Annuaires - 2008 à 2021

Annuaire 2020

Introduction

Liminaire

VINGT-TROISIÈME NUMÉRO de la nouvelle série, l’Annuaire 2020 offre une image succincte des activités de recherche et d’enseignement du Département d’histoire générale, et doit être complété par une visite du site du Département http://www.unige.ch/lettres/istge/

 

Le Département d’histoire générale est, par le nombre de ses étudiants et la richesse de son offre de cours, l'un des plus importants départements de la Faculté des lettres au niveau du baccalauréat, de la maîtrise et du doctorat. À travers ses cinq unités spécialisées, le Département offre aux étudiants la possibilité d’étudier l’histoire depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, en passant par le Moyen Âge, l’époque moderne et l’histoire contemporaine. Grâce à des orientations géographiques multiples, son offre de cours est parmi les plus ouvertes sur le monde en Suisse, et permet d’étudier l’histoire à des échelles locales, régionales, nationales et transnationales. Sa diversité s’exprime également à travers les approches : l’histoire sociale et du genre, l’histoire culturelle, humanitaire, politique et des relations internationales y trouvent toutes leur place. Constituant l’épine dorsale et le centre nerveux des études et des recherches historiques à Genève, un axe prioritaire du rectorat de l’Université de Genève, le Département d’histoire générale apporte par ailleurs aussi une contribution importante au programme inter-facultaire en relations internationales (BARI) au Global Studies Institute, dont les diplômé-e-s spécialisé-e-s en histoire peuvent continuer leurs études dans le cadre de la maîtrise d’histoire transnationale, et participe à des multiples coopérations au niveau de la formation de maîtrise et doctorale.

 

ÉTUDIER L’HISTOIRE À GENÈVE

Le programme du baccalauréat universitaire en histoire générale offre aux étudiant-e-s l’opportunité d’acquérir des connaissances, une culture et une conscience historiques étendues dans les quatre périodes de l’histoire : histoire ancienne, médiévale, moderne et contemporaine, auxquelles s’ajoute une offre originale et transversale d’histoire suisse. Les années de master sont celles durant lesquelles les étudiant-e-s se spécialisent tant chronologiquement que thématiquement. C’est durant ces années qu’ils et elles se forment réellement au métier d’historien. Cette solide formation permet d’accéder à de nombreuses professions culturelles comme le journalisme, l’édition, la muséographie et d’autres activités patrimoniales qui s’ajoutent aux professions de l’enseignement et de la recherche.

 

A l’offre attrayante du master d’histoire « généraliste » s’ajoute depuis 2012 le master plus spécialisé d’histoire transnationale. Fruit d’une large coopération avec nos partenaires, surtout contemporanéistes et modernistes de la Faculté des lettres et de l’Institut d’histoire économique Paul Bairoch, il privilégie l’ouverture vers le monde européen et extra-européen et insiste sur les interactions et circulations sociales, culturelles, économiques et politiques entre sociétés. L’année 2014 a également vu la naissance du master recherche à 120 crédits. Ces trois masters peuvent enfin, et c’est la dernière étape, ouvrir la voie au doctorat. Le département compte plus d’une trentaine de doctorants qui travaillent dans une ambiance collégiale sur des thématiques variées.

 

Les enseignants du Département, tous très actifs dans la recherche scientifique, consacrent une grande énergie à l’encadrement des étudiant-e-s. À cet égard, le choix a été fait de privilégier les séminaires sur les cours magistraux, ce qui autorise un suivi quasi-personnalisé. Les séminaires sont des lieux d’échange intellectuel par excellence qui contribuent à former des citoyen-ne-s autonomes et critiques.

 

FORMATION PAR LA RECHERCHE

La recherche et la production des savoirs sont les expressions du dynamisme scientifique de notre département. Les enseignants sont impliqués dans des réseaux de recherche actifs, ils organisent et participent à des colloques nationaux et internationaux, ils collaborent à de nombreuses revues, et s’investissent dans les activités culturelles de la cité, comme lors des Rencontres de Genève : Histoire et Cité, ou encore dans les médias. Chaque unité d’enseignement recense les nombreux projets de recherche et rencontres scientifiques organisés dans les années passées ou à venir et les multiples publications de ses membres ; tout cela témoigne d’une recherche de haute qualité, vivante et diversifiée. Qualité, dynamisme et diversité de la recherche sont d’ailleurs une condition du renouvellement constant des offres d’enseignement. Celles-ci sont ainsi en étroite résonance avec les évolutions des grands courants de l’historiographie internationale, les grands débats et controverses de la discipline.

 

UN DÉPARTEMENT OUVERT ET MIS EN RÉSEAU

Les membres et unités de notre Département entretiennent des liens étroits avec de nombreux pôles d’enseignement et de recherche à Genève, en Suisse, en Europe et dans le monde entier. Citons d‘abord, et sans prétendre à l’exhaustivité, à Genève même : le Département des sciences de l’Antiquité, le programme d’histoire et de civilisation du Moyen Âge, l’Institut de l’Histoire de la Réformation, les Instituts d’études genres et d’histoire économique de la Faculté des sciences de la société, le Global Studies Institute de l’Université de Genève et l’Institut de hautes études internationales et du développement. Le Département est également un partenaire privilégié de la Maison de l’Histoire de l’Université de Genève (MDH), entité inter-facultaire et pluridisciplinaire soutenue par le rectorat. Chacune des unités du Département est par ailleurs engagée dans des programmes doctoraux et de recherche avec d’autres universités et instituts de recherche suisses. Enfin, les enseignants et chercheurs du Département entretiennent des liens privilégiés avec des universités et principaux centres de recherche en Europe et dans le monde. Les nombreux programmes d’échange qui en résultent permettent aux étudiant-e-s qui le souhaitent de passer un ou deux semestres dans nos universités partenaires et, grâce à l’européanisation des cursus, de valider les crédits obtenus à l’étranger dans leur université d’origine. Le programme de bourses pour les jeunes chercheuses et chercheurs ou les chercheuses et chercheurs avancé-e-s du Fonds national suisse de la recherche scientifique, ainsi que l’aide précieuse accordée par de nombreuses fondations permettent aux doctorant-e-s et jeunes post-doctorant-e-s de poursuivre leurs recherches à l‘étranger. Tous les doctorant-e-s du Département qui en ont fait la demande ont bénéficié de cette possibilité ces dernières années.

 

LA VIE DE NOTRE DÉPARTEMENT

L’année 2019-20 aura été marquée par la crise liée à la pandémie de COVID-19 qui aura bouleversé tant l’organisation pédagogique que scientifique du département. Sur le premier point, le basculement de l’ensemble des enseignements en ligne en l’espace de quelques jours, grâce à la formidable mobilisation de l’ensemble du corps enseignant avec le soutien de la faculté et des services techniques, aura permis d’assurer la continuité des enseignements dans les meilleures conditions possibles, compte tenu du fait que la transmission électronique des connaissances reste un pis-aller dont nous ne saurions nous satisfaire : toutes et tous, nous savons qu’il n’est pas d’enseignement de qualité hors du contact direct entre enseignant-e-s et étudiant-e-s, et nous espérons vivement que l’année 2020-2021 pourra se dérouler dans des conditions normales. Au moins aurons-nous acquis pendant le semestre de printemps 2020 une expérience qui pourra nous permettre de faire face à une nouvelle crise. Du point de vue de la recherche, les conséquences de la pandémie auront été tout aussi importantes, que ce soit en raison de l’annulation de nombreuses manifestations scientifiques (séminaires et colloques), mais aussi en raison de la perturbation des recherches personnelles et collectives dans lesquelles les membres du département sont impliqué-e-s, en particulier les assistant-e-s et doctorant-e-s.

Comme chaque année, le département est marqué cette année par de nombreux changements. C’est d’abord le départ en retraite du professeur Michel Porret, après une longue carrière à l’université de Genève qu’il aura marqué par ses nombreux travaux scientifiques, son enseignement ainsi que la direction de nombreuses recherches collectives, et qui restera proche de nous puisqu’il sera nommé professeur honoraire à compter du 1er août 2020. C’est aussi le départ en retraite de Bertrand Müller, qui a enseigné pendant de nombreuses années les questions historiographiques au département. A tous les deux, le département adresse ses plus vifs remerciements pour tout ce qu’ils ont apporté à notre collectivité, tant du point de vue scientifique qu’humain et leur souhaite le meilleur pour leur nouvelle vie de jeunes retraités. La nouvelle année 2020-2021 sera également marquée par l’élection de Mathieu Caesar au rang de professeur associé en histoire médiévale. Nous lui adressons toutes nos félicitations et nous réjouissons de le voir continuer à développer son enseignement et sa recherche avec nous. Le Département souhaite également la bienvenue aux nouvelles assistantes doctorantes recrutées cette année : Lou Jacquemet et Anaïs Mansouri, qui témoignent du dynamisme de la relève académique à Genève.

 

L’Association des étudiants en histoire AEHG (qui assure l’animation culturelle du département) et la Commission mixte (qui travaille en coopération avec les enseignant-e-s sur diverses questions) constituent des rouages importants pour le bon fonctionnement de la vie du département. Toutes deux réitèrent leurs appels aux étudiant-e-s, débutant-e-s et avancé-e-s, pour leurs contributions tant sur les plans académiques, intellectuels que festifs.

 

Nous souhaitons à tous nos étudiant-e-s des études et interactions enrichissantes et aux enseignant-e-s une remarquable et productive année académique 2020-2021.

 

Prof. Ludovic Tournès
Directeur du Département d’histoire générale

 

Commission Mixte

La Commission Mixte est composée d'étudiant-e-s, de membres du corps des collaboratrices et collaborateurs de l’enseignement et de la recherche (chargé-e-s d'enseignement, maîtres assistant-e-s, assistant-e-s) et de professeur-e-s, dont le Directeur du Département (voir liste ci-dessous).

 

En créant un lien entre corps estudiantin et corps enseignant, elle offre un cadre de dialogue privilégié pour adapter au mieux les enseignements et les plans d'études aux besoins des étudiants. Elle se fait aussi le relais de la voix des étudiant-e-s auprès du corps professoral et collabore à l'élaboration des plans d'études.

 

Elle s'occupe de l'accueil des étudiant-e-s nouvellement inscrit-e-s et leur propose une permanence d'information, au début de chaque année, pour les aider à se familiariser avec les structures de l'Université et avec le plan d'études du Département. Elle apporte un soutien aux étudiant-e-s et leur offre la possibilité de se tenir au courant de l'actualité dans l'Université et le Département.

 

La Commission Mixte organise l'Assemblée Générale du Département en collaboration avec l'AEHG. Cette occasion permet aux étudiant-e-s de rencontrer les enseignant-e-s et de discuter des différents aspects de la vie du Département en dehors des enseignements.

 

Les informations sur les activités de la Commission Mixte, ainsi que les contacts des différents membres, sont disponibles en permanence sur l'étagère commune de la CM et de l'AEHG à l'entrée de la bibliothèque d'histoire.

 

Venez nombreux aux Assemblées Générales, votre présence et votre participation sont essentielles au bon fonctionnement du Département.

 

Corps professoral
Ludovic Tournès, Andreas Würgler

 

Corps intermédiaire
Naïma Maggetti, Marine Pierre, Laure Piguet, Fabrice Brandli, Anton Tarradellas, Loraine Chappuis

 

Corps étudiant-e-s
Pierre Collart, président
Nelson Amici, président
Alexandre Romi, Pablo Alegria, Romain Bianchi, Hugo Molineaux

 

L'association des étudiant-e-s en Histoire générale

L’Association des Étudiant-e-s en Histoire Générale (AEHG) sert avant tout à défendre les intérêts des étudiant-e-s en histoire générale de l’Université de Genève. Étant représentée dans différentes structures, elle facilite le lien avec d’autres entités de la vie estudiantine, qu’elles soient associatives (AEL, CUAE) ou académiques (Commission mixte d’histoire générale). 

 

L’AEHG essaie également de renforcer les liens entre étudiant-e-s à travers des évènements (ciné-club, soirées jeux, concours photo, club de lecture). Elle organise notamment des visites d’expositions et des voyages culturels (à Paris et à Madrid dernièrement). L’association soutient aussi le comité d’édition de la revue L'Atelier historique qui met en avant les travaux des étudiant-e-s.

 

L’AEHG est ouverte à tous les étudiant-e-s en histoire générale: les membres du comité reçoivent avec enthousiasme toute proposition et/ou conseil, et seraient heureux de pouvoir vous compter parmi eux ! 

