraite en septembre 2021.

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Pierre-Yves Martin effectue ses études de médecine à Genève, puis une formation en médecine interne qu’il complète par une formation en néphrologie. Il passe ensuite plusieurs années à l’Université du Colorado, à Denver, où il travaille sur les mécanismes extra-rénaux de la rétention hydro-sodée. Il y est également nommé professeur assistant en 1997. De retour à Genève, il rejoint le service de néphrologie des HUG, service dont il prend la tête dès 2000, ce dernier devenant le service de néphrologie et hypertension en 2018. Il est également directeur hospitalier du Département de médecine dès 2013.

Spécialiste de l’insuffisance rénale aiguë, du syndrome hépatorénal et des troubles électrolytiques, il travaille plus précisément sur la régulation rénale des aquaporines. Son groupe de recherche est en outre affilié dès 2010 au Pôle de recherche national (NCCR) Kidney.ch. Sous son impulsion, son service renforce son expertise clinique, notamment dans le domaine des greffes rénales avec donneurs vivants et dans la prise en charge globale de l’insuffisance rénale chronique. Il développe une recherche clinique dans plusieurs aspects de la néphrologie et l’hypertension avec notamment un projet SPUM nommé SKIPOGH avec Lausanne et Berne. Très investi dans les sociétés savantes de sa spécialité, tant en Suisse qu’au niveau international, Pierre-Yves Martin et s’est aussi beaucoup impliqué dans la vie institutionnelle de la Faculté de médecine en occupant de nombreuses charges au sein de divers comités et commissions ainsi que dans l’enseignement pré- et post-
gradué. Il a également été membre puis a présidé le Conseil d’éthique clinique. Il est nommé privat-docent au Département de médecine interne de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2000, professeur associé en 2002 puis promu à la fonction de professeur ordinaire en 2010. Il est nommé professeur honoraire en octobre 2021.

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Peter Rimensberger effectue ses études médicales aux Universités de Fribourg et de Berne et obtient un Doctorat de médecine en 1990. Après des spécialisations en pédiatrie et en médecine intensive, il poursuit sa formation clinique et de recherche au Sick Children Hospital de Toronto. Il rejoint les HUG en 1995, où il est nommé médecin associé responsable de l’unité des soins intensifs médico-chirurgicaux de pédiatrie en 1998, puis médecin adjoint responsable d’unité en 2002. Sur le plan académique, il est nommé privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 2001 puis chargé de cours en 2005. En 2011, il est nommé médecin-chef du service de néonatologie et des soins intensifs pédiatriques des HUG et professeur ordinaire au Département de pédiatrie de la Faculté de médecine.
Reconnu comme expert au niveau international dans le domaine de la ventilation mécanique de l’enfant et du nouveau-né, il s’est particulièrement intéressé à la formation post-graduée en médecine intensive pédiatrique et néonatale. Il a ainsi développé plusieurs programmes européens et internationaux de formation et a organisé de multiples congrès scientifiques. Il organise notamment une conférence de renommée internationale, la « European Conference of Paediatric and Neonatal Ventilation », qui a lieu tous les deux ans à Montreux. Il a aussi édité le livre « Pediatric and Neonatal Ventilation : From basics to bedside », le standard mondial du domaine. Il est en outre éditeur associé de plusieurs journaux scientifiques avec politique éditoriale.
Au niveau de la recherche, Peter Rimensberger a notamment étudié le développement des nouveaux modes de monitorage et de ventilation dans le but de limiter les lésions induites par la ventilation mécanique chez les jeunes patient-es atteint-es de défaillances respiratoires. Il a aussi mené des recherches visant à améliorer la synchronisation entre le profil ventilatoire des patient-es et l’activité mécanique du ventilateur.
De 2010 à 2018, il est membre du comité de la Société suisse de médecine intensive et président du comité scientifique de 2015 à 2020 ainsi que membre du comité et président de l’European Society of Pediatric and Neonatal. Il prend sa retraite en avril 2022.

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Pascale Roux-Lombard effectue ses études de médecine à Paris. Après un Doctorat en médecine en 1987, elle obtient un Doctorat ès Sciences de l’UNIGE. Elle est également titulaire de titres de spécialistes en analyses de laboratoire médical et en immunologie et allergologie. Responsable du laboratoire d’immunologie et d’allergologie cliniques des HUG depuis 1993 et médecin adjointe agrégée au service d’immunologie et d’allergologie depuis 1999, elle est également coordinatrice du secteur « immunologie et biologie spécialisée » du service de médecine de laboratoire.

Ses travaux de recherche portent sur la régulation de la production des cytokines pro- et anti-inflammatoires par les macrophages, ainsi que sur l’implication des auto-anticorps dans ces mécanismes. Sur le plan de l’enseignement, elle a activement participé à l’Unité « défense et immunité », et est responsable du cours d’immunologie donné par les enseignant-es de la Faculté de médecine aux étudiant-es de la Faculté des sciences. Nommée privat-docent de la Faculté de médecine de l’UNIGE en 1998, puis chargée de cours en 2006, elle est promue en 2014 à la fonction de professeure associée au Département de médecine interne des spécialités, devenu depuis le Département de médecine. Elle prend sa retraite en février 2022.