Fils de son père et de sa mère, frère de son frère et de sa sœur, Pierre Audin a d’abord embrassé la carrière d’enseignant. En septembre 1989, avec un collègue, René Veillet, et un mathématicien du CNRS, Pierre Duchet, il démarre le premier jumelage MATh.en.JEANS entre deux lycées, l’un à Paris l’autre à Argenteuil. (D’année en année, les jumelages se multiplient.) En septembre 1993, il intègre le département de mathématiques du Palais de la découverte. Il participe à l’évolution des espaces permanents de mathématiques au Palais de la découverte, où il accueille des groupes scolaires, du grand public, des publics spécifiques (élèves aveugles, doctorants, enseignants). Il rédige des articles pour la revue du Palais de la découverte. Avec le SMEREP-CNDP il crée une série de 16 films d’une demi-heure à destination des collégiens et lycéens. Il participe à des manifestations diverses à l’extérieur du Palais de la découverte comme l’édition 2012 de EMF où le groupe AlPaGe se constitue.

Pierre-Alain Cherix est mathématicien, co-responsable scientifique du Mathscope et enseignant à la fois au niveau secondaire et universitaire. Il a toujours voulu faire partager sa passion des mathématiques avec ses étudiants. Depuis plus de 15 ans, il s’est intéressé à la vulgarisation des mathématiques en développant des activités à présenter dans les classes ou dans des manifestations tout publiques, ainsi qu’en co-organisant plusieurs expositions dans les musées genevois. Il est co-responsable du Mathscope de l’Université de Genève (soutenu par le pôle national de recherche SwissMAP), un lieu d’accueil des classes permettant une approche des mathématiques différente de celle rencontrée en classe. Avec Shaula Fiorelli Vilmart, il reçoit en 2012 le Prix d’Alembert pour la vulgarisation décerné par la Société Mathématique de France.

Au niveau académique, ses recherches portent sur la théorie géométrique et combinatoire des groupes, sur l’analyse harmonique sur les groupes et sur la didactique des mathématiques.

Shaula Fiorelli Vilmart est co-responsable scientifique du Mathscope de l'Université de Genève. Très active dans le domaine de la vulgarisation mathématique, elle intervient depuis 2005 dans les classes du Secondaire pour des activités ludo-scientifiques et collabore avec les musées scientifiques genevois et le site RTSdécouverte.ch. Avec Pierre-Alain Cherix, elle a reçu en 2012 le Prix d’Alembert pour la vulgarisation décerné par la Société Mathématique de France.

Benoît Rittaud est mathématicien et essayiste, enseignant-chercheur à l’université Paris-13. Ses recherches académiques portent principalement sur les systèmes dynamiques et les systèmes de numération. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages de vulgarisation des mathématiques, dont certains ont été traduits en italien, espagnol, arabe et coréen. Ancien rédacteur en chef adjoint du magazine Tangente, il a travaillé pour divers magazines scientifiques tels que La Recherche et Pour la Science. Fondateur, pour le compte de la Société mathématique de France, du catalogue de conférences des « Promenades mathématiques », il fait régulièrement des présentations à destination de publics divers, notamment un cycle annuel d'exposés dans le cadre de l’université populaire de Bondy depuis 2009. En 2012-2013, il a été le chargé de mission pour la communication scientifique de l’INSMI, l’institut de mathématiques du CNRS.

Professeure de didactique après une dizaine d’années en industrie, France Caron s’intéresse à l’intégration des technologies, des applications et de la modélisation dans l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques. Elle a collaboré à des initiatives de développement de situations d’apprentissage en ce sens, notamment avec Statistique Canada (Recensement à l’école) et avec l’École de technologie supérieure (Projets mathématiques en sciences et technologie). Elle est membre du comité éditorial de la revue Accromath dont la qualité scientifique et pédagogique a été récompensée en 2012 avec le prix Anatole Decerf. Convaincue que les maths peuvent toujours l’aider à y voir plus clair, quelle que soit la situation considérée, elle finit par en voir partout.