 

Si vous êtes intéressé-e-s à nous rejoindre, ou voulez simplement voir à quoi ressemble la vie associative sans pour autant vous engager, il suffit de nous contacter via le site internet, notre page Facebook ou par mail à aehg-lettres(at)unige.ch

 

http://www.unige.ch/lettres/istge/espace-etudiants/aehg/

 

Présentation des enseignant-e-s et activités de recherche

UNITé D’HISTOIRE ANCIENNE

prof. pierre sánchez

Par « histoire ancienne », on entend, de façon conventionnelle et nécessairement artificielle, l’étude du monde méditerranéen gréco-romain, depuis l’émergence de la civilisation hellénique au IIe millénaire avant J.-C. jusqu’à la prise de Rome par Alaric et à la partition juridique de l’Empire romain au début du Ve siècle apr. J.-C. Cette longue période est traditionnellement subdivisée par les spécialistes de la manière suivante:

 

L’histoire grecque comprend

  • L’époque dite « mycénienne » et archaïque, des grands palais au premier grand affrontement avec l’empire perse (~ 1500 – 478 av. J.-C.).
  • L’époque classique, de l’apogée d’Athènes et de Sparte à la conquête de l’Asie par Alexandre le Grand (478 – 323 av. J.-C.).
  • L’époque hellénistique, du démembrement de l’empire d’Alexandre à la conquête de l’Égypte par Rome (323 – 30 av. J.-C.).

 

L’histoire romaine comprend

  • L’époque royale, des origines légendaires de Rome à l’instauration de la République (~750–509 av. J.-C.).
  • L’époque républicaine, marquée notamment par l’annexion de l’Italie, les guerres contre Carthage, la conquête du monde méditerranéen et les guerres civiles (509 – 28 av. J.-C.).
  • Le Haut-Empire, de la fondation du système du Principat par Octavien Auguste à la mort de l’empereur Sévère Alexandre (27 av. J.-C. – 235 apr. J.-C.).
  • L’Antiquité tardive, de la mort de l’empereur Sévère Alexandre à la partition juridique de l’empire au début du Ve siècle (235 – 410 apr. J.-C.).

 

Les enseignements de l’Unité d’histoire ancienne sont organisés de manière à couvrir, dans la mesure du possible, l’ensemble de ces périodes. Les étudiant-e-s qui s’intéressent à l’histoire de l’Égypte pharaonique, du Proche Orient ancien ou encore de l’Empire byzantin ont la possibilité de suivre des enseignements dans les autres disciplines du Département des sciences de l’Antiquité.


ENSEIGNANT-E-S

PIERRE SÁNCHEZ, né en 1964, a obtenu la Licence ès lettres à l’Université de Genève en 1987 et est devenu assistant en histoire ancienne à la Faculté des lettres la même année. Il a obtenu le titre de docteur ès lettres de l’Université de Genève en 1994, avec une thèse consacrée à l’histoire de l’Amphictionie de Delphes, une association internationale de la Grèce péninsulaire. Il a ensuite successivement occupé les postes de maître-assistant, de chargé d’enseignement suppléant et de maître d’enseignement et de recherche suppléant. Il a également séjourné une année à l’Université de Berkeley, puis trois ans à l’Université d’Oxford, au bénéfice de bourses FNS pour jeunes chercheurs et pour chercheurs avancés. Ses principaux centres d’intérêt ou sujets de recherche sont : les institutions grecques et romaines ; les relations entre Etats et l’impérialisme; le fonctionnement de la justice et les procès à Rome. Il est professeur ordinaire depuis le 1er janvier 2006.

 

ANNE-FRANÇOISE JACCOTTET-MULLER, née en 1962, obtient son Doctorat ès lettres en 1997 avec une thèse consacrée aux associations cultuelles dionysiaques sous la direction du prof. Claude Bérard dont elle est l’assistante durant 4 ans. Elle a enseigné aux universités de Lausanne, de Neuchâtel, de Zurich et de Bâle, ainsi que dans le module sciences humaines et sociales de l’EPFL; elle a également été Directeur d'études invitée à l’EPHE Paris (sciences religieuses, Nicole Belayche) pour le semestre d'été 2006. En 2010, elle a été nommée chargée de cours en archéologie classique à l’Université de Genève.  Enseignant en tant que suppléante en histoire ancienne depuis 2013 dans cette même Université, elle a depuis l’automne 2016 deux heures d’enseignement fixes à son cahier des charges en histoire ancienne. De 2005 à 2010, elle a été présidente de l'Association suisse d'archéologie classique. Depuis l'automne 2007, elle est membre du comité scientifique de rédaction de la revue Antike Kunst. Membre associée d’AnHiMA (Anthropologie et histoire des mondes antiques, UMR 8210) depuis 2014, elle fait partie depuis le printemps 2017 du comité scientifique de la Maison de l’histoire (UNIGE).

 

Ses principaux axes de recherche sont l’iconographie grecque et romaine et particulièrement le dialogue entre texte et image, et la reprise et la resémantisation par les Chrétiens de schémas iconographiques « classiques », l’études des associations (dionysiaques en particulier), la religion grecque et romaine.

 

CHRISTOPHE SCHMIDT, a obtenu en 1997 à l’Université de Lausanne sa licence ès lettres avec un mémoire intitulé « Les unités palmyréniennes de l'armée romaine » (Prix de Faculté en 1998). Docteur en histoire romaine de l’Université de Paris XIII avec une thèse consacrée aux inscriptions religieuses découvertes dans les camps de l’armée romaine du Haut-Empire, soutenue en 2005. Il a été assistant, maître-assistant et premier assistant à l’Université de Lausanne. Chargé d’enseignement en histoire ancienne à l’Université de Genève depuis 2005, il a été suppléant du Prof. P. Sánchez de 2011 à 2015. Rédacteur à L’Année épigraphique (Paris) depuis 2001. Ses principaux thèmes de recherche sont l’armée romaine du Haut-Empire et les inscriptions mineures.

 

LUIS SILVA RENESES, a obtenu une Maîtrise ès Lettres en 2012 et est devenu assistant en histoire ancienne la même année. Sa thèse de doctorat porte sur les déplacements de populations effectués par la République romaine en Occident. En 2016-2017, il a séjourné à l’Université de Saragosse au bénéfice d’une bourse FNS Doc.Mobility. Ses principaux centres d’intérêt actuels sont la mobilité humaine dans l’Antiquité (déplacements de populations, migrations, colonisation), l’impérialisme romain et les relations entre Rome et les communautés de la Méditerranée occidentale.


mémoire-s de master

Sous la direction de Pierre Sánchez

Coralie Hornung, Les relations commerciales entre Thraces et Grecs de la fin du Ve au début du IVe siècle avant J.-C. L’exemple de Thasos, Apollonia et Maronée

 

L’étude de sources littéraires, archéologiques, numismatiques et épigraphiques montre que la région qui s’étend entre le Strymon et l’Hébros était le lieu de relations commerciales vives, diverses et ininterrompues entre Thraces et Grecs du Ve siècle au milieu du IVe siècle avant J.-C. Ce travail tente d’approfondir l’étude des liens commerciaux qui unissaient les cités grecques de Thasos, Apollonia et Maronée aux dynastes odryses et peuples thraces autonomes de la région. L’étude détaillée du seul décret odryse nous étant parvenu à ce jour et conservé sur la stèle de Vetren nous apporte de précieuses informations sur les relations commerciales entre les dynastes odryses et les marchands de Thasos, Apollonia et Maronée, ainsi que les ressortissants de ces cités grecques ayant fondé l’emporion de Pistiros. 

 

UNITé D’HISTOIRE MéDIéVALE

Prof. Mathieu Caesar

Le regard porté sur les sociétés médiévales, à la fois proches et lointaines de notre époque par certains aspects, ne cesse de façonner notre culture. Si les monuments qui nous entourent prouvent l’importance de cet héritage, des séries telles que Games of Thrones témoignent de la fascination qu’exerce cette époque aujourd’hui. L’unité d’histoire médiévale dispense des enseignements qui offrent aux étudiant-e-s la possibilité d’approcher ces sociétés dans leur complexité et de mieux comprendre leur influence sur notre monde contemporain.

 

Les cours et les séminaires proposés aux étudiant-e-s de Bachelor permettent de choisir parmi des thèmes riches et variés, concernant aussi bien le haut que le bas Moyen Âge. À titre d’exemple, les séminaires de cette année 2020-2021 traiteront des mythes et légendes, des soins du corps, des croisades, des saints et saintes royaux, ou encore des invasions germaniques, des Carolingiens, ainsi que des faussaires et de l’éducation. Le cours proposé aux étudiant-e-s avancé-e-s portera en revanche sur le monde des Normands aux XIe-XIIe siècles.

 

Depuis cette année, l’unité propose un Atelier de recherche (BA6) qui s’adresse aux étudiant-e-s désirant approfondir de nouvelles méthodes de travail et découvrir les nouvelles orientations de la recherche en histoire médiévale. L’unité offre aussi – tant au niveau du Bachelor que du Master – l’enseignement des paléographies médiévales. Couvrant une vaste palette temporelle à travers l’étude d’une pluralité de textes et d’écritures, ces séminaires permettent aux étudiant-e-s d’appréhender les sources manuscrites avec plus d’aisance pour leurs futurs travaux de recherche, notamment les mémoires de Master.

 

Si le latin n’est pas indispensable pour celles et ceux qui étudient l’histoire médiévale, l’acquisition de cette langue s’avère néanmoins recommandée pour la préparation d’un mémoire de Master dans cette discipline. Une initiation au latin est offerte par le Département des sciences de l'Antiquité et peut être créditée en tant que BA7 (Savoirs complémentaires 2) ou dans le module libre BA15.

 

Les enseignements de Master font l’objet de cours-séminaires qui permettent aux étudiant-e-s de travailler avec les enseignant-e-s sur les chantiers de recherche actuels. Ces enseignements portent une attention particulière à l’analyse des sources, à l’historiographe ainsi qu’à l’écriture scientifique, offrant ainsi des bases solides pour tout travail de Master. Ils portent cette année sur le sommeil et les songes, une figure de la Gaule du Ve siècle et l’Italie de la Renaissance.

 

Les recherches menées par les enseignant-e-s attestent également de la richesse et de la diversité des intérêts au sein de l’unité d’histoire médiévale. Si l’histoire culturelle, religieuse, des pratiques sociales et du genre paraît bénéficier d’une attention plus marquée, les enseignant-e-s de l’unité sont également actifs dans des domaines de recherche tels que l’histoire politique ou l’histoire régionale.

 


ENSEIGNANT-E-S

MATHIEU CAESAR, est professeur associé en histoire médiévale depuis août 2020. Après avoir obtenu une licence ès Lettres à l’Université de Genève (histoire générale et italien), il a soutenu sa thèse de doctorat en histoire médiévale (2009) portant sur le pouvoir politique à Genève à la fin du Moyen Âge. Il a été par la suite maître-assistant et chargé de cours. Il a également enseigné à la University of Chicago (2015) et à l’Université de Lausanne (2019-2020). Il a obtenu des bourses du FNS pour des séjours de recherche à l’Université de Lyon 2 et à l’ENS Paris (2006-2007) et à la University of Chicago (2013-2015). Avec Franco Morenzoni, il a dirigé un projet de recherche intitulé La Loi du Prince et financé par les FNS (2012-2015). Ses réflexions actuelles portent sur les idéaux réformateurs et les conflits entre factions dans le duché de Savoie à la fin du Moyen Âge, sur la circulation des idées et les enjeux diplomatiques relatifs au financement des croisades, ainsi que sur le problème des chutes sociales et politiques.

 

ANNE-LYDIE DUBOIS, maître-assistante en histoire médiévale. Anne-Lydie Dubois a obtenu un doctorat en 2019 avec une thèse intitulée « Éduquer l’homme, former la masculinité laïque : réflexions et pastorale mendiante au XIIIe siècle », actuellement en cours de publication chez Brepols. Dans une perspective d’histoire culturelle du genre, cette étude interroge la manière de définir et de prescrire un comportement spécifiquement masculin aux laïcs à travers un ensemble de sources issues du milieu clérical. En 2016-2017, Anne-Lydie Dubois a effectué un séjour de recherche au laboratoire ICT (Identités, Cultures, Territoires) de l’Université Paris Diderot au bénéfice d’une bourse du Fonds national suisse de la recherche scientifique.

 

SARAH OLIVIER, assistante en histoire médiévale. Sarah Olivier a suivi des études d’histoire à l’Université de Genève et à l’École Normale Supérieure de Paris. Elle a soutenu en 2015 un mémoire intitulé « La sainte et les rois. Analyse politique de la réécriture d’une Vie de sainte Clotilde carolingienne au XIVe siècle » (Prix Arditi d’Histoire 2015). Elle prépare sa thèse sous la direction du professeur Franco Morenzoni, qui s’intéresse à la composition, à la diffusion et aux procédés de réécritures de la chronique carolingienne des Gesta Dagoberti. Ses recherches et ses enseignements s’inscrivent dans une perspective d’histoire culturelle et politique des représentations, avec un intérêt marqué pour l’histoire du texte, la mémoire, les réécritures et l’hagiographie.

 

VIRGINIE POCHON, assistante en histoire médiévale. Virginie Pochon a fait ses études à l’Université de Genève. En 2017, elle a soutenu un mémoire intitulé « L’alchimiste et le juge. Le statut juridique de la pratique de l’alchimie (XIIIe–XVe siècle) ». Elle poursuit aujourd’hui ses recherches sur la pratique de l’alchimie dans le cadre d’une thèse menée sous la direction des professeurs Franco Morenzoni et Jean-Patrice Boudet (Université d’Orléans). Cette thèse porte sur la place de la figure de l’alchimiste au sein des cours du bas Moyen Âge et ses enjeux culturels, sociaux et politiques. Ses domaines de recherche et d’enseignement touchent à l’histoire des sciences dites « occultes » et à leurs représentations durant la seconde moitié du Moyen Âge dans une perspective juridique, culturelle ou encore sociale. Elle s’intéresse aussi à l’histoire de l’écrit et de sa matérialité.

