Stocker des fichiers numériques dans de l’ADN et garantir de pouvoir les consulter des années plus tard. C’est l’objectif d’un projet mené par Pierre-Yves Burgi, directeur adjoint du Système d’information de l’Université, avec la collaboration de la Haute école Arc ingénierie de Saint-Imier et divers partenaires européens. Avantages du stockage dans l’ADN? Un risque d’obsolescence proche de zéro. «Tant qu’il y aura de la vie humaine sur Terre, on sera capable de relire l’ADN», résume Pierre-Yves Burgi, dans le cadre de l’émission CQFD de la RTS. Cette technologie offre par ailleurs une densité inégalée: un gramme d’ADN permet en effet de stocker plusieurs dizaines d’exabytes (1 exabyte équivaut à 1000 petabytes). Enfin, la conservation de l’ADN à température ambiante ne réclame pas d’apport en énergie, contrairement aux solutions magnétiques ou optiques.