Précarisation financière suite à une perte d’emploi, difficultés psychologiques, dégradation des conditions d’études liées au passage à l’enseignement à distance: la crise du coronavirus a durement frappé nombre d'étudiant-es de l’UNIGE. Près d'un tiers travaillent pour couvrir leurs dépenses de première nécessité, souvent dans les secteurs les plus sévèrement touchés par la pandémie, comme l’hôtellerie, l’événementiel, la culture ou la restauration. Avec un droit restreint aux indemnités de chômage du fait de leur statut d’étudiant-e, elles et ils se sont retrouvé-es privé-es de ressources du jour au lendemain.

Lors du premier confinement, un plan d’aide financière doté de 3,6 millions de francs a pu être mis sur pied avec le soutien de fondations privées. Plus de 1000 étudiant-es ont pu en bénéficier. Mais à la rentrée académique de septembre, 1100 nouvelles demandes de bourse ont été enregistrées, soit une hausse de 35%. Face à l’ampleur inédite des besoins, la mobilisation de chacun et chacune est désormais nécessaire. C’est pourquoi l’UNIGE fait appel à la solidarité de ses collaborateurs et collaboratrices ainsi que de ses alumni. Les membres de la communauté universitaire peuvent, par un don aussi modeste soit-il, venir ainsi en aide aux étudiant-es et leur permettre de poursuivre leur cursus dans des conditions de vie décentes et propices à leur réussite. Les sommes récoltées viendront compléter les aides financières ponctuelles octroyées par le Service social et finances de l’UNIGE et seront utilisées dans cinq domaines précis: perte d’emploi (600 francs par mois), aide au loyer (700 francs par mois), aide alimentaire (600 francs par mois), matériel informatique nécessaire au suivi des cours à distance (600 francs), frais médicaux (600 francs).