 

MARTIN ROCH, chargé de cours, a obtenu un Doctorat en histoire médiévale à l'université de Genève en 2006. Auparavant, il a enseigné de 1991 à 2000 à l'Université Fu Jen (Taiwan). Depuis 2000, il a assuré différents enseignements en histoire médiévale à l'université de Genève, ainsi qu’à celle de Lausanne. Il a publié chez Brepols (2009) L’intelligence d’un sens. Odeurs miraculeuses et odorat dans l’Occident du haut Moyen Âge (Ve-VIIIe siècles) puis a bénéficié d’un Forschungstipendium de la Gerda Henkel Stiftung (2010-2011). Ses recherches portent surtout sur l'histoire culturelle et religieuse, avec un intérêt particulier pour le haut Moyen Âge. Elles ont débouché en 2018 sur la publication d'un essai historique: Le Moyen Âge avant l'aube. Témoins et acteurs d'un monde en mutation (Paris 2018).


PUBLICATION-S

Anne-Lydie Dubois

« Créer et recréer l’identité masculine : Adam et l’idéal du ‘devenir homme’ au xiiie siècle », in Florian Besson et al. (dir.), Créer : créateurs, créations, créatures au Moyen Âge, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2019, pp. 75-92.

 

« Compte rendu de Féminité et masculinité altérées : transgression et inversion des genres au Moyen Âge, éd. Eva Pibiri, Fanny Abbott », Revue suisse d’histoire,69, 2019, pp. 321-323.

 

Sarah Olivier

« Clovis beyond Clovis: Individuality, Filiation, and Miraculous Intervention in the Miracle de Clovis », European Medieval Drama, 22, 2018, Turnhout, Brepols, 2020, pp. 127-148.

 

Martin Roch

« Völker und Kulturen in der Schweiz des Frühmittelalters », Kunst + Architektur in der Schweiz, 4, 2019, pp. 4-10.

« Il miracolo nel’alto medioevo. Il caso dell’odore soave dei santi, tra testi e contesti », in Miracolo! Emozione, spettacolo e potere nella storia dei secoli XIII-XVII, a cura di L. Andreani, A. Paravicini Bagliani, SISMEL – Ed. del Galluzzo, Firenze 2019, pp. 99-116.

 

 

UNITé D’HISTOIRE MODERNE

prof. paul-alexis mellet

Les enseignements des professeurs et des collaborateurs de l'unité d'histoire moderne portent sur l'ensemble de l'histoire de l'Europe moderne, entre la Renaissance et la Restauration de 1815. Les perspectives développées concernent la société, les institutions, la culture, les pratiques sociales, les représentations et les idées politiques et religieuses.

 

La première partie des enseignements (assurée par l'IHR: Institut d'Histoire de la Réformation) s'inscrit dans le cadre d'une première modernité bouleversée par l'éclatement de l'unité chrétienne. L'émergence des confessions protestantes conduit à des ruptures fondamentales dans la culture européenne: conscience de l'homme, rôle central de l'imprimerie, exils et luttes, droit de résistance et contestation des autorités.

 

Ancrant le siècle de Voltaire dans la « crise de la conscience européenne », les enseignements concernant le temps des Lumières et des Révolutions illustrent la deuxième modernité politique, religieuse, sociale et culturelle de l'Ancien Régime. L'accent est mis sur les sociétés en voie de sécularisation, l'Etat moderne et la genèse de droits nés des conflits politiques.

 

Entre sources, recherches en archives, historiographie et croisement des disciplines et des approches, les étudiant-e-s sont ainsi familiarisé-e-s avec les principales périodes de l'Ancien Régime autour d'objets qui en montrent la spécificité par rapport à la période contemporaine: Etats, Eglises, cultures politiques et religieuses, guerres, débats d'idées, justice, censure, République des Lettres, encyclopédismes, sensibilités... Ces objets permettent aux étudiant-e-s de mesurer la présence de ce passé récent, à la fois singulier et familier, qui est à bien des égards au fondement du monde actuel.


ENSEIGNANT-E-S

FABRICE BRANDLI, est chargé de cours au Département d’histoire générale, après avoir été assistant (2003-2009), boursier FNS « jeune chercheur » à l’Institut d’histoire de la Révolution française (2005-2006), puis maître-assistant dans le programme FNS/Sinergia « Acteurs de la fabrique des savoirs et construction de nouveaux champs disciplinaires » (2010-2014). Il a également participé comme collaborateur et coordinateur scientifique au programme FNS/Sinergia « Herméneutique des Lumières » (2014-2018). Sa thèse porte sur les relations diplomatiques entre la France et Genève au XVIIIe siècle, avec une attention particulière accordée aux mécanismes cérémoniels comme modèles d’interaction entre des cultures politiques différentes. Elle a été publiée en 2012 aux Presses universitaires de Rennes sous le titre Le nain et le géant. La République de Genève et la France au XVIIIe siècle, cultures politiques et diplomatie. Fabrice Brandli s’est également intéressé à l’histoire de la coopération judiciaire qui a fait l’objet du troisième numéro de Beccaria. Revue d’histoire du droit de punir (2017) qu’il a dirigé. Il a proposé l’édition critique d’une dizaine de pamphlets de Voltaire parus entre 2012 et 2018 dans les Œuvres complètes de Voltaire (Oxford, Voltaire Foundation). Il travaille actuellement dans une perspective d’histoire culturelle et d’anthropologie historique sur les rapports entre humanité et animalité, notamment avec le projet en cours d’un livre sur les animaux dans l’imaginaire utopique moderne. Fabrice Brandli est Secrétaire général de la Société Jean-Jacques Rousseau. Domaines d’intérêt : histoire sociale, intellectuelle et culturelle de l’Etat moderne, des républiques et des républicanismes, de la guerre et de la paix, de la diplomatie, de la construction des Lumières, des normes juridiques et des pratiques judiciaires, des réseaux et des modèles de sociabilité à l’époque moderne et durant la période révolutionnaire, des débats naturalistes sur les animaux, les monstres et les hybrides. Pour plus d’informations : http://unige.academia.edu/FabriceBrandli

 

LORAINE CHAPPUIS, est maître-assistante en histoire moderne depuis février 2020. En décembre 2019, elle a soutenu sa thèse de doctorat, intitulée « ‘Avoir la compagnie de l’autre sexe’: la répression des relations charnelles illicites à Genève au XVIIIe siècle: une histoire de l'expression sociale du désir selon les procès en paillardise ». Son travail porte sur l'histoire sociale de la famille et de la sexualité saisie à travers les archives judiciaires. En s’appuyant sur l’histoire du genre et du contrôle social, ses recherches sont consacrées à la répression des relations sexuelles hors mariage et à l'intégration familiale des enfants naturels à Genève de la fin du XVIIe à la fin du XVIIIe siècle.

 

Entre 2013 et 2018, elle a été au bénéfice d’un subside Doc.CH du FNS, puis d’une bourse de cinq mois de la Fondation Schmidheiny, avant de devenir assistante suppléante entre août 2018 et février 2020. Depuis 2013, elle a intégré l’équipe de recherche Damoclès (Droit, administration, magistrat, ordre, lois et société). Elle est l’autrice de plusieurs articles dont quelques-uns en peer review: « Enquêter, baptiser, réprimer: le contrôle de la bâtardise à Genève (1750-1770) », Crime, Histoire et Sociétés, 2014, 1, pp. 57-79; « ‘La pomme de discorde’: l’intégration familiale des bâtards à Genève au XVIIIe siècle », in Carole Avignon (dir.), Bâtards et bâtardises dans l’Europe médiévale et moderne, Rennes, PUR, 2016, pp. 345-356 ou encore « Unwed motets and their illegitimate children in 18th-century Geneva », Journal of History of Family, 2020, 2 https://doi.org/10.1080/1081602X.2020.1770117 (à paraître). Elle a en outre contribué à l’organisation de deux colloques internationaux. Avec Michel Porret, Marc Ortolani et Frédéric Chauvaud en 2015 à Genève: « Fodéré : à la genèse de la médecine légale moderne », dont les actes sont à paraître en 2020: Faire parler les corps. François-Emmanuel Fodéré à la genèse de la médecine légale moderne, Genève, Georg, 2020. Et avec Lucas Rappo, Aline Johner et Sandro Guzzi-Heeb à Lausanne en 2016 sexualité, parenté, politique et religion. Idées globales, pratiques locales (XVIe-XIXe siècles).

 

PAUL-ALEXIS MELLET, est professeur ordinaire d’histoire moderne à l’Université de Genève (Faculté des Lettres) et membre de l’Institut d’Histoire de la Réformation. Il a auparavant été maître de conférences à l’Université de Cergy-Pontoise, puis au CESR de Tours (Centre d’Études Supérieures de la Renaissance) où il est toujours chercheur associé. Il a d’abord suivi des études de Philosophie (Paris-Sorbonne) et d’Histoire (Panthéon-Sorbonne), avant d’être reçu à l’agrégation d’Histoire. Il consacre ensuite sa thèse aux Monarchomaques protestants, sous la direction de Gérald Chaix (2004, CESR / Université de Tours), dont est tirée un livre: Les Traités Monarchomaques. Confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite (vers 1560-vers 1600), Genève, Droz, 2007, 584 p. Son habilitation à diriger des recherches (HDR), conduite sous la direction de Denis Crouzet (2017, Université de Paris-Sorbonne), avait pour thème l’étude des remontrances imprimées en France entre 1550 et 1610. Un ouvrage collectif codirigé avec Ullrich Langer (Université du Wisconsin-Madison) sur les remontrances d’Ancien régime (XVe-XVIIIe siècles) ainsi qu’une monographie sur les remontrances imprimées en France pendant les guerres civiles (fin du XVIe siècle) sont en cours d’édition.

 

Il a bénéficié de plusieurs bourses de recherche pour étudier des fonds anciens, notamment à Genève (BGE / IHR), Wolfenbüttel (Bibliotheca Augusta), Bruxelles (Bibliothèque Royale), Chicago (Newberry Library) et à l’Université du Wisconsin-Madison (Solmsen Fellow à l’Institute for Research in the Humanities). Il a notamment publié : Les Traités Monarchomaques. Confusion des temps, résistance armée et monarchie parfaite (vers 1560-vers 1600), Genève: Droz, 2007, 584 p. ; avec Florence Alazard et Laurent Gerbier (dir.), Empire et domination territoriale, actes de la journée d’étude de Tours (mai 2010), Asterion, Lyon, n° 10, 2012; avec Jérémie Foa (dir.), Le Bruit des armes. Mises en formes et désinformations en Europe au temps des guerres de Religion (1560-1610), actes du colloque de Tours (novembre 2009), Paris, H. Champion, 2012, 430 pages ; avec Annie Duprat et Claire Soussen (dir.), Bon gré mal gré: les échanges interconfessionnels dans l’Occident chrétien (XIIe-XVIIIe siècles), actes de la journée d’étude de Cergy-Pontoise (mai 2010), Cahiers de recherches médiévales et humanistes, Orléans, 24, 2012, p. 155-320; avec Elise Boillet et Sonia Cavicchioli (dir.), Les figures de David à la Renaissance, actes du colloque (mai 2011) et de la journée d’étude de Tours (janvier 2012), Genève, Droz, 2014, 549 p.; avec Florence Alazard, Laurent Gerbier et Stephan Geonget (Tours), Dissensus. Pratiques et représentations de la diversité des opinions (1500-1650), actes du colloque de Tours (mars 2014), Paris, Honoré Champion, 2016, 256 p. 

 

Il a également publié plusieurs éditions critiques: avec Jean-Raymond Fanlo et Marino Lambiase (dir.), édition critique d’Eusèbe Philadelphe Cosmopolite, Le Réveille-matin des François et de leurs voisins (1574), Paris: Garnier, 2016, 561 p.; avec Florence Alazard, Laurent Gerbier, Stephan Geonget et Romain Ménini, Conseil à la France désolée de Sébastien Castellion, édition critique, Genève, Droz, 2017, 167-287 p.; avec Odette Turias, La Popelinière: Histoire de France, Livres VII et VIII, édition critique (tome III: 1561-1562), Genève, Droz, 2019, 539 p.

 

ALICE REY, a intégré l'unité d'histoire moderne en août 2017 en tant qu'assistante-doctorante. Son mémoire de master, intitulé « A la recherche du corps dans la pensée de Jeremy Bentham. Une autopsie philosophique », propose de mettre en valeur la place qu'occupe le corps dans la philosophie politique de ce philosophe anglais du XVIIIe siècle. L'axe de ses recherches se focalise principalement sur les questions de philosophie politique et d'histoire des idées au temps des Lumières et plus particulièrement sur le rapport entre l'individu et l'Etat et la place qu'occupe le corps au sein de cette relation. Elle prépare une thèse de doctorat qui aura pour but de développer cette recherche en mettant en exergue la place du corps dans la définition de l'individu au XVIIIe siècle.

