Quand la culture fait rempart à la guerre
Quels sont les moyens dont dispose l’Unesco pour intervenir dans les situations de crise? La question est au centre de l’intervention d’Irina Bokova, directrice de l’agence onusienne, agendée le 16 avril à Uni Dufour
Face aux milliers de civils qui ont trouvé la mort au cours des récents conflits en Irak, en Libye, en Syrie, en Egypte ou au Mali, la préservation du patrimoine culturel peut sembler anecdotique. Le saccage du Musée national irakien, la destruction des bibliothèques de Mistrata et de Tripoli ou les ravages causés à la ville musée d’Alep sont pourtant lourds de conséquences. Ces actes, souvent délibérés, tendent en effet à affaiblir les sociétés sur le très long terme en brisant les identités et les repères collectifs de l’histoire des peuples et, par extension, de l’humanité.
Renforcer la résilience
Comment la culture et le patrimoine
peuvent-ils jouer un rôle positif
dans les processus de médiation,
dans quelle mesure sont-ils susceptibles
de renforcer la résilience et
de contribuer à un retour à la paix,
de quels moyens d’actions dispose
l’Unesco (Organisation des Nations
unies pour l’éducation, la science et
la culture) pour agir dans des situations
de crise?
C’est autour de ces questions que
s’exprimera Irina Bokova, directrice
générale de l’Unesco, le 16 avril à
Uni Dufour. Inscrite dans un cycle ouvert
au public, son intervention sera
suivie, le 5 mai, par celle de Metin Arditi,
ambassadeur de bonne volonté
de l’Unesco, puis par celle de Marc-
André Renold, titulaire de la chaire
Unesco en droit international des
biens culturels à l’UNIGE, qui s’exprimera
le 27 mai.
| Mercredi 16 avril |
La destruction du patrimoine culturel
en situation de conflit
Conférence d’Irina Bokova,
directrice générale de l’Unesco
18h30 | Uni Dufour – Entrée libre
www.unige.ch/public