Catastrophes et théodicées
Colloque doctoral CUSO en éthique
22 mai 2017 | 13h-18h
Uni Bastions, St-Ours 019
Inscriptions sur le site de la CUSO: https://theologie.cuso.ch/activites/
Dévastations, crises, conflits, drames personnels, autant de catastrophes individuelles ou collectives qui viennent rompre l’ordre établi de nos existences. Ce sont elles qui ont conduit la philosophie et la théologie à penser l’articulation du mal et de Dieu pour élaborer des modèles de théodicée. La théodicée vient-elle justifier Dieu ou le mal? Que prétend-elle sauver: la détresse humaine ou Dieu? Comment concevoir la pertinence de la théodicée aujourd’hui? Dieu demeure-t-il nécessaire pour donner du sens au mal? Ou à l’inverse, peut-on répondre du mal sans Dieu? Existe-t-il paradoxalement l’alternative d’une théodicée sans Dieu? Sinon, par quel type de discours a-t-elle été remplacé face aux catastrophes contemporaines?
Le colloque «Catastrophes et théodicées», qui se déroulera le 22 mai 2017, s’inscrit dans une perspective transversale, mobilisant des enjeux relevant aussi bien de la philosophie que de la théologie, de la littérature que des sciences politiques.
Organisation et contact
Evelyne de Mévius
Aurélien Chukurian
Institut romand de systématique et d’éthique (IRSE)
Inscriptions
Inscriptions sur le site de la CUSO: https://theologie.cuso.ch/activites/
Programme
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Lundi 22 mai 2017
| 13h00 | Introduction François Dermange (Université de Genève) |
| Construction classique | |
| 13h20 | Théodicées cartésiennes Aurélien Chukurian (Université de Genève) |
| 14h00 | Voltaire et l’optimisme leibnizien Marc Parmentier (Université de Lille) |
| 14h45 | Pause |
| Perspective contemporaine | |
| 15h00 | Process et théodicée: trancher le noeud gordien Matthias Hassenfratz-Coffinet (Université de Genève) |
| 15h45 | Une théodicée sans entrailles Paul Clavier (Ecole Normale supérieure, Paris) |
| 16h30 | Que reste-t-il de la théodicée dans la théologie contemporaine? Marc Boss (Institut protestant de théologie, Paris) |
| 17h15 | Le mal en dépit de Evelyne de Mevius (Université de Genève) |
| 18h00 | Conclusion |