 

DANIELA SOLFAROLI CAMILLOCCI, professeure associée FL-FT, Vice-directrice de l’Institut d’histoire de la Réformation ainsi que Directrice adjointe de la Maison de l’Histoire. Elle a étudié à Pise, à Bologne et à Genève. Titulaire d’un doctorat en histoire moderne (1997, Pise, Scuola Normale Superiore) et d’un DEA en études réformées (2002, Genève, IHR/FT), elle exerce son activité de recherche à l’IHR. Elle est membre fondatrice du network de recherche EMoDiR (Early Modern Religious Dissents and Radicalism : https://emodir.hypotheses.org/). Spécialiste de l’histoire culturelle de la première époque moderne (XVe-XVIIe siècles), qu’elle aborde sous l’angle de l’histoire des femmes et du genre, de l’histoire de la spiritualité et des pratiques religieuses, et de l’histoire sociale de la culture, elle donne des enseignements sur l’époque de la Réforme et des conflits religieux en Europe pour les plans d’étude d’histoire générale, histoire des religions, études genre, et histoire du christianisme. Voir sa page IHR : https://www.unige.ch/ihr/fr/equipe/equipe/solfaroli-2/

 

OLINDA TESTORI, diplômée en histoire générale en septembre 2011 à la Faculté des Lettres. Olinda Testori a écrit son mémoire de maîtrise sur la pratique médico-légale dans la campagne genevoise à la fin du XVIIIe siècle. Assistante en histoire moderne à l'Université de Genève depuis février 2015, elle prépare une thèse de doctorat sur la prévention des périls urbains dans la ville d'Ancien Régime, à partir des archives de la République de Genève, sous la direction de Michel Porret et la codirection de Pascal Bastien (UQAM). Ses recherches portent sur l'histoire sociale de la justice, l’histoire des polices et sur l’histoire urbaine au siècle des Lumières.

 

CLARISSA YANG, diplômée en septembre 2018 d’une maîtrise en histoire générale à l’Université de Genève. Clarissa Yang a écrit son mémoire sur la peine du bannissement à Genève au XVIIIe siècle (sous la direction de Michel Porret). Depuis mars 2020, elle bénéficie d’une bourse Doc.CH du Fonds National Suisse. Intéressée par l’histoire du genre et de la criminalité, elle prépare une thèse sur les liens entre violences et masculinités dans la seconde modernité à Genève sous la direction de Michel Porret, de Fabrice Brandli et de Pascal Bastien (UQAM).


PUBLICATION-S

Daniela Solfarolli Camillocci

« Riforme, dissensi e resistenze. Gli esordi di Pierre Viret come ‘ministro’ della Parola », in Verso la Riforma. Criticare la Chiesa, riformare la Chiesa, atti de LVII Convegno di studi sulla Riforma e sui movimenti religiosi in Italia, Torre Pellice, 31 agosto-3 settembre 2017, a cura di Susanna Peyronel Rambaldi, Torino, Claudiana, 2019, pp. 529-552.

 

Avec Yasmina Foehr-Janssens et al., « Lactation in History. Pour une Histoire de l’allaitement maternel. Pratiques, représentations, politiques de l’Antiquité à nos jours », in Premiers cris, premières nourritures, Estelle Herrscher, Isabelle Seguy (éd.), Aix-Marseille Université, Presses Universitaires de Provence, 2019, pp. 317-333.

 

(compte rendu de) Le università e la Riforma protestante. Studi e ricerche nel quinto centenario delle tesi luterane, a cura di Simona Negruzzo, “Studi e ricerche sull’università. Collana del Centro interuniversitario per la storia delle università italiane”, Bologna, il Mulino, 2018, 362 pp.; Annali di storia delle università italiane, 24/1, 2020, pp. 243-245.

 

Michel Porret

Le sang des lilas. Une mère mélancolique égorge ses quatre enfants en mai 1885 à Genève (Georg, 2019, 398 p.) restitue « tout en l’analysant, le déroulement de cette affaire, du crime commis à la sortie de l’asile de son auteure, en se plaçant au plus près des sources qui sont minutieusement exploitées. Le résultat est particulièrement réussi. Rarement nous est donné à suivre avec autant de précision et de rigueur l’histoire d’un crime, de l’information judiciaire dont il est l’objet aux débats qu’il suscite dans les milieux médicaux, sur la question de la folie et de la responsabilité au regard du droit pénal. » (Jean-Claude Farcy, La vie des idées, 24 juin 2020, https://laviedesidees.fr/Medee-a-Geneve.html).

 

Frankenstein. Le démiurge des Lumières avec Olinda Testori (Genève, Georg, 2020).

 

Faire parler les corps. François-Emmanuel Fodéré à la genèse de la médecine légale moderne, avec Loraine Chappuis, Frédéric Chauvaud, Marc Ortolani (sous presse, Rennes, PUR).

 

Beccaria. Revue d’histoire du droit de punir, vol. V, 2020

 

Désarroi [Rencontres internationales de Genève, septembre 2019] (Genève, Georg, 2020).

 

« Bonheur. Utopie des Lumières », Choisir, Revue culturelle d’information et de réflexion, 696, juillet-septembre 2020, pp. 26-29.

 

« Le raid formique. Them ! Terreur, horreur, épouvante, massacre », La peur [cinéma], La revue du ciné-club universitaire, 2020, hors-série, pp. 47-53.

 

« Filmer la peur. La séduction morbide de la caméra meurtrière », ibid., pp. 63-73.

 

« Du droit de punir à la ‘police intérieure’ : le libéralisme paradoxal de Cesare Beccaria » Postface, in Isabelle Foucher, Vincent Denis, Vincent Millot (dir.), La police des Lumières. Ordre et désordre dans les villes au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, Archives nationales, 2020, pp. 245-247.

 

« `Panoptique` de Jeremy Bentham », L’Histoire (« Classique »), 468, février 2020, pp. 89.

 

« With Bronislaw Baczko : from Utopia to the Dictionnaire critique de l’utopie au temps des Lumières », Balzan Papers, II, Firenze, Olschki, 2019, pp. 347-355 (av. F. Rosset).

 

« L’Europe des 100 000 bûchers », in Yannick Ripa (présentation), La véritable histoire des femmes. De l’Antiquité à nos jours, Paris, L’Histoire, nouveau monde, 2019, pp. 115-125.

 

« Cesare Beccaria : le temps du libéralisme pénal », in Lise Andries et Marc-André Bernier (dir.), L’Avenir des Lumières/The Future of the Enlightenment, Paris, Hermann, 2019, pp. 201-217.

 

La main fratricide de la sœur exemplaire. Pernette Haller, dernière femme exécutée à Genève (1769) avec les étudiant-e-s d’histoire moderne (MA) (Georg, sous presse).


PROJET-S DE RECHERCHE

Sous la direction de Michel Porret

Enfermer pour soigner ? Genèse de la psychiatrie médico-légale (Genève et Vaud, 1760-1910). FNS (407640_177352), 2018-2021. Requérant : Michel Porret (Unige); co-requérante : prof. Cristina Ferreira (HESAV). Coordinateur scientifique : Dr. Marco Cicchini (Unige); Collaborateur scientifique : Dr. Ludovic Maugué (Unige; HESAV)

 

La puissance de l'opinion publique. Brochuriers et brochures politiques dans la République de Genève (1707-1792). FNS : 165620. Collaborateur scientifique et doctorant : Eric Monin.

 

Le pire des mondes. Dictionnaire critique de l’imaginaire dystopique, avec François Rosset (UNIL). Ce dictionnaire d’histoire culturelle balise le moment dystopique entre Gulliver’s Travel de Swift et aujourd’hui. Une cinquantaine d’auteurs reviendront sur les concepts clefs de la contre-utopie philosophique et narrative qui culmine au XXe siècle dès Nous autres (Ny, 1924) d’Evgeni Zamiatin en irrigant la fiction littéraire, filmique et bédéique.


MÉMOIRE-S DE MASTER

Sous la direction de Paul-Alexis Mellet

Matteo Colombo, La justice ecclésiastique en France à l’époque moderne. Laïcisation ou sécularisation ? 

 

Basile Reist, Théodore de Bèze : artisan de la paix de religion en France, ou outil politique et diplomatique de Henri IV ?


THÈSE-S SOUTENUE-S

Sous la direction de Michel Porret

Loraine Chappuis,  ‘Avoir la compagnie de l’autre sexe’ : la répression des relations charnelles illicites à Genève au XVIIIe siècle : une histoire de l'expression sociale du désir selon les procès en paillardise, soutenue en décembre 2019.

UNITe D’HISTOIRE CONTEMPORAINE

prof. alexander keese

Genève, une ville cosmopolite et un des principaux centres du monde pour l’activité des organisations internationales, correspond de la meilleure manière à une équipe de spécialistes en histoire contemporaine qui prend le chemin de l’histoire globale, de l’histoire internationale et de l’histoire européenne. Les institutions des Nations Unies, l’Organisation Internationale du Travail, le Comité International de la Croix Rouge, ou l’Organisation Mondiale de la Santé se trouvant à Genève, avec ses riches archives, ces organisations font de Genève une ville exceptionnelle pour la recherche historique. Une partie des activités de l’unité mettent en perspective les réseaux, les expertises, les idées qui se formaient autour de ces organisations, dans le sens d’une histoire globale. Mais pour l’unité, cet engagement avec le transnational, l’européen, et les perspectives croisées va aussi dans beaucoup d’autres sens : l’intérêt pour l’histoire sociale ; le changement des formes de vie au XIXe et XXe siècle, aux différents lieux d’un monde passant par plusieurs phases de globalisation ; les transferts culturels et intellectuels ; les relations internationales.

 

L’unité est très diversifiée au niveau des intérêts géographiques. Les Amériques, l’Afrique subsaharienne et l’Europe sont fortement présentes, mais l’unité offre aussi des expertises sur la Chine contemporaine et le Moyen-Orient. Ce degré des possibilités de spécialisation régionale, qui se voient renforcées par les enseignements complémentaires des différents départements de langues et cultures de la Faculté des Lettres, et qui se retrouvent au sein de l’unité dans les thématiques transversales et globales, est probablement unique en Suisse.

 

La Guerre froide, le colonialisme dans le monde, l’histoire des relations internationales, la question de la nation et du nationalisme en Europe et d’un point de vue global, sont au cœur de l’unité, mais aussi l’histoire des migrations et des diasporas, de l’influence culturelle et intellectuelle des Etats-Unis, et les bouleversements internes des sociétés européennes, sont des éléments importants d’analyse étudiés par les membres de l’unité. Ces thématiques s’expriment par les projets internationaux et par les activités de recherche qu’elles et ils développent, mais aussi dans l’offre d’enseignement. Par le vaste panorama de thématiques souvent globales, et la grande sélection d’aires géographiques, les activités de l’unité sont un pilier de l’enseignement pour le prestigieux Bachelor en Relations Internationales (BARI) et les programmes de Master interdisciplinaires du Global Studies Institute. Un résultat des spécialisations régionales et interrégionales présentes dans l’unité, est le programme de master en Histoire transnationale. Ce programme de master introduit les étudiant-e-s dans le champ encore novateur de l’histoire globale ou global history. En 2020/21, Anaïs Mansouri commence un mandat d’assistante dans l’unité ; nous lui adressons la bienvenue.


ENSEIGNANT-E-S

PAULOS ASFAHA, titulaire d'un BA ès lettres en langue et littérature anglaises et histoire générale; et d'un MA ès lettres en histoire générale de l'UNIGE, Paulos Asfaha a entamé en septembre 2015 un mandat d'assistant au Global Studies Institute.

 

PEDRO CERDEIRA, est assistant au sein de l'Unité d'histoire contemporaine. Entre 2015 et 2019 il a été doctorant dans le cadre du projet FNS Decolonisation as regional experience and global trend: understanding a global phenomenon through processes from West Africa, 1950-1977, sous la direction du prof. Alexander Keese. Il travaille sur le cas de l'ancienne Guinée Portugaise, en particulier le rôle des intermédiaires africains dans l'administration coloniale et les effets des processus de décolonisation dans l'apparent renouvellement des structures de pouvoir. Il est chercheur associé à l'Institut d'histoire contemporaine de l'Université nouvelle de Lisbonne et membre du Centre d'études lusophones de l'Université de Genève.

 

CHRISTOPH CONRAD, professeur ordinaire depuis 2002. Il a obtenu un Doctorat en histoire contemporaine (Dr. phil.) à l’Université Libre de Berlin en 1992, où il fut successivement maître assistant et administrateur responsable du Centre d’histoire comparée de l’Europe (ZVGE). Il a été chercheur ou professeur invité à l’Université de Harvard (en 1994/95, 1998, 2009 et 2017), au Netherlands Institute for Advanced Studies (NIAS), au Wissenschaftszentrum Berlin (WZB), à l’Institut des Sciences de l’Homme (IWM) à Vienne, à l’Université de Fribourg en Brisgau (FRIAS), au centre de recherche « re: work » de l’Université Humboldt de Berlin , à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, l’Ecole Normale Supérieure (rue d’Ulm) et l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris. Ses domaines de recherche sont le vieillissement global, l’histoire comparée des États-providence ainsi que l’histoire de l’historiographie.

