24 mars 2022 - Alexandra Charvet

 

Vie de l'UNIGE

Une heure pour s’échapper de l’atelier de Leonhard Euler

Tous les mercredis après-midi dès le 6 avril, le Mathscope de l’UNIGE propose une escape room à l’intention du grand public. Une quinzaine d’énigmes mathématiques sont à résoudre pour pouvoir quitter l’atelier du célèbre mathématicien suisse.

 

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Destinée à un public d’adultes et de jeunes dès 12 ans, l’escape room est accessible les mercredis après-midi. Photo: Mathscope/UNIGE

 

En vous promenant dans les couloirs du bâtiment de Sciences II, vous tombez sur une mystérieuse porte laissée ouverte par mégarde. Emporté-e par votre curiosité, vous entrez dans la salle, qui se révèle être l’atelier secret du mathématicien Leonhard Euler. Mais, alors que vous observez les merveilles cachées dans le local, la porte se referme violemment et une alarme se déclenche. Réussirez-vous à désactiver l’alarme et à sortir avant l’arrivée du service de sécurité?

 

Voilà en quelques mots le scénario de la dernière animation développée par les collaborateurs et collaboratrices de la Section de mathématiques (Faculté des sciences) afin de faire découvrir au grand public les mathématiques de Leonhard Euler (1707-1783). Considéré comme l’un des plus grands et des plus prolifiques mathématiciens de tous les temps, ce scientifique suisse a réalisé d’importantes découvertes dans des domaines aussi variés que le calcul infinitésimal et la théorie des graphes. Il est également à l’origine d’une grande partie de la terminologie et de la notation des mathématiques modernes.

Destinée à un public d’adultes et de jeunes dès 12 ans, pour des groupes de trois à six personnes, l’escape room du Mathscope est accessible les mercredis après-midi, entre 13h30 et 18h, au prix de 50 francs pour le groupe. Aucune compétence mathématique n’est requise pour y jouer. «L’escape room permet de découvrir les mathématiques de manière ludique, explique Pedro Torres, l’un des animateur-trices. Il n’y a pas besoin d’avoir de grandes connaissances pour résoudre les énigmes, mais simplement d’avoir la bonne idée.» Pour aider les personnes qui rencontreraient malgré tout des difficultés, trois étudiant-es en master se relayent au poste de commande. «Dans l’imaginaire collectif, les maths, ce sont des calculs, constate Shaula Fiorelli, responsable du Mathscope. Notre objectif, avec cette installation, est d’éveiller la curiosité du public sur d’autres aspects des mathématiques.» À noter qu’une version courte de l’animation sera présentée à la Nuit de la science, en juillet.

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