21 juillet 2021 - UNIGE

 

Recherche

La théorie de l’information pour lutter contre le cancer

Des chercheurs/euses de l’UNIGE et des HUG ont utilisé pour la première fois la théorie de l’information pour monitorer in vivo le développement des mécanismes de résistance aux thérapies qui ciblent des cancers.

 

 page_garde_Merat.jpg

Analyse immunohistochimique d’une coupe de métastase intestinale de mélanome. © R.Merat, Neoplasia 2021; 23 (8): 775-782.

L’un des problèmes majeurs de la cancérologie moderne est la réponse adaptative des cellules cancéreuses aux thérapies qui les ciblent de manière précise: au début du traitement, ces thérapies combattent très souvent efficacement la tumeur, puis se produit une résistance dite adaptative qui permet aux cellules tumorales de se multiplier à nouveau. Bien que cette réponse adaptative soit en théorie réversible, un tel retour en arrière se heurte à de nombreux mécanismes moléculaires qui permettent aux cellules cancéreuses de s’adapter au traitement. L’analyse de ces mécanismes est freinée par la complexité des relations de cause à effet qui sont extrêmement difficiles à observer in vivo dans les prélèvements tumoraux. Afin de contourner au mieux cet obstacle, une équipe de l’Université de Genève (UNIGE) et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a utilisé pour la première fois la théorie de l’information, afin d’objectiver in vivo les régulations moléculaires en jeu dans les mécanismes de la réponse adaptative et leur modulation par une combinaison thérapeutique qui les atténue. Des résultats à lire dans la revue Neoplasia.

Pour en savoir plus

 

Recherche