 

MARIE-LUCE DESGRANDCHAMPS, chargée d’enseignement au Département d’histoire général depuis 2016. Elle a soutenu en 2014 une thèse de doctorat en cotutelle (UNIGE / Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) qu’elle a publiée aux PUR en 2018 sous le titre L’humanitaire en guerre civile. La crise du Biafra (1967-1970). Grâce au soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique, elle a été chercheure invitée au Humanitarian and Conflict Response Institute de l’université de Manchester (postdoc, 2017-2019), à New York University, au King’s College London, et à l’Institut français de recherches en Afrique à Ibadan (IFRA-Nigeria) (2011-2012). Elle a également travaillé à la Maison de l’histoire en tant que collaboratrice scientifique pour le Festival Histoire et Cité (histoire-cite.ch) entre 2014 et 2017. Lauréate du prix « jeune chercheur » de la Fondation Croix-Rouge française en 2018, ses recherches portent sur l’histoire de l’aide humanitaire, des ONG et des organisations internationales, ainsi que sur l’histoire contemporaine de l’Afrique. En 2020, elle a obtenu un financement pour mettre en place, en collaboration avec l’Université de Exeter, un projet intitulé Histories of Child-Saving in Africa: (Mis-)Understanding Childhood in Humanitarian Aid and Developmental Programmes, c.1935-2014. Elle est également co-investigator dans le projet Colonial and Transnational Intimacies: Medical Humanitarianism in the French external Resistance, 1940-1945 financé par l’Arts and Humanity Research Council au Royaume-Uni (2020-2022).

 

LUCA GABBIANI, a étudié l’histoire et le chinois à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, dont il est diplômé en 1993. Par la suite, il a étudié à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, dont il obtient un DEA puis un doctorat en histoire et civilisation (2004). Il est spécialiste de l’histoire de l’empire chinois tardif (dynastie Qing, XVIIe-XXe siècles). Au cours de ses études doctorales, il a passé trois ans à Pékin (1997-2000), au bénéfice d’une bourse jeune chercheur du FNS et d’une bourse d’études du gouvernement chinois. À la suite de sa thèse, il a obtenu une bourse postdoctorale du gouvernement japonais et a séjourné seize mois à l’université de Tokyo (2004-2005). Il est engagé comme maître de conférence au sein du département d’histoire de l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg à l’automne 2005, puis devient membre de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO) en 2006. Il a dirigé le Centre de Taipei de l’EFEO de 2007 à 2011, puis celui de Pékin de 2011 à 2016. Il a obtenu son Habilitation à diriger des recherches en 2017. Depuis son retour en Europe en 2016, il enseigne à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales.

 

Ses recherches portent sur l’histoire sociale et institutionnelle de l’empire chinois à l’époque moderne. Il s’intéresse en particulier à l’histoire urbaine, aux institutions de gouvernance des villes et au droit chinois traditionnel. Il a publié divers ouvrages et articles sur ces sujets, parmi lesquels Pékin à l’ombre du Mandat céleste. Vie quotidienne et gouvernement urbain sous la dynastie Qing, 1644-1911 (Paris, Éditions de l’Ehess, 2011), et Urban Life in China. Communities, Institutions, Representations (L. Gabbiani ed., Paris, Éditions de l’EFEO, 2016). Il a été co-coordinateur du programme de recherche « Legalizing Space in China » financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) entre 2011 et 2015 (http://lsc.chineselegalculture.org/). Il est à présent senior researcher au sein de l’équipe du programme « Elites, networks, and power in modern urban China (1830-1949) », financé par le European Research Council pour la période 2019-2023 (PI Christian Henriot, Université Aix-Marseille). Hormis ses activités de recherche et d’enseignement, Luca Gabbiani est aussi éditeur associé de la revue T’oung Pao et membre de la rédaction de la revue Cahiers d’Extrême Asie.

 

OLGA HIDALGO-WEBER, docteure ès lettres de l’Université de Genève. Olga Hidalgo-Weber est chargée de cours en histoire contemporaine au département d’histoire de la faculté des Lettres et au Global Studies Institute. Soutenue en 2015, sa thèse s’intitule « Dimensions transnationales des politiques sociales britanniques : le rôle de la Grande-Bretagne au sein de l’Organisation internationale du travail, 1919-1946 ». Ses travaux de recherche et d’enseignement portent sur l’histoire politique et sociale de la Grande-Bretagne aux XIXe et XXe siècles, l’histoire des organisations internationales, l’histoire de l’Europe et les questions de guerre et de paix au XXe siècle. Elle a reçu pour sa thèse universitaire le Prix Robert Harvey 2016 de l’Université de Genève, et, le Prix Francis Blanchard 2015 de l’Association française pour l’Organisation internationale du travail.

 

ALEXANDER KEESE, professeur ordinaire d’histoire de l’Afrique subsaharienne. Il a soutenu sa thèse de doctorat en 2004 à l’Université de Fribourg-en-Brisgau et sa thèse d’habilitation à diriger des recherches en 2010 à l’Université de Berne. Il a été directeur d’un projet de recherche (ERC Starting Grant n°240898 de la Commission Européenne) portant sur le travail forcé comme phénomène de l’histoire africaine (ForcedLabourAfrica) à l’Université de Porto, puis à l’Université Humboldt de Berlin ; il a intégré le Département d’histoire générale en octobre 2015, d’abord comme professeur boursier du Fonds National Suisse. Lauréat du Prix Latsis National 2016 en janvier 2017.

 

Ses publications principales sont: Living with Ambiguity: Integrating an African Elite in French and Portuguese Africa, 1930–61 (Stuttgart, Steiner, 2007); (sous la dir.) Ethnicity and the Long-Term Perspective: the African Experience (Berne, Peter Lang, 2010); (sous la dir., avec Tony Chafer) Francophone Africa at Fifty (Manchester, Manchester University Press, 2013); (avec Philip Havik et Maciel Santos), Administration and Taxation in Former Portuguese Africa, 1900–1945 (Newcastle-upon-Tyne, Cambridge Scholars Publishing, 2015); Ethnicity and the colonial state: finding & representing group identifications in coastal West African and global perspective (1850–1960) (Leiden, Brill, 2016).

 

SANDRINE KOTT, est professeure d’histoire contemporaine de l’Europe depuis 2004. Elle a étudié à Paris, Bielefeld (Allemagne) et Columbia (New-York) et est docteur habilitée à diriger les recherches de l’université de la Sorbonne. Elle a été membre de l'Institut Universitaire de France entre 1997 et 2001. Elle est membre de l’Academia europeae http://www.acadeuro.org/. Depuis 2018, elle est professeure invitée à New York University où elle enseigne chaque année durant le semestre d’automne. Spécialiste d’histoire sociale européenne, ses recherches ont porté sur l’histoire du travail, des pratiques philanthropiques et de l’Etat social, tout particulièrement en France et en Allemagne et sur la socio-histoire des pays communistes et post-communistes d’Europe centrale. Elle travaille actuellement sur les organisations internationales comme lieu de circulation des savoirs et expertises en matière économique et sociale durant la Guerre froide. Outre 120 articles et contributions dans des revues et ouvrages français, allemands anglais ou nord-américains elle a publié sept monographies et édité une vingtaine d’ouvrages et numéros spéciaux de revue.

https://www.unige.ch/lettres/istge/unites/hco/enseignants-chercheurs/kott/

 

YI-TANG LIN, est post-doctorante du projet FNS intitulé « Rockefeller fellows as heralds of globalization : the circulation of elites, knowledge, and practices of modernization (1920s-1970s) ». Elle a soutenu en 2017 une thèse intitulée « Statistics as a World Language for Public Health? International organizations, transnational actors and local agencies in China, 1917-1950s » à l’Université de Lausanne. Ses recherches actuelles portent sur les pratiques de la santé publique et la culture sélective des plantes en Chine au XXe siècle. A travers les trajectoires des boursiers chinois de la fondation Rockefeller spécialisés dans la santé publique et techniques agricoles, sa recherche a pour but d’analyser à quel niveau les changements politiques en Chine ont influencé la mise en place des sciences et technologies. Pour l'année universitaire 2020-2021, elle est nommée chercheuse invitée au Fairbank Center for Chinese Studies de l'Université de Harvard. Elle a enseigné à l’Université de Lausanne et à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne sur histoire de la mondialisation (enseignement en anglais), histoire internationale contemporaine, et méthode de l’histoire.

 

NAÏMA MAGGETTI, a intégré l'Unité d'histoire contemporaine en septembre 2013 comme assistante-doctorante. Elle termine actuellement une thèse qui étudie le discours colonial britannique et son évolution entre les années 1940 et le milieu des années 1950. En 2016, elle a obtenu une bourse de la Fondation Boninchi pour effectuer un séjour de recherche de trois mois en Angleterre et pendant l’année académique 2016-2017 elle a bénéficié d’un congé scientifique suite à l'obtention d'une bourse Doc.Mobility du FNS grâce à laquelle elle a pu séjourner au King’s College London. 

 

DAMIANO MATASCI, maître assistant. Diplômé de l’EHESS et ancien pensionnaire étranger de l’ENS de Paris, Damiano Matasci est docteur ès lettres de l’université de Genève et docteur en histoire de l’EHESS. Grâce à des bourses du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) et de la Société Académique de Genève, il a été chercheur invité à l’université d’Heidelberg, au CHRIC/IRICE de l'Université Paris I Sorbonne, à SciencesPo Paris et au Centre for Global History de l'université d'Oxford. Maître assistant à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne entre 2016 et 2019, il a co-dirigé le Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation. Son premier ouvrage, L’école républicaine et l’étranger. Une histoire internationale des réformes scolaires en France (1870-1914) a été publié en 2015 (Prix Louis Cros 2013; ISCHE First Book Award 2017). Son nouveau projet explore les interconnexions entre les politiques éducatives internationales et impériales en Afrique coloniale française dans les années 1940 et 1950. Il prépare actuellement un deuxième projet de recherche sur l’histoire de la coopération scientifique trans-impériale dans les empires coloniaux européens en Afrique (1920-1965).

 

CAROLINE MONTEBELLO, est assistante-doctorante en histoire contemporaine depuis septembre 2018 sous la direction de Ludovic Tournès et de Hamit Bozarslan (EHESS). Elle est diplômée de l’IEP d’Aix-en-Provence et de l’EHESS de Paris en « études politiques ». Son mémoire de master, dirigé par Hamit Bozarslan, portait sur la trajectoire de l’anthropologue suisse Eugène Pittard (1867-1962) en Turquie et ses relations avec l’administration ottomane, puis kémaliste entre 1910 et 1950. Son projet de thèse interroge, plus particulièrement, les engagements scientifiques, politiques et diplomatiques de cet anthropologue en Turquie, en Roumanie et en Albanie dans une logique transnationale.

 

PAMELA OHENE-NYAKO, elle est détentrice d’un Bachelor ès Relations Internationales, ainsi que titulaire d’une maîtrise en Histoire générale de l’Université de Genève. En juin 2017, elle a rendu un mémoire portant sur le sous-programme Women Under Racism (WUR), affilié au Conseil oecuménique des Eglises et qui rassemblait des femmes racisées au niveau transnational dans le but de lutter contre la triple oppression de « race », de genre et de classe. Assistante depuis septembre 2017 au sein de l’Unité d’histoire contemporaine, Pamela Ohene-Nyako prépare une thèse sous la direction des prof. Alexander Keese et Aline Helg qui porte sur l’activisme transnational des femmes noires-européennes (années 1960 à 1990). Ses intérêts sont l'histoire politique, sociale et intellectuelle de la diaspora noire/africaine (XIXe-XXe siècles), l'histoire des femmes (XXe siècle), et l'histoire de l'activisme transnational anti-raciste et anti-sexiste (XXe siècle).

 

FRANCESCA PIANA, chargée d’enseignement suppléante au Global Studies Institute. Elle a soutenu sa thèse de doctorat en 2012 à l’Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement. Entre 2013 et 2016, grâce au soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique, elle a été affiliée à Columbia University, à l’Université de Michigan, à Birkbeck College, et à l’Université de Zurich. Elle a été post doctorante en histoire des femmes et du genre au Département d’histoire et au Journal of Women’s History de l’Université de Binghamton entre 2016 et 2017. Ses recherches portent sur l’histoire de l’action humanitaire, des organisations internationales, des migrations, et du genre en Europe au XXe siècle.

 

MARINE PIERRE, assistante en histoire contemporaine au sein du Département d’histoire générale depuis septembre 2016. Elle est titulaire d'une maîtrise en histoire transnationale obtenue à l'Université de Genève, avec un mémoire portant sur la construction de l'identité nationale belge intitulé « Un grand peintre belge : aperçu de la patrimonialisation de Pierre-Paul Rubens » (Prix Arditi d’Histoire 2016). En cotutelle avec l'Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2019), elle prépare actuellement une thèse de doctorat sous la direction des professeur-e-s Laurence Badel et Matthias Schulz, qui se propose d’étudier les perceptions européennes de la Turquie entre 1987 et 2006 et leur impact sur la construction identitaire européenne et la politique étrangère de l’UE. 

