Projets

MOOC & coaching

Fiche de Projet
Réalisé par : Isabelle Bolon
Membres : Rafael Ruiz de Castañeda
Contact : Isabelle.Bolon@unige.ch
Cours : Global Health at the Human-Animal-Ecosystem Interface
Cursus : Master
Nombre d'étudiant-es : 50 - 100
Innovations utilisées :
Questionner
Impliquer dans l'enseignement
Problématique :
Préparer
Responsabiliser
Faculté : Médecine
Institut : GSI
Description du Projet
Situation de départ

Ce projet s’inscrit dans le cadre du cours « Global Health at the Human-Animal-Ecosystem Interface » offert aux étudiant-es du Master en santé globale depuis septembre 2017. Ce cours étant nouveau, les enseignant-es souhaitent répondre à un certain nombre d’impératifs pédagogiques : faire découvrir aux étudiant-es le contexte humanitaire, ses acteurs/trices clé et leur permettre d’acquérir des connaissances théoriques en santé globale tout en les confrontant à des demandes concrètes posées par des personnes directement concernées. Le projet a été réalisé dans le contexte d’une collaboration entre le Global Studies Institute et InZone. InZone développe des approches innovantes permettant un accès à l’enseignement supérieur dans des contextes fragiles.


Mise en place et déroulement du projet

En premier lieu, selon le principe de la classe inversée, les étudiant-es sont tout d’abord exposés au MOOC « Global Health at the Human-Animal-Ecosystem Interface » avant la classe afin d’être en situation de pratiquer, d’appliquer les concepts et vérifier leur bonne compréhension de ceux-ci. En parallèle, les étudiant-es ont suivi un cours portant sur les techniques d’enseignement spécifiques adaptées aux personnes réfugiées se trouvant dans un contexte fragile.

Dans un second temps, selon l’application du concept pédagogique « apprendre en enseignant », les étudiant-e-es ont pu développer leurs compétences appliquées, interagir directement avec des personnes réfugiées, au travers de problématiques concrètes de santé publique. Ils/elles ont été mis en contact avec un groupe de 15 étudiant-es réfugié-es du camp Kakuma (Kenya) qui suivaient une version simplifiée du MOOC. Pour ce faire, 2 groupes d’échange ont été créés (via l’application WhatsApp). Un groupe était composé des étudiant-es du Master, des l’équipe enseignante, des étudiant-es réfugié-es et de 3 tuteurs/trices locales/aux. Un autre groupe était composé uniquement des étudiant-es du Master et de l’équipe enseignante. Les étudiant-es du Master ont été amené-es à « coacher » les étudiant-es réfugié-es en lançant chaque semaine des débats. Ils/elles ont eu pour mission de fournir des réponses et commentaires aux questions spécifiques posées par les étudiant-es réfugié-es (parfois spontané-es). Pour cela, ils/elles ont dû mener des recherches actives, débattre avec les autres étudiant-es du Master ainsi qu’avec les enseignant-es.

Pour finir, ils/elles ont dû mener une réflexion sur le travail fourni et leur contribution en créant un questionnaire d’évaluation en ligne soumis aux étudiant-es réfugié-es.


Retour et conseils sur la mise en place d'un tel projet

Ce format de cours demande aux enseignant-es un certain investissement ainsi que de la flexibilité et créativité dans la façon d’enseigner au travers de l’utilisation d’outils de communication comme WhatsApp. Il permet d’identifier des opportunités de recherche spécifiques aux problématiques rencontrées sur le terrain et de mieux en saisir les limitations potentielles.

Fichiers multimédias annexes

Échanges avec les étudiants :