Scuola Normale Superiore de Pise (1986-1987), assistant (1987-1990) du professeur Bronislaw Baczko, maître d'enseignement et de recherche puis professeur ordinaire dès novembre 2003 au Département d’histoire générale. Après avoir été Visiting fellow researcher à l'Université de Princeton (1990-1991), il soutient en 1992 sa thèse à celle de Genève : Le crime et ses circonstances. De l'esprit de l'arbitraire au siècle des Lumières selon les réquisitoires des procureurs généraux de Genève, Genève, 1995 (Prix Montesquieu 1995, Académie Montesquieu de Bordeaux).

Parmi environ 200 publications consacrées à ses champs actuels de recherche (État moderne, criminalité et justice, "médecine judiciaire", culture politique des Lumières, Montesquieu, Rousseau, histoire de la censure, etc.), il a publié plus d'une vingtaine  d’ouvrages et organisé ou co-organisé autant de colloques internationaux dans le cadre de la Faculté des Lettres et du Département d'histoire (Beccaria, Rousseau, Montesquieu, Voltaire, Le corps violenté, l’Encyclopédie méthodique, Réseaux intellectuels en Europe de 1760 à la Restauration, Michel Foucault, Police et Justice, etc.). Recherches en cours : censure au XVIIIe siècle, médecine judiciaire sous l’Ancien Régime, sorcellerie, magistrats et experts en Europe moderne, criminalité et droit de punir, utopie, bande dessinée, etc.

Corédacteur de Crime, Histoire et Sociétés (CESDIP, Paris), correspondant suisse de l'International Association for the History of Crime and Criminal Justice (Paris) et de la revue L'Histoire, membre du Comité d'administration de la Société française d'étude du XVIIIe siècle, il est Président des Rencontres internationales de Genève. En mars 2004, professeur invité au Collège de France par le professeur Daniel Roche (Chaire : Histoire de la France des Lumières), Michel Porret y donne quatre leçons (Du droit de punir. Le temps des Lumières). En janvier 2009, il est professeur invité à L'École normale et supérieure de Paris (janvier 2009) pour un enseignement sur les Lumières. Il travaille à la rédaction de monographies consacrées au droit de punir et à la médecine judiciaire au temps des Lumières. Dirige la collection d’ouvrages de sciences humaines qu’il a fondée chez Georg à Genève L’Équinoxe (13 titres parus, plusieurs en chantier). Il a été co-commissaire de l'exposition Présumées coupables (femmes en justice), inaugurée en automne 2016 aux Archives Nationales (Paris). A fondé en 2015 Beccaria. Revue d'histoire de punir. Anime le blog Ligne de mire - https://blogs.letemps.ch/michel-porret/ 

Dernier livre paru : La Sang des lilas. Une mère mélancolique égorge ses quatre enfants en mai 1885 à Genève (Georg éditeur, 2019). On en parle dans: Le Temps (24.11.2019) et La Tribune de Genève (22.02.2020).

Pour plus d'informations: site de l'Unité d'Histoire moderne, UNIGE