 

MATHILDE SIGALAS, doctorante en histoire contemporaine au Département d’histoire générale de l’Université de Genève depuis septembre 2018. Elle est diplômée de l’École normale supérieure et l’École nationale des chartes en histoire transnationale. Son mémoire de master portait sur l’archéologie comme outil diplomatique des puissances occidentales en Palestine entre 1918 et 1938. Son projet de thèse se concentre sur la circulation des antiquités entre le Moyen-Orient et les États-Unis des années 1920 aux années 1950, dans le cadre du projet FNS intitulé « Rockefeller Fellows as Heralds of Globalization : the circulation of elites, knowledge, and practices of modernization (1920s-1970s) », sous la direction de Ludovic Tournès. 

 

MATTHIAS SCHULZ, professeur ordinaire d’histoire des relations internationales et d’histoire transnationale à l'Université de Genève depuis septembre 2007. Après des études à Hambourg, La Nouvelle-Orléans et Genève et l’obtention d’un DES en relations internationales à l’HEI ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat ès lettres à l’Université d’Hambourg, il a enseigné successivement à l’Université de Rostock, où il a été affilié à la chaire Jean Monnet d’histoire européenne et a été habilité à diriger des recherches en histoire moderne et contemporaine; à l’Université Vanderbilt (Etats-Unis), où il a été invité comme professeur associé et dirigé le Centre d’études européennes, et à l’Université de Mannheim. Il a également été chercheur invité à l'Institut historique allemand de Paris (1999), à Peterhouse, University of Cambridge (2000), et à l'Institut d'histoire européenne de Mayence (2006/2007). Spécialiste des relations internationales, il s’intéresse en particulier à l’histoire de la paix et de la résolution des conflits, à la négociation des normes et aux pratiques culturelles en relations internationales, aux origines et mutations des institutions internationales et sécuritaires; à l’intégration européenne, aux relations transatlantiques, ainsi qu’aux pratiques des organisations non-gouvernementales (humanitaires et environnementales). Auteur de quatre monographies et d’une cinquantaine d’articles et contributions, il a édité ou coordonné huit ouvrages collectifs y compris des numéros thématiques de revues scientifiques. Il fait en outre partie de la commission des Documents Diplomatiques Suisses, du comité de rédaction de la revue Relations internationales, du bureau du Comité franco-allemand d’histoire du XIXe et XXe siècles, et du conseil académique de la European Review of International Studies, et sert d’expert à de nombreuses fondations scientifiques.

 

NICOLAS STENGER, chargé d’enseignement depuis 2011. Docteur ès lettres de l’Université de Genève et docteur en histoire de l’Université Paris-VIII, il a publié aux Presses universitaires de Rennes en 2015 une version remaniée de sa thèse sur l’engagement de l’écrivain Denis de Rougemont en faveur de l’union fédérale de l’Europe, sous le titre : Denis de Rougemont. Les intellectuels et l’Europe au XXe siècle. Ses domaines de recherche concernent l’histoire des intellectuels, l’histoire de l’idée européenne, l’histoire culturelle de la guerre froide entre autres. Il est également titulaire du Master Édition de l’Université Paris-XIII et a exercé pendant plusieurs années, dans différentes maisons parisiennes, les fonctions de secrétaire d’édition et de metteur en page. Depuis septembre 2017, il est responsable du projet « Rougemont 2.0 » d’édition scientifique et de numérisation des œuvres de Denis de Rougemont, projet soutenu par plusieurs fondations et mécènes en Suisse romande. 

 

ANTON TARRADELLAS, est assistant au Département d'histoire de l'Université de Genève depuis septembre 2017. Après des études de Bachelor à l'Université Saint-Louis de Bruxelles, il a obtenu son Master en Histoire transnationale à l'Université de Genève en juin 2017. Son Mémoire de Master s’intitule: « Les réfugiés de la guerre d’Algérie: enjeu diplomatique et humanitaire de la décolonisation (1956-1963) », rédigé sous la direction du professeur Matthias Schulz. Il travaille actuellement sur un projet de thèse intitulé: « Circulations, transferts et émergence d'un monde post-colonial: les séjours d'étudiants africains aux Etats-Unis (1958-1990) » dirigé par le professeur Ludovic Tournès. Cette recherche a pour objectif d'étudier l’impact des circulations transnationales d’étudiants et les transferts de savoir sur l'émergence et l'évolution des Etats et des sociétés africaines après les indépendances. Ses domaines d'intérêt sont: l'histoire des réfugiés, de l'humanitaire, de la décolonisation et de l'Afrique post-coloniale.

 

LUDOVIC TOURNÈS, professeur ordinaire d’histoire internationale. Il a fait ses études en France (Ecole normale supérieure, 1989; agrégation d’histoire, 1991; Doctorat d’histoire, 1997; habilitation à diriger des recherches, 2008) et été successivement maître de conférences à l’Université de Rouen (2001-2009), détaché au CNRS, Paris (2007-2008) puis professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense (2009-2012) avant de rejoindre l’Université de Genève. Ses thématiques de recherches se situent à la croisée de l’histoire des relations internationales, l’histoire transnationale, l’histoire culturelle et l’histoire des sciences, mais aussi des disciplines voisines de l’histoire (sociologie, science politique, anthropologie).

 

Pour une biographie plus détaillée et la liste de ses publications, voir : https://www.unige.ch/lettres/istge/hco/enseignants-chercheurs/Tournès/

 

OZCAN YILMAZ, chargé d’enseignement en histoire contemporaine. Il a obtenu son doctorat en études internationales à l’IHEID de Genève avec sa thèse portant sur l’évolution du nationalisme kurde en Turquie. Il est titulaire d’un diplôme d’études approfondies en relations internationales (mention histoire et politiques internationales) obtenu dans le même institut et d’une licence en sciences politiques obtenue à l’Université de Genève. Ses recherches portent sur l’histoire des relations internationales, du nationalisme kurde, du Moyen Orient, de l’Empire ottoman et de la Turquie contemporaine. Dans le cadre du Bachelor en relations internationales de l’Université de Genève, il enseigne l’histoire transnationale des xixe et xxe siècles, l’histoire de la diplomatie multilatérale et des organisations internationales, l’histoire du Moyen Orient contemporain et de la Turquie moderne. Il enseigne également au sein du Master Moyen Orient du GSI.

http://www.unige.ch/lettres/istge/hco/Enseignants-chercheurs/yilmaz.html


PUBLICATION-S

Pedro Cerdeira

« Recension sur Guthrie, Zachary Kagan. Bound for Work. Labor, Mobility, and Colonial Rule on Central Mozambique, 1940-1965. Charlottesville and London: University of Virginia Press, 2018, 240 pp. », e-Journal of Portuguese History, vol. 17, n. 2.

 

« Introdução: Leituras do país dos ‘descobrimentos’ no final do século XX », Língua-lugar: Literatura, História, Estudos Culturais, n. 1, pp. 33-43.

 

Marie-Luce Desgrandchamps

Direction de numéro de revue

Civiliser, développer, aider. Coopérations, savoirs et interventions internationales dans les pays du Sud au XXe siècle (avec Damiano Matasci), Histoire@Politique, n°40, 2020.

 

Articles scientifiques

« Entre ambitions universalistes et préjugés raciaux. La mission du Comité international de la Croix-Rouge en Afrique méridionale et centrale au début des années 1960 », Histoire@Politique, n°40, 2020.

 

« Introduction. Croiser les historiographies du colonialisme, du développement et de l’humanitaire » (avec Damiano Matasci), Histoire@Politique, n°40, 2020.

 

Chapitre dans des ouvrages collectifs

« Em busca de legitimidade. O Comité Internacional da Cruz Vermelha e África durante os anos 1960 », in Hugo Gonçalves Dores, Ana Filipa Guardião, Miguel Bandeira Jerónimo, José Pedro Monteiro (orgs.), Os Impérios do Internacional: Perspectivas, genealogias e processos, Coimbra, Almedina, 2020.

 

Ludovic Tournès

Américanisation, une histoire mondiale (XVIIIe-XXIe siècle), Paris, Fayard, 2020.

 

Olga Hidalgo-Weber

De la SdN à l’ONU : cent ans de multilatéralisme à Genève (1919-2019), Editions Suzanne Hurter, Genève, 2020 (co-direction avec Bernard Lescaze).

 

« La peur de l’invasion. Winston Churchill, la rhétorique de la victoire », La Revue du Ciné-club universitaire, La Peur (Festival Histoire et Cité), 2020, hors-série, pp. 8-13.

 

« L’OIT et la naissance du multilatéralisme à Genève en 1919 : une histoire britannique. », Revue Message de l’OIT, 2019, n°66-67, pp. 26-32.

 

Alexander Keese

« Just like in colonial times? Administrative practice and local reflections on ‘grassroots neocolonialism’ in autonomous and postcolonial Dahomey, 1958–1965 », Journal of African History, 60(2), 2019, pp. 257–275 (accès libre sous https://doi.org/10.1017/S0021853719000434).

 

« Imagining a Better Future: Anticolonial Protest and Social Debates in Santo Antão, Cabo Verde, 1945–1975 », Itinerario, 44(1), 2020, pp. 80–104 (accès libre sous https://doi.org/10.1017/S0165115320000066; https://doi.org/10.1017/S0165115320000145).

 

« Petitioning about the revolutionary nation: social history and communication under the early Kérékou regime in Benin, 1975–1977», Journal of West African History, 6(1), 2020, pp. 113–141.

 

(with Brice I. Owabira) « Rescuing, interpreting – and (eventually) digitising regional postcolonial archives: endangered archives and research in Pointe-Noire, Republic of Congo », History in Africa, 2020. Published as advanced access at doi:10.1017/hia.2020.1

 

(with Isabel dos Santos Lourenço) « Questioning Portugal’s social cohesion, and preparing post-imperial memory: returned settlers (retornados) and Portuguese society, 1975–1980 », in Berny Sèbe and Matthew Stanard (eds.), Decolonising Europe? Popular Responses to the End of Empire (London: Routledge, 2020), pp. 181–196.

 

Sandrine Kott  

« ILO: Social Justice in a Global World? A History in Tension », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement [Online], 11, 2019, pp. 21-39.

 

« European integration without or against Europe », Contemporanea, 23, 1, 2020, pp. 112-117.

 

(avec Patrick Fridenson), « Autonomie des individus, rapports sociaux de domination et dictatures de masse. Les apports d’Alf Lüdtke, historien braconnier », Sociétés politiques comparées. Revue européenne d’analyse des sociétés politiques, 50, janvier-avril, 2020, on line.

 

Pamela Ohene-Nyako

« Le recours au transnational comme stratégie de résistance pour des femmes noires et racisées d’Europe continentale », La Limule, printemps 2019, pp. 26-40.  

 

Francesca Piana

« Maternalism and Feminism in Medical Aid. The American Women’s Hospitals in the United States and in Greece, 1917-1941», in Gendering Humanitarianism: Politics, Practice, and Empowerment during the Twentieth Century, eds. Esther Möller, Johannes Paulmann, and Katharina Storing, forthcoming with Palgrave Macmillan, July 2020.

 

Aid to Armenia. Humanitarianism and Intervention from 1890s to the Present. Co-edited with Joanne Laycock, forthcoming with Manchester University Press, October 2020.

 

Matthias Schulz

« Laboratorium für eine friedlichere Welt (Der Völkerbund hundert Jahre nach seiner Gründung) », Vereinte Nationen: Zeitschrift für die Vereinten Nationen und ihre Sonderorganisationen/German Review on the United Nations, vol. 67, no. 6, 2019, pp. 243-249.


PROJET-S DE RECHERCHE

Christoph Conrad

Membre de COST Action CA18119 « Who cares in Europe ? », représentant suisse dans le Management committee (2019 - )

 

Alexander Keese 

Co-directeur de « The worlds of (under)development: processes and legacies of the Portuguese colonial empire in a comparative perspective (1945-1975)" (CES – Université de Coimbra) », avec Miguel Bandeira Jerónimo (2018–21).

 

Sandrine Kott

Membre de la Unabhängige Historikerkommission zur Aufarbeitung der Geschichte des Reichsarbeitsministeriums in der Zeit des Nationalsozialismus (Bundesarbeitsministerium, Berlin, Allemagne) (http://www.historikerkommission-reichsarbeitsministerium.de/)

 

History of International Organizations network

http://www.hion.ch/

 

Ludovic Tournès

Co-requérant du projet « Rockefeller fellows as heralds of globalization » (avec Thomas David, UNIL et Davide Rodogno, IHEID), projet FNS 2018-2022. Voir la page web https://heraldsofglobalization.net/


MÉMOIRE-S DE MASTER

Sous la direction de Sandrine Kott

Emma Cerutti, « On the basis of Humanity » : l’Union Mondiale de la Femme pour la Concorde Internationale (1914–1919), soutenu le 11 juin 2020
Ce mémoire est consacré à l’étude d’une organisation féminine, l’Union Mondiale de la Femme pour la Concorde Internationale (UMF). Née officiellement à Genève le 9 février 1915, cette organisation représente une tentative de la part de sa conceptrice Clara d’Arcis d’unir les femmes du monde entier par-delà leurs différences individuelles, au nom de leur nature féminine commune et partagée. L’objectif de notre recherche, basée essentiellement sur l’étude approfondie des documents d’archives laissés par cette organisation, consiste avant tout à en identifier la nature et les caractéristiques principales et à la situer dans le contexte plus large de son époque. Plus précisément, notre travail met en lumière la manière dont Clara d’Arcis  – au travers de son UMF – se propose de remédier aux fractures profondes qui divisent les femmes face à la Première Guerre mondiale en faisant le choix de la voie du milieu, entre féminisme et non-féminisme, entre pacifisme et non-pacifisme. Il met également en évidence les conséquences de ce choix, illustrées dans la place qu’en vient à occuper l’UMF, aussi bien idéologiquement que matériellement, parmi ses contemporain-e-s.

 

Sylvain Leutwyler, Alexandre Berenstein et la construction transnationale du progrès social après la Seconde Guerre mondiale. Implantation genevoise, réseaux transnationaux et logiques d’échelle, soutenu en février 2020.
Fondé essentiellement sur l’exploitation des papiers personnels encore non consultés d’Alexandre Berenstein, ce mémoire de Master étudie le parcours et les espaces d’engagement de ce socialiste réformiste et juriste du droit social après la Seconde Guerre mondiale. Implanté à Genève, Alexandre Berenstein développe une action, qui conjugue l’expertise et le militantisme, aux échelles locale, nationale et internationale. Cette recherche analyse la manière dont il s’inscrit dans le courant de la réforme sociale issue du XIXe siècle, avec une conception socialiste, juridique et internationaliste du « progrès social ». Elle met en évidence son appartenance à trois types de réseaux – académique, réformateur et militant – qui agissent de manière transnationale, en lien avec les organisations internationales, en particulier l’Organisation internationale du travail (OIT). Une attention spécifique est accordée aux stratégies d’action mobilisées par Alexandre Berenstein et ses réseaux en fonction des échelles et des contextes. L’analyse du traitement politique suisse de la Charte sociale européenne du Conseil de l’Europe permet de mettre à jour les tensions produites par les interactions entre le cadre national et les logiques internationales. Cette étude souhaite contribuer au renouvellement de l’historiographie de l’OIT et des réseaux de la réforme sociale.

 

Sous la direction de Matthias Schulz

Alexander Graves, The Cambridge Conferences of Allied Historians (1941-44): inception and legacy of an informal transnational network, soutenu en janvier 2020.
Ce mémoire analyse l’instauration, l’évolution et les défis d’un réseau d’historiennes et d’historiens des pays alliés autour de Herbert Butterfield (University de Cambridge) soucieux de contrer l’historiographie nazie qui abusait et faussait l’histoire pour des fins politiques. Tandis que Butterfield et ses proches voulaient défendre une idée « d’objectivité » de l’histoire professionnelle, ils découvraient rapidement que pour d’autres historiens des pays alliés, l’histoire était surtout un instrument de construction et de défense nationale.

 

Anaïs Mansouri, « Neutre et international » : le CICR et son action dans les guerres balkaniques (1912-1913), soutenu en août 2019.
Ce mémoire examine l’acceptation par le CICR de s’occuper de la protection des prisonniers de guerre et ses conséquences lors des guerres balkaniques (1912-13) en trois temps : D’abord, en analysant les motivations et raisonnements du CICR derrière l’acceptation de la tâche lors de la Conférence de Washington en 1912, puis en mettant en relief les difficultés de mettre en application cette décision alors qu’une partie des belligérants s’opposait à l’installation d’une agence du CICR, et troisièmement en démontrant l’impossibilité d’agir comme « neutre » dans les circonstances, et d’être aperçu comme « neutre » et « international ». Finalement, le mémoire explique pourquoi les guerres balkaniques présentaient une sorte de baptême du feu du CICR avant la Première Guerre mondiale.

 

Sous la direction de Ludovic Tournès

Julie Manini, L'enseignement de l'histoire dans le cadre de la mise en place du cycle d'orientation à Genève : enjeux et débats (1955-1969), soutenu en janvier 2020.

 

Jérémie Gilliéron. L'affirmation de la nation au sein du nouvel ordre international (1919-1941). Une étude transnationale de la modernisation iranienne, soutenu en janvier 2020.


THÈSE-S SOUTENUE-S

Sous la direction d’Alexander Keese

Thaïs Gendry, Le droit de tuer: La peine de mort au service de l’ordre colonial en Afrique occidentale française, 1900–1950, co-tutelle avec l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), Paris, France, soutenue le 15 mai 2020.


COLLOQUE-S ET JOURNÉE-S D’ÉTUDES

Organisé-s par Olga Hidalgo-Weber

Table ronde dans le cadre du Festival Histoire et Cité, avril 2020 : Terrorisés ! Les civils dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale.

 

UNITé D’HISTOIRE SUISSE

prof. andreas würgler

Le retour en force de l'histoire suisse dans la production historique récente est l'un des éléments marquants du développement des études historiques depuis une dizaine d'années. Plus récemment encore, un grand mouvement de mémoire, largement médiatisé, a interpellé les historien-ne-s de la Suisse, engagé-e-s à prendre position dans un débat crucial pour l'image de marque du pays. En effet, ce champ de l'histoire a pour mission essentielle de s'interroger sur la nature du lien social qui permet à notre communauté nationale de tenir ensemble. Parce qu'elle est une interrogation pressante sur nos spécificités, l'histoire suisse s'ancre dans les courants de recherche les plus actuels de l'histoire culturelle et de celle des identités sociales.

 

L'enseignement de l'Unité cherche à donner une vision renouvelée de l'histoire de la Suisse et de Genève au travers d'un cycle de cours généraux. Par ailleurs, les enseignant-e-s de l'Unité accordent une importance primordiale aux savoirs-faire de l'historien. La priorité est donnée à une formation qui prépare les étudiant-e-s au travail en archives (à Genève et ailleurs). Un tel objectif implique qu'on assure aux étudiant-e-s des bases solides autant sur les institutions que sur le fonctionnement de l'Etat et de l'économie.

 

En partant de ce principe, plusieurs axes de la recherche donnent sa cohérence au programme d'enseignement et de recherche de l'Unité. Plus particulièrement, les enseignant-e-s portent une attention soutenue aux procédures méthodologiques qui croisent l'espace et le temps. Ils retiennent ainsi des objets d’histoire sociale, tels que les réseaux, familiaux, gouvernementaux, commerciaux voire intellectuels; explorent les multiples dimensions – psychologique, conceptuelle, historiographique, sociale… - du politique; ou décryptent les nombreuses facettes de l’histoire des soins, du corps et de leurs déclinaisons respectives.

 

Par rapport aux autres unités d'enseignement du Département, l'histoire suisse présente plusieurs particularités.

 

  • Tout d’abord, elle traverse les grandes périodes chronologiques et embrasse une période allant de la fin du Moyen Âge à nos jours.

 

  • Ensuite, elle reste en dialogue constant avec les institutions culturelles et/ou médiatiques genevoises, offrant ainsi la possibilité aux étudiant-e-s de se familiariser avec le travail en musée et les contacts avec la presse.

 

  • Enfin, elle aspire à couvrir l’histoire d’une région, Genève, et d’un pays, la Suisse, en interrogeant leurs interactions constantes avec l’étranger, avec les courants idéologiques européens. Elle privilégie donc une approche comparative et transnationale, considérée comme un prisme de perception susceptible d’éclairer voire de débrouiller la complexité helvétique.

 

Car, en dernière analyse, étudier l’histoire de la Suisse, c’est essayer de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons.


ENSEIGNANT-E-S

ELÉONORE BECK, a intégré l’unité d’histoire suisse en tant qu’assistante-doctorante en février 2020. Elle a réalisé son mémoire de maîtrise sur le suicide féminin à Genève au XVIIIe siècle (Prix Arditi d’histoire 2019). Elle s’intéresse notamment à l’histoire du genre et l’histoire des émotions à l’époque moderne et prépare actuellement sa thèse sous la direction du professeur Andreas Würgler.

 

THOMAS CORNAZ, titulaire d'un BA ès lettres en langue et littérature françaises et histoire générale et d'un MA ès lettres en histoire générale de l'UNIGE. Son projet de thèse interroge la notion de sens chez les soldats des tranchées durant la Première Guerre mondiale.

 

IRÈNE HERRMANN, professeure ordinaire en histoire transnationale de la Suisse. Après des licences en histoire puis en russe, elle a obtenu un doctorat ès lettres à l'Université de Genève en 1997. Elle a ensuite effectué un stage post-doctoral à l'Université Laval. Elle a travaillé à différents projets de recherche FNS en Russie et en Suisse (1997-2004). Parallèlement, elle a enseigné au Québec (Université Laval), à Moscou (Université russe des Sciences humaines) et à Genève (IUHEI, Université de Genève). Entre 2005 et 2010, elle a été professeure boursière à l'Université de Fribourg. Elle a été la rédactrice romande de la Revue suisse d'histoire et co-responsable de la série Itinera; elle a également été membre des conseils de fondation du Dictionnaire historique de la Suisse et du Musée national suisse; et elle a fait partie du board de Concepta-International Research School in Conceptual History and Political Thought. Actuellement, elle siège dans le conseil de l'Association for Political History, dans le comité scientifique de NZZ Geschichte et dans le comité de rédaction de la Revue d'Histoire du XIXe siècle, de même qu'elle assume la direction scientifique de la Session: Culture et tourisme: Découvrir et valoriser le patrimoine artistique et historique de Genève. Depuis août 2019, elle est vice-doyenne de la Faculté des Lettres, en charge de l'égalité, de la recherche et des relations avec les étudiant-e-s. Elle mène des recherches sur l’humanitaire, les droits de l'homme, les mécanismes conceptuels et la réception du politique, tant en Suisse contemporaine qu'en Russie postsoviétique.

 

MARCO SCHNYDER, collaborateur scientifique externe. Il a été assistant (2005-2009 et 2010-2011), maître-assistant (2011-2013 et 2015-2019) et chargé de cours suppléant (2019). Dès janvier 2019, il est rédacteur de la Revue suisse d’histoire et chercheur associé au CREPA de Sembrancher (VS). Depuis septembre 2019, il est également rattaché à l’Université de Fribourg comme chargé d’enseignement. Il a accompli ses études à l’Université de Genève où, en 2002, il a obtenu la licence ès Lettres avec un mémoire dirigé par le prof. François Walter. Entre 2002 et 2005, il a été boursier de l’IUE de Florence et de l’EHESS de Paris. En 2008, il a obtenu le titre de docteur à l’IUE avec la thèse « Tra nord e sud delle Alpi. Per una storia sociale del potere nei baliaggi di Lugano e Mendrisio tra Sei e Settecento », sous la direction de la prof. Laurence Fontaine (IUE, Florence-CNRS, Paris). Entre 2006 et 2011 il a été chercheur associé du LabISAlp de Mendrisio (Università della Svizzera italiana) et au cours de l’année académique 2009-2010 il a bénéficié d’une bourse post-doctorale auprès du LARHRA de Grenoble (Université Pierre-Mendès-France). En 2013, il a obtenu une bourse FNS Advanced Postdoc.Mobility grâce à laquelle il a été chercheur au LARHRA de Lyon (2013-2014) et à l’Université de Warwick au Royaume-Uni (2014-2015).

 

ANDREAS WÜRGLER, professeur ordinaire en histoire suisse médiévale et moderne depuis août 2014. Après ses études en histoire générale et littérature allemande et après une bourse du Fonds National Suisse (FNS) pour un séjour scientifique à Université Libre de Berlin, il a obtenu le doctorat ès lettres en histoire générale de l’Université de Berne en 1994. Il a été collaborateur d’un projet FNS dirigé par le prof. Peter Blickle (1993-1995). Assistant puis maître-assistant en histoire générale et suisse à l’institut d’histoire de l’Université de Berne, il a accompli, avec le soutien du FNS, sa thèse d’habilitation (2005) au sujet de la diète fédérale. Il a codirigé (avec Cecilia Nubola, ISIG Trente) un projet international sur les pétitions modernes et dirigé un projet FNS sur l’Helvétique (2007-2013). Parallèlement, il a enseigné aux Universités de Berne et Lucerne. Il a été prof. remplaçant aux Universités de Bâle (2005-2006) et Berne (2005 ; 2013-2014) et professeur invité à l’Université de Zurich au cadre du Master of Advanced Studies in Applied History (2016 et 2018). Il a rédigé environ 100 articles et contributions dans des revues et ouvrages allemands, anglo-saxons, italiens et français, publié trois monographies et coédité douze ouvrages. Ses domaines de recherche sont l’histoire politique et sociale, culturelle et diplomatique de l’ancienne Confédération, l’histoire comparée de la gestion des conflits sociaux et religieux, les formes d’articulation des intérêts « d’en bas » (suppliques, pétitions, ego-documents), et l’histoire transnationale des médias. Dès mai 2017, il est membre du Comité scientifique de la Maison de l’histoire de l’Unige

https://www.unige.ch/rectorat/maisonhistoire/maisonhistoire/equipe/comitescientifique/?ccm_paging_p_b36=2). Dès le 23 février 2018, il est le président de la Commission Dictionnaire historique de la Suisse (DHS) de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales (ASSH)

http://www.hls-dhs-dss.ch/f/l-entreprise/organisation

http://www.sagw.ch/de/sagw/die-akademie/unternehmen/hls-dhs.html


PUBLICATION-S

Irène Herrmann

Ouvrages édités

L’étoffe des héros ? L’engagement étranger dans la Résistance française, Marie-Laure Graf et Irène Herrmann (dir.), Genève, Georg, 2020, 278 pages.

 

Humanitaire et quête de la paix. Le prix Nobel de la paix décerné au CICR pendant la Grande Guerre, François Bugnion, Françoise Dubosson, Irène Herrmann et alii (dir.), Genève, Georg, 2019, 534 pages.

 

Articles et chapitres de livres

« Le suffrage féminin à Genève. Eclairage et hypothèses », 60 ans seulement! L'histoire du suffrage féminin en affiches, Genève, Ville de Genève, 2020, pp. 58-65. Consultable sur le site: https://www.geneve.ch/sites/default/files/2020-06/brochure-60-ans-droit-vote-femmes-2020-ville-de-geneve.pdf.

 

« En guise d'introduction », L'étoffe des héros…, op.cit., pp. 7-16 (avec Marie-Laure Graf).

 

« Humanitaire et paix, une équation insoluble ? (1917-1977) », Humanitaire et quête de la paixop- cit., pp. 28-45.

 

« Marguerite Cramer, ‘appréciée même des anitféministes’ », ibid., pp. 148-161.

 

« Irène Herrmann », 100 femmes et des milliers d'autres, Service égalité de l'Université de Genève, Genève, Université de Genève, 2019, pp. 188-192 https://100femmes.ch/wp-content/uploads/2019/10/Brochure100_ParPage_Web.pdf.

 

« Quand secourir sert à se protéger. La Suisse et les œuvres humanitaires », 14/18 La Suisse et la Grande Guerre, Roman Rossfeld, Thomas Buomberger et Patrick Kury (dir.), Neuchâtel, Alphil, 2019, pp. 231-250 (avec Cédric Cotter).

 

Marco Schnyder

« Lyon : des Suisses de seconde zone ? Comment les Fribourgeois émigrés sous l’Ancien Régime essaient de se faire une place dans la nation suisse », Annales fribourgeoises, vol. 81, 2019, pp. 43-51.

 

Andreas Würgler

« ‘Popular Print in German’ 1400-1800 : Problems and Projects », in Massimo Rospocher, Jerome Salman et Hannu Salmi (dir.), Crossing Borders, Crossing Cultures : Popular Print in Europe (1450-1900), Berlin, de Gruyter, 2019, pp. 53-68.

 

« Fremde Gäste und fremde Gastgeber. Die Tagsatzungsstadt Baden in der Frühen Neuzeit », Badener Neujahrsblätter 2020, 95, 2019, pp. 40-45.

 

« Geschichte des schweizerischen Verfassungsrechts vor 1798 », in Oliver Diggelmann, Maya Hertig Randall et Benjamin Schindler (dir.), Verfassungsrecht der Schweiz – Droit constitutionnel suisse, 3 tomes, Zürich / Basel / Genf, Schulthess, 2020, t. I, pp. 31-56.

 

« Transnationale Geschichte der Printmedien in der Schweiz (1400-1800) », Schweizerisches Jahrbuch für Wirtschafts- und Sozialgeschichte, 34, 2020, pp. 157-171.

 

Compte rendu
Recension de : Après Marignan. La paix perpétuelle entre la France et la Suisse, éd. par Alexandre Dafflon, Lionel Dorthe et Claire Gantet (Mémoires et documents publiés par la Société d’Histoire de la Suisse Romande, 4e série, tome XIV), Fribourg, Société d’Histoire de la Suisse Romande, 2018, 685 pp, Annales fribourgeoises, 81, 2019, pp. 143-145 (en français).

 

 


MÉMOIRE-S DE MASTER

Sous la direction de Irène Herrmann

Raquel Choucino, Le CICR face à la répression. Actions du Comité internationale de la Croix-Rouge pendant la dictature militaire, session de septembre 2019.

 

Charlotte Hansen, Les émeutes de Stonewall: construction et reconstruction du mythe fondateur, session de juin 2020.

 

Sous la direction d’Andreas Würgler

Manon Pignolo, Vivre et écrire le changement : une femme et la révolution genevoise (1792-1798). Les mémoires d’Anne-Louise-Julie Labat-Thellusson, janvier 2020.


COLLOQUE-S

Organisé-s par Irène Herrmann

Co-organisation du colloque international: Histories of the Red Cross Movement, Fédération international de la Croix-Rouge et du croissant-Rouge, 13-14 juin 2019.

 

Co-organisation de la conférence: « Swiss Republicanism through Russian Eyes: Uses and Usefulness of an Ideal Image », European University at Saint Petersburg, 17 septembre 2019.

 

Co-organisation des Journées d'étude: Referenda in International Perspective, Université Libre de Bruxelles, 8-9 janvier 2020.

 

Organisation d'une conférence avec Andreas Würgler, Un havre de peur? Usages politiques de la crainte en Suisse (XVIe-XXe siècles), Festival Histoire et Cité, Université de Genève, 2 avril 2020, annulée en raison de la crise sanitaire.

 

Co-organisation d'une table ronde avec le Comité de l'AEHR, L’Esprit de Genève, fondé sur la peur?, Festival Histoire et Cité, Université de Genève, 2 avril 2020, annulée en raison de la crise sanitaire.

 

Organisation du workshop: Concepts of Dedication, Université de Genève, à venir les 27-28 novembre 2020.

 

Organisé-s par Andreas Würgler

 « Un havre de peur ? Usages politiques de la crainte en Suisse (XVIe-XXe siècles) », avec Irène Herrmann, Festival Histoire et Cité, 2 avril 2020 [annulé à cause de Corona].

 

« Zeitroman et histoire du temps (présent) autour de 1800 | Zeit-Roman und Zeit-Geschichte um 1800 », Tandem théorique interdisciplinaire bilingue, avec Christine Weder, Département de langue et de littérature allemandes, UNIGE, le 29 avril 2020 (en français et en allemand) [annulé à cause de Corona.]


PROJET-S DE RECHERCHE

Irène Herrmann

Responsable du projet du FNS: Solidarités plurielles. Représentations, discours et pratiques autour d’un concept « universel » (1975-1985), (depuis le 1er octobre 2019, avec la collaboration de Dre Renata Latala et de François Courvoisier).

 

Marco Schnyder

À présent, il mène une recherche sur la défense des intérêts des migrants suisses en France, dans les Etats savoyards et dans la République de Venise au XVIIe et XVIIIe siècles. Dans ce cadre, son attention se focalise sur les contentieux juridiques, l’usage et la construction des identités, l’utilisation de documents et archives, la condition d’étranger, l’émigration et le travail dans l’Europe de l’époque moderne. Parallèlement, il est en train d’élaborer un nouveau projet sur les pratiques alimentaires en milieux naturels extrêmes au cours du « petit âge glaciaire ». Parmi ses domaines de recherche privilégiés, on peut également mentionner la famille, le pouvoir et les relations entre souverains et sujets dans les sociétés d’Ancien Régime, surtout à travers l’analyse des stratégies et des pratiques des élites dirigeantes.

 

Andreas Würgler

Associé au projet CURR (Cultures des Révoltes et Révolutions) de l’ANR, coordonné par Alain Hugon (Université de Caen), Axe « Communication, diffusion, circulation des productions culturelles dans et sur les révoltes », coordonné par Stéphane Haffemayer (Université de Caen) et Paloma Bravo (Université de Bourgogne, Dijon).

 

Membre du groupe de recherche « News Flow in 17th Century Europe », coordonné by Brendan Dooley (Cork University, Irlande) et Paola Molino (Università di Padova, Italie) avec Zsuzsa Barbarics-Hermanink (Université de Graz, Autriche).

 

Membre du groupe de recherche « Petitions and Petitioning from the Medieval Period to the Present » organisé par Henry Miller (Durham, UK), Richard Huzzey (Durham), Maartje Janse (Leiden, NL), Joris Oddens (Padova, It), Brodie Waddell (Birkbeck, London, UK).

 

Membre du réseau Ego-document.ch (http://wp.unil.ch/egodocuments/membres-du-reseau-egodocuments-ch/)

A) INTRODUCTION AUX Études HISTORIQUES

Le plan d’études d’histoire prévoit d’entamer le cursus universitaire par un module introductif formé du cours général d’histoire et du séminaire de méthodologie (2 heures hebdomadaires chacun). Le cours fournit en deux ans une vision panoramique, centrée sur l’histoire européenne, de l’Antiquité à nos jours.

 

Pour sa part, confié à des enseignant-e-s des diverses unités du Département, le séminaire de méthodologie est chargé de donner aux apprenti-e-s historien-ne-s un premier aperçu des pratiques et des présupposés méthodologiques fondamentaux de la science historique. Articulé autour de travaux pratiques soigneusement évalués – bibliographie, préparation de dossier, comptes rendus de lecture, dissertation, présentations orales –, il offre un suivi personnalisé des étudiant-e-s et participe au développement des compétences fondamentales exigées par l’étude de l’histoire, entre autres la rigueur et la capacité d’analyse.

 

ENSEIGNANT-E-S

Marie-Luce Desgrandchamps   :  Responsable du séminaire de méthodologie / Unité d'histoire contemporaine

Eléonore Beck                                  :  Unité d’histoire suisse
Thomas Cornaz                               :  Unité d’histoire suisse
Nicolas Fornerod                            :  Sciences auxiliaires
Loraine Chappuis                           :  Unité d’histoire moderne


B) SCIENCES AUXILIAIRES

Paléographie française des XVIe et XVIIe siècles.

Le séminaire de paléographie française vise en premier lieu à familiariser les étudiant-e-s avec diverses formes d’écriture qui présentent toutes sortes de difficultés de lecture et à leur donner les moyens d’accéder à l’inépuisable documentation manuscrite des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Dans un second temps, il a vocation à encourager la recherche sur des sources d’archives de cette période par la présentation des principales catégories de fonds conservés à Genève et une première mise en contact avec des originaux. Entendue au sens large, la lisibilité des documents implique encore leur inscription dans un contexte spécifique et l’introduction à divers aspects de l’histoire genevoise et à différents enjeux politico-religieux de l’Europe des XVIe et XVIIe siècles. Les travaux d’attestation ont pour objectif complémentaire de sensibiliser les étudiant-e-s aux principes de base de l’édition critique de sources historiques. Si ce séminaire s’adresse de façon privilégiée aux étudiant-e-s en histoire générale (BA7; MA4), il est également ouvert à des chercheurs travaillant sur la première modernité dans les domaines de l’histoire de l’art, de la littérature ou des religions.

 

ENSEIGNANT

Nicolas Fornerod, chargé d’enseignement suppléant, puis chargé d’enseignement au Département d’histoire générale depuis 2013, il a travaillé dès 1995 comme attaché de recherche, puis adjoint scientifique à l’Institut d’Histoire de la Réformation. Licencié en histoire, son mémoire dirigé par François Hartog porte sur la France Équinoxiale du Maranhão (Prix Ador d’histoire 1995). Il entreprend une thèse de doctorat dirigée par Michel Jeanneret qui analyse les modes de construction de l’autorité du témoignage chez les voyageurs au long cours (c. 1500-c. 1640). Il a collaboré à plusieurs projets de recherche FNS, comme l’édition des tomes XIII et XIV des Registres de la Compagnie des pasteurs et l’édition, avec Philip Benedict, des actes des premiers synodes provinciaux des Églises de France et divers documents relatifs aux années 1557-1562. Il a séjourné deux mois en 2004 comme visiting fellow à la John Carter Brown Library (Providence, RI). Il travaille actuellement à l’édition critique de Deux vies de Jean de Labadie.

Informations pratiques pour les étudiant-e-s

Mémo de première année

En histoire générale, l’étudiant-e devra suivre, lors de sa première année, les enseignements ci-dessous:

 

Module BA1, voir l’horaire des cours

  • Cours général I-II (mercredi 12h-14h, salle B106, dès le mercredi 23 septembre 2020) – 2×2h/semestre.
  • Séminaire de méthodologie I et II (séance de présentation obligatoire, au cours de laquelle vous serez répartis dans les différents groupes, mercredi 23 septembre 2020 à 18h15, salle B101) – 2×2h semestre.

 

Module BA2, voir l’horaire des cours

  • Séminaire d’initiation dans un premier champ d’étude: histoire ancienne, médiévale, moderne, contemporaine ou suisse – 2h/semestre.
  • Séminaire d’initiation dans un deuxième champ d’étude: histoire ancienne, médiévale, moderne, contemporaine ou suisse – 2h/semestre.
  • Séminaire d’initiation dans un troisième champ d’étude: histoire ancienne, médiévale, moderne, contemporaine ou suisse – 2h/semestre.

 

Attention: En principe, les trois mêmes champs d’étude doivent être conservés tout au long du cursus!

  Années Modules Crédits ECTS
 
         
  Première                 BA1 et BA2                         24  
  Deuxième BA3, BA4 et BA5 36  
  Troisième BA6 et BA7 24